Paris, le 4 novembre 2024
A l’occasion de la Journée Mondiale de l’épargne du 31 octobre, Yomoni, leader de la gestion d’épargne en ligne, a mené une enquête auprès de 4 523 personnes représentatives de la population française, afin de savoir si les Français avaient conscience (ou pas) de l’importance et de la nécessité de mettre de l’argent de côté pour leurs vieux jours.
« La journée mondiale de l’épargne existe depuis 1924. Pourtant, force est de constater que 100 ans plus tard, beaucoup de français n’ont pas encore intégré l’effort d’épargne dans leur quotidien. Comment l’expliquer ?
Est-ce par choix, par contrainte financière ? Le lifestyle a-t-il pris le pas sur la sécurité financière ?
Nous avons voulu explorer ce qui pousse (ou pas) les Français à dépenser davantage au détriment de l’épargne », a commenté Tom DEMAISON, Directeur Communication de Yomoni.
Les Français sous pression… sociale ?
Restaurants, mode vestimentaire, voyages ou loisirs coûteux,… Les Français sont-ils poussés à dépenser plus pour maintenir une certaine image d’eux-mêmes ou un style de vie ? Pour 73 %, la réponse est « oui » !
Cependant, tous n’ont pas la même attitude. 42 % avouent dépenser très souvent au-delà de leurs moyens et 31 % ont parfois ce réflexe. Seulement 27 % des Français déclarent qu’ils se fichent éperdument des comparaisons sociales et ne se mettraient pas en difficultés financières pour cette raison.
Un choix de vie ou une contrainte sociale ?
On pourrait croire que dépenser de l’argent est un acte personnel. Pourtant, il semble que plus de 56 % des Français se sentent obligés de vivre au-dessus de leurs moyens dans un but bien précis : se sentir acceptés par les autres. Cette forme de contrainte sociale occasionne un stress supplémentaire aux Français.
Pour les 44 % restants, vivre au-dessus de leurs moyens financiers reste un mode de vie agréable et qui ne leur pose aucun souci.
Un budget « social » de combien ?
Pour maintenir un certain style de vie, près de 36 % des Français sont capables de dépenser entre 10 et 30 % de leur budget. La deuxième proportion la plus forte concerne 32 % des répondants qui ne s’octroient pas plus de 10 % de leurs finances. Enfin, 15 % peuvent dépasser les 30 % et 17 % ignorent totalement combien ils sont capables de dépenser pour atteindre cette image sociale escomptée.
A découvert… mais avec style !
Toutes les dépenses occasionnées pour atteindre un certain style de vie engendrent malheureusement des difficultés financières et des découverts bancaires pour 88 % des Français ! Un chiffre effarant mais qui dans le détail montre fort heureusement une certaine retenue. Ainsi, plus de 41 % ne sont en difficultés qu’occasionnellement, quand 26 % le sont chaque trimestre et même tous les mois pour 21 %.
YOLO ou pas YOLO ?
Plus de 55 % des Français préfèrent épargner plutôt que de vivre pleinement l’instant présent, et sont bien loin d’être à l’image du phénomène YOLO (You Only Live Once). Dans ce cas de figure, ce sont surtout les jeunes de la génération Z qui à plus de 32 % ont décidé d’arrêter d’épargner pour profiter de la vie alors que la génération Y n’est qu’à 15 %, la génération X à 12 % et les baby-boomers à 6 %. Ceux qui ne sont pas encore passés à l’acte mais qui y pensent beaucoup sont les personnes de la génération Y avec 34 % de représentativité.
Des raisons très divergentes
Pour les 16 % de personnes qui ne mettent pas d’argent de côté régulièrement, 43 % ont comme raison principale le manque de revenus. Pour 29 %, l’acte est vraiment idéologique et préfèrent profiter de la vie au présent sans se soucier de l’avenir. Enfin, 28 % ne pensent tout simplement pas à épargner et sont pris dans le tourbillon de leur quotidien.
Des proches pesants à 73 %
Les personnes adeptes du « carpe diem » posent également des soucis à leur entourage.
En effet, 37 % avouent subir une certaine pression de la part de leurs proches, qui les poussent à mettre de l’argent de côté pour préparer leur avenir. 36 % ressentent occasionnellement cette tension et 27 % jamais.
*Méthodologie : Enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 4 523 personnes résidant en France, âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne en octobre 2024 à partir du panel de répondants BuzzPress (27 500 personnes en France sondées électroniquement par email et sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn). Réponses compilées et pondérées en fonction de quotas préétablis visant à assurer la représentativité de l'échantillon et afin d’obtenir une représentativité de la population visée. Toutes les pondérations s'appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’INSEE.