Chaque lundi, notre Directeur de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?
Source : @Bloomberg LP
Macroéconomie
En Chine, la consommation a progressé à son rythme le plus lent en cinq mois, la hausse des cas de coronavirus et les mesures de confinement ayant pesé sur le sentiment des consommateurs. L'indice PMI des services est en effet tombé à 51,4 en janvier - un plus bas depuis le mois d'août - contre 53,1 en décembre.
Aux Etats-Unis, la hausse des prix a encore accéléré en janvier à 7,5% sur un an, après 7% en décembre, tandis que les analystes s’attendaient à une hausse de 7,2%. L’inflation a notamment été tirée à la hausse par les prix de l’énergie et des produits alimentaires. Les inscriptions hebdomadaires au chômage sont, quant à elles, restées à un niveau faible à 223 000 (vs 239 000 la semaine précédente).
Politiques monétaires
Aux Etats-Unis, les spéculations vont bon train sur l’ampleur du resserrement monétaire attendu par la Banque centrale en mars. Les investisseurs considèrent comme acquis un relèvement d’un quart de point du taux directeurs le mois prochain, tandis que la possibilité d’une hausse d’un demi-point fait son chemin, alors que l’inflation atteint de nouveaux records et que le marché de l’emploi reste vigoureux, tirant les salaires à la hausse.
En zone euro, Christine Lagarde a tenté d’apaiser les craintes lors d’une audition devant le Parlement européen en estimant qu’il n’est pas nécessaire de procéder à un resserrement monétaire trop important alors que l’inflation devrait se stabiliser autour de 2% à moyen terme.
Performances
Les marchés sont restés très volatils cette semaine, sur fond de tensions en Ukraine et d’incertitudes sur la politique monétaire de la FED. Les actions internationales ont clôturé la semaine en baisse de 0,4% et le rendement de la dette américaine à dix ans est brièvement remonté au-dessus de la barre des 2%, son niveau le plus élevé depuis juillet 2019.