Chaque lundi, notre Directeur de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?
Source : @Bloomberg LP
Macroéconomie
La dynamique de croissance de l'économie de la zone euro s'est nettement essoufflée en juin, sous l’impact de l'inflation. Les indicateurs d’activité ont en effet nettement reculé par rapport au mois dernier, aussi bien dans les services (avec un PMI des services à 52,8 vs 56,1 le mois dernier) que dans l’industrie (avec un PMI manufacturier à 52,0 vs 54,6 le mois dernier).
L’activité a également ralenti en juin aux États-Unis, dans les services (avec un PMI des services à 51,6 vs 53,4 le mois dernier), mais surtout dans l’industrie (avec un PMI manufacturier à 52,4 vs 57,0 le mois précédent). Les entreprises américaines ont notamment enregistré la première baisse de leurs commandes depuis deux ans, reflétant ainsi une nette contraction de la demande.
Politiques monétaires
Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine (FED) a répété dans un discours devant le Sénat, que la banque centrale était « fermement déterminée à faire baisser l’inflation ». Un message qui suggère que la FED devrait poursuivre son cycle de resserrement d’ampleur de sa politique monétaire. Il a reconnu que de fortes hausses des taux pourraient provoquer une contraction de l’économie et qu’un atterrissage en douceur « serait très difficile », ajoutant qu’une récession était « certainement une possibilité ».
Performances
Les espoirs que le pic d’inflation pourrait avoir été atteint ont profité aux actions internationales qui ont progressé de près de 5% sur la semaine. Les obligations européennes ont bien joué leur rôle de valeurs refuges puisqu’elles se sont appréciées de près de 1,5% sur la période.
• L’activité économique a nettement ralenti en juin (selon les estimations préliminaires) en Europe et aux États-Unis, aussi bien dans les services que dans l’industrie.
• Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine (FED), a répété dans un discours devant le Sénat sa volonté forte de lutter contre l’inflation. Il a reconnu, pour la première fois, que de fortes hausses des taux pourraient provoquer une contraction de l’économie.
• Les espoirs que le pic d’inflation pourrait avoir été atteint ont profité aux actions internationales qui ont progressé de près de 5% sur la semaine. Les obligations européennes ont bien joué leur rôle de valeurs refuges puisqu’elles se sont appréciées de près de 1,5% sur la période.