Chaque lundi, notre équipe de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?
Source : @Bloomberg LP
🌍 Macroéconomie
- Aux Etats-Unis les indicateurs semblent montrer que la consommation reste extrêmement forte. Ainsi, les ventes au détail ont surpris à la hausse, progressant de 0,7% sur le mois de septembre, alors qu’on n’attendait une hausse limitée à 0,3%. Cela a provoqué des craintes d’inflation et donc de politique monétaire restrictive plus longue que précédemment anticipé.
- La publication de l’évolution de l’indice des prix à la consommation de la zone euro a, comme attendu, traduit un ralentissement. L’indice coeur est ressorti tout à fait en ligne avec les attentes, progressant de 4,5% contre 5,3% le mois dernier, et 4,3% pour l’indice global (prenant en compte l’impact de l’énergie et de l’alimentation) contre 5,2% le mois dernier.
- La Chine a publié un chiffre de croissance annuelle de son PIB en hausse de 4,9% contre 4,4% attendu. Le taux de chômage chinois est quant à lui ressorti sous les attentes à 5% contre 5,2% attendu. Les actions chinoises ont néanmoins affiché des performances fortement négatives sur la semaine.
Banques centrales
- A l’approche de la période précédent la réunion de décision sur la politique monétaire, durant laquelle ils n’ont plus le droit de communiquer, les responsables de la FED ont multiplié leurs interventions publiques. Si Powell a conservé un discours de modération sur la politique monétaire, rappelant la nécessité de suivre l’impact de la politique sur l’économie réelle, plusieurs autres intervenants ont insisté sur la nécessité de maintenir la pression sur l’inflation.
- La BCE se réunit ce jeudi. Un statu quo est attendu sur les taux directeurs.
Performances
- Les actions internationales ont perdu 2,47% sur la semaine dans un contexte géopolitique extrêmement tendu. Ce qui a essentiellement pesé sur la performance des actions, selon nous, est la hausse des taux, les taux 10 ans américains ayant dépassé temporairement les 5% sur la semaine et progressant de 0,3% sur la semaine.
- Dans ce contexte de crainte d’escalade du conflit, les prix du pétrole ont augmenté sur la semaine mais à un rythme plus faible que précédemment avec une hausse limitée à 1,4% sur la semaine.
- A noter que dans un climat global qui pourrait justifier une recherche de « valeur refuge", le dollar a néanmoins reculé face à l’euro de 0,8%.