Contrairement aux livrets réglementés, les contrats d’assurance-vie ne sont pas tous les mêmes. On estime qu’il en existe plus de 2000 !
Ces contrats peuvent être très différents, mais ils ont un socle commun inscrit dans la loi. Elle définit par exemple :
- La fiscalité de l’assurance-vie : celle qui s’applique aux gains (plus-value), mais aussi celle qui s’applique aux successions
- La possibilité de désigner des bénéficiaires (pouvoir transmettre son argent, éventuellement à une autre personne que ses héritiers)
- Le fonctionnement général du fonds en euros (le support qui garantit le capital)
- etc.
Les nombreux avantages civils, fiscaux et patrimoniaux de l’assurance-vie sont les mêmes pour tous les contrats. Lorsqu'un vendeur les met en avant, gardez en tête qu’ils s’appliquent à tous les contrats d’assurance-vie, pas seulement au sien !
Il existe en revanche des différences parfois majeures entre les contrats : frais, rendements, choix des supports, options... Ces différences peuvent faire la différence entre un bon contrat et un mauvais contrat. Il faut donc être attentif aux bons critères.
Mais avant de commencer à évoquer les critères de choix, un rappel essentiel. Un contrat d’assurance-vie est créé et géré par un couple d’acteurs : l’assureur et le distributeur.
Assureur et distributeur : qui fait quoi ?
L’assureur assure la conservation de l’argent et la gestion administrative du contrat. Il joue le rôle de coffre-fort pour votre argent. C’est en général un mastodonte financier et c’est à lui que vous adressez vos virements ou vos chèques (vos "primes" dans le langage de l'assureur).
Le distributeur a un autre rôle. Il construit le fonctionnement du contrat et ses caractéristiques commerciales en négociation avec l’assureur. Il a généralement le statut de courtier, de conseiller en investissements financiers ou de société de gestion. C’est votre point de contact au quotidien : c’est sur son site que vous retrouverez les informations concernant votre contrat par exemple. Il a besoin de moins de fonds propres que l'assureur : l'important n'est pas tant sa taille que son agilité.
Assureurs et distributeurs sont des professions réglementées et très contrôlées par l’ACPR, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, instance en chage de la surveillance de l'activité des banques et des assurances.
Vous l'aurez compris, un bon contrat doit apporter le meilleur des deux mondes : un assureur solide et un distributeur réactif à vos demandes.
Maintenant que les bases sont posées, entrons dans le vif du sujet : comment choisir son contrat d’assurance-vie ?
Les critères importants pour sélectionner un contrat d’assurance vie
Les frais
Pourquoi évoquer les frais en premier ? Car l’assurance-vie se conserve à long terme : les effets des frais se cumulent donc avec le temps. Puisque les frais grignotent le capital ou amenuisent le rendement, il convient de les réduire au minimum pour faire fructifier au mieux votre épargne.
N’oubliez pas que le rendement futur de votre assurance-vie n’est pas connu, mais les frais le sont.
Il existe plusieurs types de frais.
Les frais d’entrée sont généralement nuls sur les contrats en ligne. Certains contrats souscrits auprès d’un conseiller en gestion de patrimoine (CGP) ont des frais d’entrée, ils forment alors une partie de la rémunération du conseiller, au titre de sa prestation de conseil. Ils sont négociables.
Les frais sur unités de compte sont ceux qui pèsent le plus à long terme. Pour mémoire, les unités de compte sont les supports non garantis en capital d'un contrat d'assurance-vie. Puisque ces frais sont récurrents, ils ralentissent l’effet boule de neige, la composition des intérêts. Ils se composent de deux parties : les frais propres à l’assureur, au titre de la conservation des unités de compte, et les frais des unités de compte elles-mêmes, au titre de la gestion financière.
Par exemple :
- L’assureur facture en général entre 0,50 % et 1 % par an sur les unités de compte,
- Pour les unités de compte, l’éventail des tarifs pratiqués est très large : la borne basse se situe autour de 0,10% pour certains ETF (trackers), et la borne haute autour de 3 %, 4 %, voire 5% pour les fonds actions les plus gourmands.
Les fonds investis en actions ont des frais assez opaques, il faut parfois fouiller pour découvrir le montant des frais réellement facturés car seuls les frais fixes annuels sont mis en avant. Il peut exister des frais sur la performance positive, voire des scandaleuses commissions de mouvement (ce qui, évidemment, ne laisse plus grand-chose à l’investisseur).
