Une fin d’année en fanfare
Le mois de décembre a été marqué par une nouvelle accélération des marchés d’actions, qui ont terminé l’année 2019 sur leurs plus hauts historiques. Au final, les actions internationales affichent une performance proche de 30% sur l’année, effaçant très largement les pertes enregistrées en 2018. Les Etats-Unis ont à nouveau surperformé le reste du monde l’an passé, tandis que les pays émergents s’affichent en queue de peloton avec des performances supérieures à 20% tout de même.
Sur le plan sectoriel, c’est le secteur de la technologie qui surperforme largement le marché avec une hausse de plus de 50%, alors que le secteur de l’énergie ne progresse que de 15%. Dans cet environnement très favorable aux actifs risqués, les obligations européennes ont poursuivi leur repli, dans des proportions cependant limitées. Sur l’ensemble de l’année 2019, la classe d’actifs obligataire européenne enregistre une hausse de près de 6%.
Ces performances du mois de décembre reflètent la poursuite des tendances perceptibles depuis l’automne concernant l’environnement fondamental. Les indicateurs macroéconomiques ont en effet continué de signaler une stabilisation, voire une légère amélioration pour certaines zones, de la croissance économique. D’autre part, les négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis ont connu des avancées significatives, avec la perspective de la signature d’un premier accord partiel au début de l’année 2020. Les élections britanniques ont également conduit à une certaine clarification de la situation politique outre-Manche, ouvrant la perspective de progrès dans les discussions sur la mise en œuvre du Brexit.
Dans ce contexte, nous n’avons pas modifié le positionnement des portefeuilles qui conservent un biais modérément agressif. Les actions demeurent la classe d’actifs privilégiée, au détriment des obligations, et sont surpondérées de 5% dans les portefeuilles équilibrés. Au sein de la classe d’actifs actions nous maintenons également un biais légèrement pro-cyclique en privilégiant les secteurs de la technologie et de la consommation cyclique. Le secteur immobilier reste favorisé, dans un contexte de taux d’intérêt durablement bas. Au sein de la classe d’actifs obligataire, nous maintenons enfin un biais légèrement sous-sensible en duration.