Chaque lundi, notre Directeur de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?
Source : @Bloomberg LP
🌍 Macroéconomie
En Chine, l'activité manufacturière a progressé de manière inattendue malgré les restrictions mises en place pour lutter contre les résurgences de l'épidémie de coronavirus dans plusieurs grandes villes. L'indice PMI manufacturier a en effet renoué avec la croissance après deux mois de recul, s'établissant à 50,1 en septembre, contre 49,4 le mois précédent. En revanche, la consommation a légèrement ralenti sur le mois, l'indice PMI des services ayant reculé à 50,6, contre 52,6 le mois dernier.
L'inflation dans la zone euro a enregistré une accélération plus importante qu'attendu en septembre pour atteindre un nouveau plus haut historique. La hausse des prix à la consommation est en effet ressortie ce mois-ci à 10,0% sur un an, après une augmentation de 9,1% en août (tandis que les économistes prévoyaient en moyenne un taux d’inflation à 9,7%). Elle a été particulièrement forte en Allemagne, avec un indice à 10,9% sur un an, contre 5,6% en France où les mesures de soutien prises par le gouvernement ont permis d’atténuer l’impact de la hausse des prix de l’énergie sur les prix consommateurs. Par ailleurs, l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne est tombé à 84,3 en septembre alors qu’il était attendu à 87 par le consensus Reuters. Il s’était élevé à 88,6 en août.
🤝 Situation géopolitique
La semaine a été marquée par un regain de tensions géopolitiques entre la Russie et les pays occidentaux, les deux camps s’accusant mutuellement de sabotage des gazoducs Nord Stream (qui acheminent le gaz russe vers l’Allemagne) après la découverte de fuites importantes en mer baltique. Ces tensions alimentent la crise énergétique en Europe à l’approche de l’hiver.
Par ailleurs, Vladimir Poutine a officialisé l'annexion de quatre régions de l’Est de l’Ukraine, après l’organisation de référendums contestés par la communauté internationale.
📈 Performances
Les craintes de récession et l’augmentation des tensions géopolitiques ont à nouveau pesé sur les actifs risqués, et les actions internationales en particulier qui ont cédé 2,5% sur la semaine.
• En Chine, l'activité manufacturière a progressé de manière inattendue malgré les restrictions mises en place pour lutter contre les résurgences de l'épidémie de coronavirus dans plusieurs grandes villes. En revanche, la consommation a légèrement ralenti sur le mois.
• L'inflation dans la zone euro a enregistré une accélération plus importante qu'attendu en septembre pour atteindre un nouveau plus haut historique. La hausse des prix à la consommation est en effet ressortie ce mois-ci à 10,0% sur un an, après une augmentation de 9,1% en août (tandis que les économistes prévoyaient en moyenne un taux d’inflation à 9,7%). Elle a été particulièrement forte en Allemagne, avec un indice à 10,9% sur un an, contre 5,6% en France où les mesures de soutien prises par le gouvernement ont permis d’atténuer l’impact de la hausse des prix de l’énergie sur les prix consommateurs.
• La semaine a également été marquée par un regain de tensions géopolitiques entre la Russie et les pays occidentaux, les deux camps s’accusant mutuellement de sabotage des gazoducs Nord Stream (qui acheminent le gaz russe vers l’Allemagne) après la découverte de fuites importantes en mer baltique. Ces tensions alimentent la crise énergétique en Europe à l’approche de l’hiver.
Par ailleurs, Vladimir Poutine a officialisé l'annexion de quatre régions de l’Est de l’Ukraine, après l’organisation de référendums contestés par la communauté internationale.
• Les craintes de récession et l’augmentation des tensions géopolitiques ont à nouveau pesé sur les actifs risqués, et les actions internationales en particulier qui ont cédé 2,5% sur la semaine.