Enfin, il existe des frais de versement de rente, au cas où vous décideriez de demander une sortie en rente viagère, ce qui revient à aliéner le capital au profit de l’assureur en échange du versement d’une rente mensuelle. Ce n’est pas forcément utile : si vous êtes comme la majorité de la population, vous opterez plutôt pour la sortie en capital de votre contrat, c’est-à-dire progressivement, avec des rachats partiels (le capital n’est jamais bloqué).
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il y a forcément des frais. Chercher à les réduire permet souvent de réaliser une bonne affaire : ne payez pas des frais qui ne font que pénaliser la performance !
Faites les bons choix dès le début, car il est très rare que les intermédiaires baissent spontanément les frais en cours de vie d’un contrat.
La diversité et la qualité des supports financiers proposés
En assurance-vie multisupport, vous pouvez répartir votre épargne sur le fonds en euros (garanti en capital mais au rendement modeste) et sur des unités de compte, potentiellement plus rémunératrices mais non garanties en capital, car leur évolution dépend des marchés financiers.
Le panel d’unités de compte disponibles dépend de la sélection réalisée par le courtier et l’assureur. Cette sélection peut évoluer dans le temps, au fil des changements de fonds (nouveaux fonds, fermetures, fusions…), mais aussi des référencements et déréférencements décidés par le courtier et l’assureur.
Les réseaux bancaires ou assurantiels proposent généralement uniquement des unités de compte adossés à des fonds maison (OPCVM, SICAV... gérés par la banque), ce qui crée un problème de conflit d’intérêt pointé du doigt par l’Autorité des Marchés Financiers, car le client devient captif dans l’écosystème de la banque ou de l’assureur.
Les contrats d’assurance-vie distribués sur internet et par des conseillers en gestion de patrimoine indépendants sont souvent en architecture ouverte, avec du choix en dehors des produits “maison”. Mais en matière d’unités de compte, il faut surtout regarder la qualité plutôt que la quantité. Ne vous laissez pas aveugler par une offre qui propose des milliers d’unités de compte si toutes sont chargées de frais ou peu performantes...
Évitez aussi de choisir sur la base de performances passées : elles ne présagent pas du futur, les marchés financiers fonctionnent par cycles...
L’essentiel est que la sélection corresponde à vos besoins. Selon votre choix patrimonial, vous pourrez être amené à choisir un contrat qui comporte des SCPI, des fonds actifs, des ETF…
Découvrez le projet qui vous ressemble
La qualité de la relation avec les clients
Le courtier et l’assureur seront vos interlocuteurs à des moments clé de votre vie.
Changement d’adresse, changement de clause bénéficiaire, demande de conseil… Ils auront aussi à intervenir en cas de décès, pour transmettre le patrimoine aux personnes que vous avez désignées.
Il est essentiel qu’ils soient réactifs : le courtier, qui est votre interlocuteur au quotidien, doit répondre efficacement à vos demandes, et, le cas échéant, obtenir la meilleure qualité de service de la part de l'assureur.
Certes, il est difficile de se faire un avis sur la qualité d'un service sans l’avoir testé. Les témoignages sur internet pourront vous donner une première idée. Vous constaterez que les clients de contrats d’assurance-vie “internet” semblent généralement plus satisfaits que ceux des réseaux bancaires ou d’assurance, pour lesquels assureur et distributeur font partie de la même maison.
Le fonds en euros
Autrefois les épargnants plaçaient majoritairement sur le fonds en euros de leur contrat d’assurance-vie. C’était une excellente idée : sa rémunération était élevée, parfois proche de ce que l’on pouvait raisonnablement attendre d’un investissement en actions alors même que le capital était garanti.
Le beurre et l’argent du beurre ! Pourquoi s’ennuyer à prendre du risque alors que l’on avait le fonds en euros ?
Aujourd’hui, les choses ont changé. Le fonds en euros ne peut plus fournir de rendement élevé. Il n’est plus à utiliser comme moteur de performance, mais comme support d’attente ou de stabilisation du patrimoine.
Cependant, il est toujours intéressant de regarder la qualité du fonds en euros. Observez alors ses frais annuels (à minimiser) et ses réserves, (qui sont un meilleur indicateur des rendements futurs que les performances passées).
Depuis quelques années, différents types de fonds en euros existent. Certains ont un biais immobilier marqué. Ils visent un rendement moyen plus élevé, mais avec de potentiels à-coups. D’autres ne garantissent qu’une partie du capital (typiquement, 98 % plutôt que 100 %) en échange d’un espoir de rendement supérieur.
Vous ne placerez probablement qu’une minorité de votre argent sur le fonds en euros : c’est un critère de choix moins important que ceux présentés précédemment.
