Olivier Malteste, expert en investissements chez Yomoni, était récemment l'invité de BFM Business pour analyser l'impact des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine sur les marchés financiers mondiaux. Une intervention qui illustre l'expertise de Yomoni sur les enjeux macroéconomiques qui influencent votre épargne.
Un éclairage précis sur la guerre commerciale sino-américaine
Dans un contexte de négociations tendues entre les deux premières puissances économiques mondiales, Olivier Malteste a apporté un regard précis et pédagogique sur la situation actuelle. Il a notamment mis en lumière l'ampleur de la transformation du paysage commercial international depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir :
"Aujourd'hui on est à vingt-sept pour 100, c'est l'estimation qu'ils ont globalement de taux de douane. Alors ça ne nous parle peut-être pas beaucoup, mais avant Donald Trump, on était à 2.7. Donc aujourd'hui, on est déjà à 10 fois plus, alors qu'une grosse partie de ce qu'il avait annoncé a été repoussée jusqu'à début juillet."
Cette analyse chiffrée permet de mesurer concrètement l'impact de cette politique protectionniste sur les échanges commerciaux mondiaux.
Les marchés obligataires comme signal d'alerte
L'un des points les plus pertinents de l'intervention d'Olivier Malteste concerne le rôle des marchés financiers dans la modération des décisions politiques. Il a souligné que ce sont principalement les marchés obligataires, et non les marchés actions, qui ont influencé les décisions de l'administration américaine :
"Ce qui a rappelé Donald Trump à la dure réalité des marchés, c'est effectivement les taux et la vitesse à laquelle les taux longs ont monté. [...] C'est surtout les taux longs qui l'inquiètent plus que les taux courts et c'est vraiment les taux longs sur lesquels les marchés ont vraiment le pouvoir."
Notre expert souligne ainsi un mécanisme fondamental : face à l'incertitude générée par les tensions commerciales, les taux d'intérêt à long terme augmentent, rendant plus coûteux le financement de la dette américaine. Une contrainte économique que même l'administration la plus protectionniste ne peut ignorer.
Investir comporte des risques, y compris un risque de perte en capital.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.