Chaque lundi, notre équipe de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?
Source : @Bloomberg LP
🌍Macroéconomie
- Les salaires dans la zone euro augmentent de 5,3% au T1 contre 3,2% au trimestre précédent.
- Le Royaume-Uni a publié une inflation conforme aux attentes pour mai, à 2 %.
- L'inflation en zone euro pour mai est également conforme aux attentes à 2,6 %, en légère hausse par rapport à 2,4 % en avril. Même tendance pour l'inflation core à 2,9 % contre 2,7 % le mois dernier.
- Les indicateurs d'activités PMI préliminaires du mois de juin aux Etats-Unis restent en zone d’expansion et sont mêmes au-dessus des attentes et de ceux du mois de mai. Ces PMI démontrent qu’une nouvelle fois, l’économie américaine tient le choc et qu’il n’y a pas un besoin urgent de baisser les taux directeurs.
Banques centrales
- Les banquiers de la Réserve fédérale ont recentré leurs discours sur une seule baisse de taux cette année. Le marché s'en satisfait, même si les contrats à terme montrent qu'il table presque sur deux baisses de taux (le curseur est situé entre 1 et 2 baisses actuellement, mais très proche de 2). Les investisseurs américains sont notoirement plus optimistes que la Fed
- La Banque Nationale Suisse a surpris en baissant ses taux de 1,5% à 1,25% alors qu’un statu quo était attendu. C’est sa deuxième baisse surprise cette année et sa 3ème baisse au total
- La Banque d’Angleterre a, en revanche, maintenu ses taux inchangés comme prévu. La BOE n'a pas touché à ses taux mais a adopté un discours plus colombe que faucon, qui a fait progresser à 60% la probabilité d'un premier assouplissement monétaire en août.
- La banque centrale australienne a maintenu le statu quo sur ses taux pour la cinquième fois consécutive, à 4,35%. La RBA a ajouté que le prochain mouvement pourrait aller dans n'importe quel sens en fonction des données macroéconomiques, ce qui semble avoir été interprété comme une approche moins souple que ce que le marché espérait.
- La banque centrale de Chine (PBOC) a fixé le taux de référence quotidien du yuan à son niveau le plus bas depuis plus de six mois, entraînant une baisse de la devise. En parallèle, des choses ont l'air de se préparer en coulisses au niveau de la PBOC. Le patron de la banque centrale chinoise a évoqué dans un discours de nouveaux outils de politique monétaire, notamment l'intervention sur le marché des obligations souveraines et la fixation d'un taux d'intérêt unique à court terme, au lieu du système actuel. Des annonces qui n'ont manifestement pas suffi à entretenir la flamme ce matin.
- Pour en finir avec les banques centrales, celle du Brésil a maintenu son taux directeur à 10,5%
Performances
- La valorisation des actions mondiales a augmenté de 0,6% en €.
- Après les vifs dégagements liés aux résultats des élections européennes il y a 15 jours, le CAC 40 s’est repris et a progressé de 1,67% sur la semaine
- Les actions européennes (STOXX EUROPE 600) en ont également profité et s’apprécient de 0,79%
- Les valeurs technologiques américaines ont montré quelques signes de fébrilité, ce qui explique la performance un peu moins bonne de l’indice S&P 500 par rapport aux indices européens mais en ligne avec celles des actions mondiales.
- Du côté des matières premières, le pétrole Brent s’échange à 85$/baril, soit 3,2% au-dessus du niveau de la semaine précédente, grâce à la baisse des stocks américains, le rebond de la demande en carburant et un espoir d'assouplissement de la politique monétaire de la Fed.
- L’or est quant à lui resté stable.
- La parité Euro/Dollar reste stable également à 1,07.