Le récap de la semaine du 27 février au 3 mars
Chaque lundi, notre équipe de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?
Source : @Bloomberg LP
🌍 Macroéconomie
- En Chine, l'activité a continué à accélérer en février, aussi bien dans les services que dans l'industrie. L'indice PMI manufacturier s'est en effet établi à 52,6 (contre 50,1 le mois précédent), tandis que celui des services a progressé de 54,4 en janvier à 56,3 ce mois-ci.
- En zone euro, le taux d'inflation annuel a reculé en février pour le quatrième mois consécutif, à 8,5%, après 8,6% en janvier, mais la baisse est moins forte que prévu en raison notamment des tarifs élevés de l'alimentation qui ont progressé de 15% sur un an. Les analystes s'attendaient en effet à une baisse plus marquée à 8,2%.
--> la décrue de l'inflation est très progressive
- Aux Etats-Unis, l'indice ISM des services du mois de février est resté nettement au-dessus du niveau de 50, confirmant l'accélération de l'activité dans ce secteur.
💶Politiques monétaires
- Christine Lagarde a déclaré que les hausses de taux pourraient continuer au-delà du mois de mars, sans s’engager toutefois sur l’ampleur du relèvement. A ce stade, elle juge « impossible » d’estimer le nombre de tours de vis nécessaires pour juguler l’inflation.
- Raphael Bostic, le président de la Fed d’Atlanta, s’est prononcé de son côté en faveur de relèvements « lents et constants » de 0,25% des taux d’intérêt, avant une pause vers l’été afin de limiter les risques pour l’économie.
--> décalage des politiques monétaires avec une pause en vue aux Etats-Unis (même si la date fait débat) vs une politique monétaire qui devrait rester restrictive en zone euro pendant quelques mois encore
📈Performances
Les bons chiffres macroéconomiques ont profité aux actions internationales qui ont progressé de 1,9%, malgré les tensions qui persistent sur les taux. Les investisseurs sont en effet portés par l'espoir que la reprise économique pourrait amortir le choc des hausses des taux des banques centrales.
💡
À retenir :
En Chine, l'activité a continué à accélérer en février, aussi bien dans les services que dans l'industrie.
En zone euro, le taux d'inflation annuel a reculé en février pour le quatrième mois consécutif, à 8,5%, après 8,6% en janvier, mais la baisse est moins forte que prévu en raison notamment des tarifs élevés de l'alimentation qui ont progressé de 15% sur un an.
Aux Etats-Unis, l'indice ISM des services du mois de février est resté nettement au-dessus du niveau de 50, confirmant l'accélération de l'activité dans ce secteur.
Christine Lagarde a déclaré que les hausses de taux pourraient continuer au-delà du mois de mars, sans s’engager toutefois sur l’ampleur du relèvement. A ce stade, elle juge « impossible » d’estimer le nombre de tours de vis nécessaires pour juguler l’inflation.
Raphael Bostic, le président de la Fed d’Atlanta, s’est prononcé de son côté en faveur de relèvements « lents et constants » de 0,25% des taux d’intérêt, avant une pause vers l’été afin de limiter les risques pour l’économie.
Les bons chiffres macroéconomiques ont profité aux actions internationales qui ont progressé de 1,9%, malgré les tensions qui persistent sur les taux. Les investisseurs sont en effet portés par l'espoir que la reprise économique pourrait amortir le choc des hausses des taux des banques centrales.
En Chine, l'activité a continué à accélérer en février, aussi bien dans les services que dans l'industrie.
En zone euro, le taux d'inflation annuel a reculé en février pour le quatrième mois consécutif, à 8,5%, après 8,6% en janvier, mais la baisse est moins forte que prévu en raison notamment des tarifs élevés de l'alimentation qui ont progressé de 15% sur un an.
Aux Etats-Unis, l'indice ISM des services du mois de février est resté nettement au-dessus du niveau de 50, confirmant l'accélération de l'activité dans ce secteur.
Christine Lagarde a déclaré que les hausses de taux pourraient continuer au-delà du mois de mars, sans s’engager toutefois sur l’ampleur du relèvement. A ce stade, elle juge « impossible » d’estimer le nombre de tours de vis nécessaires pour juguler l’inflation.
Raphael Bostic, le président de la Fed d’Atlanta, s’est prononcé de son côté en faveur de relèvements « lents et constants » de 0,25% des taux d’intérêt, avant une pause vers l’été afin de limiter les risques pour l’économie.
Les bons chiffres macroéconomiques ont profité aux actions internationales qui ont progressé de 1,9%, malgré les tensions qui persistent sur les taux. Les investisseurs sont en effet portés par l'espoir que la reprise économique pourrait amortir le choc des hausses des taux des banques centrales.