De nombreux clients nous demandent comment nous traitons les dividendes versés par les sociétés dans lesquelles leurs fonds sont investis, et s’ils en perçoivent la totalité ou une partie seulement. Certains d’entre eux ont peut-être eu la mauvaise expérience de voir la performance d’un fonds dans lequel ils étaient investis comparée à celle d’un indice de référence calculé sans tenir compte des dividendes versés… Cette pratique, autrefois couramment utilisée, est (heureusement) en voie de disparition... Mais, dans le doute, lorsque vous réalisez un investissement dans un OPCVM, assurez-vous que son indice de référence est calculé dividendes réinvestis, c’est-à-dire en tenant compte des dividendes qui ont été versés sur la période de comparaison.
La performance d’un fonds ayant pour vocation de battre (ou répliquer) la performance du CAC 40, par exemple, doit être comparée à la performance du CAC 40 à laquelle il est nécessaire d’ajouter le rendement global des dividendes versés par les sociétés composant l’indice. Et la différence est loin d’être négligeable ! Sur cinq ans en effet, le CAC 40 a progressé en moyenne de 5,3 % par an. Mais si vous y ajoutez les dividendes versés pendant cette période, sa performance s’élève à 8,7 % par an en moyenne !
Il faut toutefois ne pas oublier de prendre en compte la fiscalité appliquée aux dividendes selon le pays de domiciliation du fonds et celle des sociétés émettrices. Un fonds domicilié en France investi en actions françaises, par exemple, se verra appliquer un taux d’imposition de 30 % sur tous les dividendes versés, et pourra être comparé à un indice calculé dividendes réinvestis nets d’impôts. Cette comparaison peut s’avérer plus compliquée lorsque la fiscalité du pays de domiciliation du fonds diffère de celle des sociétés dans lequel il est investi. Un fonds investi en actions françaises mais domicilié en Irlande, par exemple, aura un taux d’imposition sur les dividendes versés plus avantageux (15 %) et devrait avoir une performance supérieure. Ce levier fiscal est d’ailleurs souvent utilisé par les gérants d’ETF pour améliorer leurs performances.
Chez Yomoni, vous êtes naturellement garantis de toucher la totalité des dividendes nets versés par les titres composant les ETF (ou fonds indiciels) que vous détenez. Nous privilégions les fonds qui capitalisent, c’est-à-dire dont les gérants réinvestissent eux-mêmes dans le fonds les dividendes perçus. Ce n’est donc pas parce qu'un ETF ne vous a distribué aucun dividende que vous n’en avez touché aucun ! Cela signifie tout simplement qu’il a directement été réinvesti par le gérant de l’ETF. Lorsque nous investissons dans un fonds qui, lui, distribue les dividendes perçus, le résultat sera exactement le même pour vous puisque nous réinvestissons immédiatement les dividendes versés par le fonds. La seule différence vient donc de l’entité qui a réinvesti le dividende (le gérant du fonds ou Yomoni), que l’écriture soit visible ou non sur votre compte. La performance de tous les fonds que vous détenez peut naturellement être comparée à des indices qui prennent en compte les dividendes versés (nets d’impôts).
Le raisonnement est exactement le même pour les obligations. Qu’elles soient privées (obligations d’entreprise) ou publiques (bons du Trésor), les obligations versent des coupons qui correspondent aux intérêts versés par les émetteurs à leurs créanciers. La totalité de ces intérêts sont réinvestis (après impôts), directement ou indirectement selon le type de part que nous avons souscrit pour vous (capitalisante ou distribuante). Là encore, nous privilégions les fonds qui capitalisent, car cela facilite notre processus opérationnel.
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