Pour 83 % des Français il est nécessaire d’épargner avant un mariage
L’argent fait la réussite d’un mariage pour 71 % des Français
Paris, le 18 juin 2024
Avec les beaux jours, les mariages fleurissent à travers toute la France.
Yomoni, leader de la gestion d’épargne en ligne, a donc mené l’enquête pour savoir si, en 2024, l’argent prenait une place de plus en plus ou de moins en moins importante lors de l’union de deux amoureux.
⏱️ Résumé 1min top chrono
Le mariage est perçu comme un événement magnifique, mais pour une majorité des Français, l'argent joue un rôle crucial dans sa réussite. Environ 71 % considèrent le budget comme très important, avec une majorité pensant qu'il est totalement essentiel. En moyenne, un mariage avec une centaine d'invités coûte 12 000 €, mais beaucoup estiment qu'il faudrait entre 15 000 € et 25 000 € pour un beau mariage. L'épargne pour le mariage est également courante, 83 % des Français ayant prévu ou prévoyant de mettre de l'argent de côté. Se marier sans argent semble difficile pour 59 % des répondants. En outre, 35 % des Français seraient incapables d'épouser quelqu'un de désargenté. Enfin, la tradition de la dot persiste, avec 35 % estimant que la famille de la mariée devrait payer le plus pour le mariage.
Mariage onéreux, mariage heureux ?
Unir deux êtres qui s’aiment est un événement magnifique. Cependant, il semble que pour une très grande majorité des Français, l’amour ne soit pas le seul facteur de la réussite d’un mariage. En effet, plus de 71 % considèrent que le budget est un élément très important pour son succès. Dans le détail, 43 % le pensent totalement et 28 % seulement en partie. Uniquement 29 % estiment que l’argent ne fait pas la réussite d’un mariage.
Un budget de 12 000€ ou bien de 20 000 € ?
Il n’existe pas de budget fixe pour un mariage et dépend de la condition financière de chaque couple. Cependant, une union qui rassemble une centaine de convives revient en moyenne à 12 000 €.
En revanche, les Français ont une autre opinion si on leur demande leur avis sur le montant à dépenser pour organiser un beau mariage. En effet, le budget serait compris entre 15 000 € et 25 000 € pour 1 Français sur 2 (48 %).
Se marier rime avec épargner
Un fait qui met tout le monde d’accord, c’est celui de mettre de l’argent de côté pour le mariage.
Ainsi, 83 % des Français avaient prévu ou prévoient d’épargner pour se marier. Dans le détail, 62 % sont totalement convaincus de la nécessité de prévoir en amont un budget et 21 % seulement en partie.
Pas de mariage sans le sou ?
À la question « Seriez-vous capable de vous marier sans argent ? », seulement 33 % des Français répondent « oui ». Ainsi, près de 59 % des répondants avouent qu’ils ne peuvent pas envisager l’organisation d’une union sans un budget conséquent.
D’amour et d’eau… tiède ?
Même constat pour ce qui est de se marier avec une personne qui ne possède pas beaucoup d’argent.
Car si 41 % des Français déclarent qu’ils seraient absolument capables d’épouser quelqu’un de désargenté, il est surprenant de constater que 24 % n’osent pas se prononcer sur cette question et que 35 % seraient incapables de le faire.
Des restes de dot ?
Historiquement depuis le XIIe siècle, il était d’usage que la famille de la mariée apporte des biens à son futur époux. En 2024, il semble que, si le mot a disparu, la pratique de la dot soit encore bien ancrée dans les esprits puisque 35 % des Français estiment que c’est du côté de la femme que le mariage doit être le plus payé. Ainsi, plus de 9% pensent que c’est la mariée qui doit dépenser le plus pour l’organisation de l’évènement et plus de 26 % que c’est à la famille de la mariée de le faire.
*Méthodologie : Enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1 105 personnes résidant en France, âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne en juin 2024 à partir du panel de répondants BuzzPress (27 200 personnes en France sondées électroniquement par email et sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn). Réponses compilées et pondérées en fonction de quotas préétablis visant à assurer la représentativité de l'échantillon et afin d’obtenir une représentativité de la population visée. Toutes les pondérations s'appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’INSEE.