⏱️Explications 3 minutes top chrono
Depuis début octobre, nombre de nos clients nous interrogent sur l’impact du conflit entre Israël et la Palestine. Le premier impact a été observé sur le marché du pétrole : on a observé une hausse des prix du pétrole relativement importante mais cela n’a été que temporaire, sur une courte période de temps.
Lorsque l’on observe les marchés actions sur le mois d’octobre, on voit une forte baisse qui est de l’ordre de 3% qui fait suite à deux mois (août et septembre) difficiles sur les marchés actions. Ainsi, on pourrait conclure qu’il y a un lien avec le conflit entre Israël et la Palestine mais ce n’est pas du tout notre analyse.
Selon notre équipe de gestion, cette baisse du marché a été paradoxalement portée par une trop bonne santé de l’économie américain qui laissait redouter une politique des banques centrales beaucoup plus agressive.
Depuis deux ans, on observe des hausses de taux relativement importantes dans le but de contenir l’inflation, et de faire baisser ce niveau d’inflation. D’ailleurs, le 1er novembre, la Réserve Fédérale s’est réunie et a annoncé un statut quo sur les taux. Leur discours très conciliant exprimait que, étant donné les niveaux de taux actuels sur les marchés financiers, il n’était pas nécessaire d’en faire plus et qu’à priori l’inflation devait revenir rapidement dans une zone confortable. Cela a provoqué une détente sur les marchés actions : entre fin octobre et début novembre, on a observé un rebond de presque 5,5% sur le marché des actions.
Indépendamment du drame humain que représente ce conflit entre Israël, la Palestine et le Hamas, l’impact sur les marchés financiers est très limité à ce stade. Les marchés financiers estiment que le conflit restera vraiment localisé, et qu’il y a ainsi très peu de risque qu’il y ait un embrasement de la zone qui pourrait conduire à une hausse beaucoup plus marquée du prix du pétrole, à une baisse des marchés actions et un sentiment d’aversion au risque. Aujourd’hui, c'est un “scénario du pire” et rien ne pousse les marchés à le considérer comme probable
Le point fondamental à garder en tête lorsque l’on investit sur les marchés financiers, c’est que c’est un investissement à long terme. Gardez en tête votre horizon d’investissement. Vous trouverez toujours des bonnes raisons pour vous inquiéter à différer ou à stopper vos investissements, néanmoins ce qui compte, c’est d’épargner régulièrement et surtout à horizon long, comme nous avons pu le constater au cours des crises rencontrées ces 30 dernières années.
Gardez en tête que les performances passées ne préjugent pas des performances futures.