Beaucoup d’analyses… mais encore très peu de certitudes.
Le 9 décembre, l’Assemblée nationale a adopté en nouvelle lecture le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026.Depuis, les commentaires se multiplient : chacun y va de son analyse, parfois de ses inquiétudes, souvent de ses interprétations.
Dans ce brouhaha médiatique, il me semble essentiel de revenir sur ce que nous savons réellement… et sur ce qui reste encore à confirmer.
Où en est réellement le texte ?
À ce stade, nous ne sommes certains de rien.
Le PLFSS a, certes, été adopté en nouvelle lecture à l’Assemblée nationale, mais :
- il n’est ni définitif, ni promulgué ;
- il doit encore être examiné de nouveau au Sénat dans les prochains jours ;
- l’Assemblée nationale devra ensuite adopter une version finale du texte.
Ce n’est qu’après promulgation, attendue d’ici la fin de l’année 2025, que nous disposerons d’une vision parfaitement stabilisée.
Chez Yomoni, nous nous engageons à vous informer dès que la version définitive sera connue et publiée.
Ce que prévoit la version actuelle du PLFSS
Même si rien n’est acquis, plusieurs mesures attirent naturellement l’attention, notamment :
Une hausse de la CSG sur les revenus du capital
Le texte prévoit, dans son état actuel, une augmentation de la CSG sur les revenus du capital :
- de 9,2 % → à 10,6 % Ce relèvement entraînerait mécaniquement une augmentation du taux global de la flat tax,
- de 30 % → à 31,4 %.
Quels placements seraient concernés ?
✔️ Compromis par la hausse (dans la version actuelle du texte)
- Compte-titres ordinaires (CTO)
- Plan d’épargne en actions (PEA)
- Plan d’épargne retraite (PER)
❌ Placements non concernés
L'Assurance-vie, qui conserverait son régime social et fiscal actuel.
Notre position chez Yomoni : lucidité et transparence
Chez Yomoni, nous avons une ligne claire :
- Informer sans inquiéter
- Analyser sans spéculer
- Vous accompagner avec transparence.
Oui, cette mesure — si elle était confirmée — pourrait avoir un impact sur certains de vos placements.
Mais aujourd’hui, il est fondamental de rappeler que le débat parlementaire n’est pas achevé nous préférons donc attendre que le cadre soit définitivement fixé plutôt que d’alimenter le bruit ambiant.
