Chaque lundi, notre Directeur de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?
Source : @Bloomberg LP
Macroéconomie
Le PIB chinois s’est contracté de 2,6% au deuxième trimestre par rapport au premier, tandis qu’il s’est apprécié de 0,4% seulement en glissement annuel, ce qui suggère que Pékin aura beaucoup de mal à atteindre son objectif de croissance de 5,5% cette année. En revanche, les ventes au détail et la production industrielle ont nettement rebondi à la faveur de l’assouplissement des contraintes sanitaires dans certaines régions. Par ailleurs, les exportations ont connu en juin une accélération significative puisqu’elles ont progressé de 17,9% sur un an (vs 16,9% le mois dernier), ce qui traduit une reprise du commerce mondial. Les importations ont, en revanche, fortement ralenti sous l’effet de la baisse de la demande interne liée aux mesures de restriction sanitaire. Elles ont en effet progressé de 1,0% seulement sur un an (vs 4,1% le mois dernier). La reprise de l'épidémie en Chine a ravivé les craintes de voir la deuxième économie mondiale se mettre à l'arrêt pour lutter contre la propagation du Covid. De quoi crédibiliser un peu plus le scénario d'un brusque ralentissement de l'économie, voire d'une récession mondiale dans un avenir proche. L’indice ZEW, qui mesure les perspectives économiques sur six mois des investisseurs allemands, est tombé à son plus bas niveau depuis mars 2020 (-53,8 vs -28,0 le mois dernier). Aux Etats-Unis, l’inflation a continué d’accélérer en juin et a atteint un nouveau pic depuis 1981, les prix ayant progressé de 9,1% sur un an, vs 8,6% le mois dernier.
Politiques monétaires
Les responsables de la Fed ont tenté d’écarter la perspective d’une hausse de 1% des taux directeurs lors du prochain Comité monétaire de fin juillet, qui est crainte par les investisseurs après les derniers chiffres de l’inflation.
Performances
Dans ce contexte de retour de l’’aversion au risque, les actions internationales ont baissé de 1,6% sur la semaine. Le dollar a encore bien joué son rôle de valeur refuge et a atteint un pic de 20 ans par rapport à l’euro, et se rapproche inexorablement de la parité. Les obligations européennes ont progressé de plus de 1,4% sur la semaine et le taux de rendement à 10 ans des emprunts d’états américains est repassé sous la barre des 3%.
• Le PIB chinois s’est contracté de 2,6% au deuxième trimestre par rapport au premier, tandis qu’il s’est apprécié de 0,4% seulement en glissement annuel, ce qui suggère que Pékin aura beaucoup de mal à atteindre son objectif de croissance de 5,5% cette année. Par ailleurs, les exportations ont connu en juin une accélération significative puisqu’elles ont progressé de 17,9% sur un an, ce qui traduit une reprise du commerce mondial.
• Aux Etats-Unis, l’inflation a continué d’accélérer en juin et a atteint un nouveau pic depuis 1981, les prix ayant progressé de 9,1% sur un an, contre 8,6% le mois dernier. Les responsables de la Réserve Fédérale (Fed) ont tenté d’écarter la perspective d’une hausse de 1% des taux directeurs lors du prochain Comité monétaire de fin juillet, qui était crainte par les investisseurs à l’annonce de ces chiffres.
• Dans ce contexte de retour de l’’aversion au risque, les actions internationales ont baissé de 1,6% sur la semaine. Le dollar a encore bien joué son rôle de valeur refuge et a atteint un pic de 20 ans par rapport à l’euro, et se rapproche inexorablement de la parité. Les obligations européennes ont progressé de plus de 1,4% sur la semaine et le taux de rendement à 10 ans des emprunts d’états américains est repassé sous la barre des 3%.