Les 3 freins qui peuvent empêcher les Français de divorcer ? Le manque d’argent à 49 %, les liens/souvenirs à 47 % ou la peur de rester seul à 40 %
Yomoni a mené l’enquête auprès de 2165 personnes afin d’avoir un éclairage sur les aspects financiers des divorces. Aussi bien sur les coûts, mais également sur d’autres problématiques comme le manque d’argent pouvant freiner une séparation ou l’impact d’un changement radical de statut financier en devenant riche.
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En France, les perceptions autour du coût des divorces ne correspondent pas toujours à la réalité. Les Français surestiment souvent les dépenses liées à ces procédures, pensant qu'elles sont bien plus coûteuses qu'elles ne le sont en réalité. Par exemple, un divorce par consentement mutuel, souvent considéré comme moins onéreux, est estimé à un prix supérieur à sa moyenne réelle.
Malgré cette perception erronée des coûts, une tendance claire se dégage : les divorces à l'amiable, par consentement mutuel, sont largement préférés par toutes les générations. Cette méthode de séparation semble être privilégiée en raison de sa simplicité et de son coût potentiellement moindre.
Pourtant, même avec cette volonté de divorcer, certains facteurs peuvent retenir les couples ensemble. Le manque d'argent, les liens émotionnels et la peur de la solitude sont des obstacles courants cités par les sondés.
Enfin, l'impact de la richesse sur la décision de divorce est notable. Près de la moitié des Français envisagerait de se séparer pour changer de vie s'ils devenaient soudainement riches. Cette tendance, bien que partagée par toutes les générations, semble plus marquée chez les Français plus âgés.
Dans l'ensemble, ces résultats soulignent les défis financiers et émotionnels associés aux divorces en France, tout en mettant en lumière les perceptions contrastées et les motivations sous-jacentes des individus face à cette réalité sociale.
Des procédures totalement surcotées
À la question « Selon vous, quel est le coût d'un divorce (par personne) ? », les Français, toutes générations confondues, sont loin d’avoir le montant exact. En effet, pour un divorce contentieux par procédure judiciaire (rupture, faute ou altération du lien conjugal), près de 35 % des Français pensent qu’il faut débourser entre 8 000€ et 10 000€ alors qu’en moyenne ce type de procédure se situe entre 2 000€ et 8 000€.
Pour les divorces par consentement mutuel, même constat. Plus de 34 % des personnes interrogées estiment le coût compris entre 6 000€ et 8 000€ alors qu’il est beaucoup plus économique et varie entre 1 000€ et 4 000€.
Divorcer… Mais comment ?
Sur la procédure à mettre en place pour se séparer, toutes les générations semblent être en accord.
En effet, toutes privilégient le divorce par consentement mutuel, autrement dit la séparation à l’amiable à plus de 60 %. Une décision plus affirmée au sein de la Génération Z avec 68 % de représentativité que pour les Baby-boomers avec seulement 54 %.
Et si on restait ensemble ?
Même si rien ne va plus, certains facteurs peuvent également obliger un couple à rester ensemble.
Ainsi, pour 49 % des Français, c’est le manque d’argent qui peut contraindre à se retenir de divorcer.
Juste devant l’importance des liens et des souvenirs tissés à deux à 47 % ainsi que la peur de rester seul à 40 %.
Les 3 freins au divorce pour :
- La Génération Z : Le manque d'argent, les éventuelles répercussions (harcèlement, agression, etc.) et les liens/souvenirs.
- La Génération Y : Les liens/souvenirs, le manque d'argent et la solitude.
- La Génération X : Les liens/souvenirs, l’âge et la solitude.
- Les Baby-boomers : L’âge, la solitude et les liens/souvenirs.
Heureux au jeu, malheureux en amour ?
Certains clichés ont la vie dure… et risquent bien de durer !
En effet, presque 1 Français sur 2 (47 %) avoue qu’il aurait envie de divorcer pour changer de vie s’il devenait subitement très riche ! Et cette vénalité se retrouve au sein de toutes les générations !
Ainsi, plus de 51 % des personnes issues de la Génération X seraient capables de quitter leur moitié après avoir gagné au loto. Les personnes les moins immorales sont celles de la Génération Z avec seulement ; mais tout de même ; 43 % de représentativité. À noter également que plus de 15 % des Français n’osent pas se prononcer sur cette question. Ce qui en soit est une réponse intéressante également…