Le style de gestion
Gestion pilotée, gestion conseillée, gestion libre...
L’assurance-vie est une enveloppe de placement très flexible.
Vous pouvez opter pour plusieurs modes de gestion : une gestion libre (vous choisissez vous-même vos supports et rééquilibrez votre portefeuille dans le temps), ou une gestion pilotée (vous donnez mandat à un spécialiste pour effectuer ces opérations).
Certains contrats ne proposent que de la gestion libre, d’autres que de la gestion pilotée, d’autres vous laissent le choix.
Quelle que soit votre préférence, vous serez généralement mieux loti avec un contrat spécialisé.
Si vous optez pour une gestion pilotée, souscrivez un contrat qui ne propose que la gestion pilotée. En effet, la gestion pilotée proposée sur un contrat trop généraliste est souvent moins transparente et plus coûteuse, du fait de l’empilement des intermédiaires (le courtier mandate généralement un prestataire pour réaliser la gestion...).
Dans tous les cas, intéressez-vous alors aux frais du gérant et à sa philosophie de gestion.
Assurez-vous de bien comprendre la stratégie et les marges de manœuvre du gérant : laisser le volant à un professionnel n’exclut pas le contrôle !
Quid des options de gestion ?
Certains contrats en gestion libre proposent des options de type “sécurisation des plus-values”, “stop loss”, etc.
À moins d’avoir des besoins très spécifiques, ces options de gestion sont souvent inutiles, voire néfastes (surtout si elles sont payantes !). Elles conduisent à l’hyperactivité et empêchent de garder une vision à long terme. Pour réussir ses investissements, il faut surtout être régulier, idéalement investir progressivement (ce qui est faisable sur tous les contrats).
Et les palmarès de la presse ?
Chaque année, les magazines financiers attribuent des récompenses aux contrats qu’ils jugent les meilleurs.
Leur travail est assez pertinent pour filtrer les mauvais contrats et pour sélectionner les bons : vous pouvez vous servir de leur sélection comme d’un premier tri.
Cependant, gardez en tête que ces palmarès sont souvent thématiques : il en existe pour les contrats les plus innovants, ceux avec le plus de SCPI, les meilleures gestions pilotées…
Veillez donc à ce que la sélection corresponde à votre propre cahier des charges.
Enfin, ne prenez pas leur sélection pour argent comptant : c’est un moyen de découvrir l’état du marché, mais vous devez tout de même étudier un minimum les contrats ensuite !
Quelques mots sur le contrat d’assurance-vie Yomoni Vie
Maintenant que vous connaissez les critères pour choisir le meilleur contrat d’assurance-vie, voici comment se positionne Yomoni.
Le contrat Yomoni Vie propose une gestion pilotée à base d’ETF sans frais d’entrée, et aux frais annuels de 1,6% maximum tout compris par an, répartis entre :
- 0,60% pour l’assureur
- 0,70% pour Yomoni
- 0,30% maxi pour les supports ETF
Chez Yomoni, la gestion est pilotée (gestion sous mandat), construite sur la base d’un profil d’investisseur déterminé à l’ouverture du contrat et que vous pouvez faire évoluer dans le temps.
Chaque profil correspond à un niveau de risque et à une allocation stratégique cible, autour de laquelle de légères déviations sont autorisées pour tenir compte du contexte macroéconomique. Le gérant n’utilise que des ingrédients très simples : des ETF et le fonds en euros, afin de minimiser les coûts et de préserver la performance.
Côté satisfaction clients, le mieux est de consulter les avis à propos de Yomoni sur Trustpilot ou les avis Google Yomoni.
Enfin, Yomoni a été en 2020 la société de gestion la plus récompensée par la presse (les prix et performances passées ne peuvent préjuger du futur, bien évidemment).
Choisir la meilleure assurance-vie ne tient plus qu’à vous désormais !
Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour faire un choix éclairé.
Rappelez-vous qu’il n’existe pas un meilleur contrat : le meilleur est celui qui répond à vos besoins au meilleur coût !
Vous avez un projet d'investissement ?
En quelques minutes, vous détaillez votre projet et nous vous proposons une solution adaptée à votre profil d'investisseur.
Les supports d’investissement présentent des risques de perte en capital.
Les unités de compte sont des supports d'investissement présentant un risque de perte en capital. Les ETF sont des produits financiers dont le cours peut évoluer à la hausse comme à la baisse, ils ne sont pas garantis en capital et leurs performances passées ne présagent pas de leurs performances futures.