Chaque lundi, notre Directeur de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?
Source : @Bloomberg LP
🌍 Macroéconomie
En Chine, les exportations et les importations ont nettement ralenti (à respectivement 7,1% et 0,3% contre 18,0% et 2,3% le mois dernier). Les exportations ont souffert d’une baisse de la demande mondiale, et notamment en provenance de la zone euro. Les importations, elles, ont été pénalisées par une demande intérieure atone, en raison notamment de la canicule, la crise immobilière et les mesures de distanciation sociale. Par ailleurs, la hausse des prix à la production a ralenti ce mois-ci (à 2,3% vs 4,2% le mois dernier).
Aux Etats-Unis la consommation a poursuivi en août son redressement pour le deuxième mois consécutif dans un contexte de hausse des commandes et d'un marché de l'emploi solide, tandis que les tensions sur l'offre et les prix se sont atténuées. L’indice ISM des services s’est en effet établi à 56,9, contre 56,7 le mois dernier.
En zone euro, la consommation s’est contractée en août pour la première fois depuis mars 2021, le PMI des services ayant affiché un niveau de 49,8 (contre 51,2 en juillet). La baisse de la consommation est particulièrement forte en Allemagne, la flambée des prix ayant un impact important sur le pouvoir d’achat des ménages (le PMI des services a atteint 47,7, contre 49,7 le mois précédent).
💶 Politiques monétaires
La Banque Centrale Européenne (BCE) a annoncé que, face à la flambée de l'inflation en zone euro, elle relevait ses principaux taux directeurs de 0,75%, soit la plus forte hausse dans l'histoire de l'institution. L’institution a nettement relevé ses prévisions de hausse des prix sur fond de flambée des prix de l'énergie liée à la guerre en Ukraine. L'institution s'attend désormais à une inflation de 8,1 % en 2022, 5,5% en 2023 et 2,3% en 2024.
📈 Performances
Dans ce contexte mitigé, les actions internationales ont tout de même clôturé la semaine en hausse de 2,7%, les investisseurs pariant sur le fait que les anticipations de hausses des taux directeurs pourraient être désormais intégrées dans le cours des obligations.
• En Chine, les exportations et les importations ont nettement ralenti (à respectivement 7,1% et 0,3% contre 18,0% et 2,3% le mois dernier). Les exportations ont souffert d’une baisse de la demande mondiale, et notamment en provenance de la zone euro. Les importations, elles, ont été pénalisées par une demande intérieure atone, en raison notamment de la canicule, la crise immobilière et les mesures de distanciation sociale.
• Aux Etats-Unis la consommation a poursuivi en août son redressement pour le deuxième mois consécutif dans un contexte de hausse des commandes et d'un marché de l'emploi solide, tandis que les tensions sur l'offre et les prix se sont atténuées.
• En zone euro, la consommation s’est contractée en août pour la première fois depuis mars 2021. La baisse de la consommation est particulièrement forte en Allemagne, la flambée des prix ayant un impact important sur le pouvoir d’achat des ménages.
• La Banque Centrale Européenne (BCE) a annoncé que, face à la flambée de l'inflation en zone euro, elle relevait ses principaux taux directeurs de 0,75%, soit la plus forte hausse dans l'histoire de l'institution. L’institution a nettement relevé ses prévisions de hausse des prix sur fond de flambée des prix de l'énergie liée à la guerre en Ukraine. L'institution s'attend désormais à une inflation de 8,1 % en 2022, 5,5% en 2023 et 2,3% en 2024.
• Dans ce contexte mitigé, les actions internationales ont tout de même clôturé la semaine en hausse de 2,7%, les investisseurs pariant sur le fait que les anticipations de hausses des taux directeurs pourraient être désormais intégrées dans le cours des obligations.