Maxime vient de soutenir sa thèse de doctorat en médecine : il est officiellement médecin !
Désormais inscrit au Conseil de l’Ordre, il envisage de devenir salarié d’un hôpital pendant quelques années avant de s’installer en libéral… pourquoi pas dans sa région natale, la Bretagne. Il ferait alors des remplacements le temps de trouver un cabinet à racheter.
Maxime n’a jamais eu le temps de s’intéresser à son épargne, qui s’accumule sur des livrets.
Ce n’était pas très grave pour l’instant car les enjeux n’étaient pas énormes : il est entré tard sur le marché du travail et son patrimoine est resté modeste.
Cependant, Maxime aura bientôt des revenus plus confortables. Il doit donc se pencher plus sérieusement sur ce domaine dont il ignore tout.
La situation personnelle et financière de Maxime
- 32 ans, célibataire.
- Épargne actuelle : 20 000 € sur des livrets et quelques centaines d’euros sur des produits bancaires (parts sociales).
- Capacité d’épargne future encore inconnue, estimée entre 500 € à 1500 € par mois.
- Tolérance au risque jugée modérée à élevée, même s’il n’a jamais réellement subi la volatilité. Les questionnaires de risque lui semblent très théoriques !
- Possible besoin d’argent d’ici 4 à 8 ans pour s’installer en libéral et racheter une patientèle.
Sa charge de travail est assez élevée, et elle le sera davantage lorsqu’il sera médecin libéral. Il n’a pas envie de gérer son épargne lui-même. Il cherche une solution simple et fiable, qui demande peu de supervision, et adaptée au long terme. Il veut bien déléguer, mais seulement si le coût correspond à un réel service.
PEA ou Assurance-Vie ?
Maxime est convaincu par l’offre de Yomoni mais il n’arrive pas à choisir entre PEA et Assurance-Vie.
Bien évidemment, ces deux produits sont complémentaires… Mais s’il ne fallait en choisir qu’un pour Maxime, ce serait… l’assurance-vie !
Voici pourquoi, sous le prisme de ses préoccupations de jeune médecin non encore installé.
#1 - Diversité des supports : avantage assurance-vie
Le PEA et l’assurance-vie sont des enveloppes fiscales : ce qui compte, c’est ce que l’on met dedans.
Le PEA vient avec une contrainte forte : l’investissement doit se faire exclusivement en actions, potentiellement rémunératrices à long terme mais soumises à une volatilité assez forte. Dans un PEA, impossible d’intégrer des supports plus sécurisés tels que des fonds obligataires. En versant sur un PEA, il faut donc être en mesure d’accepter la volatilité des actions. Le seul levier pour mitiger le risque consiste à ne pas investir la totalité des fonds qui y sont déposés.
En assurance-vie, l’épargnant peut choisir ses placements parmi une gamme variée : actions, immobilier, obligations, fonds en euros garanti par l’assureur.... Cette palette de supports permet de diversifier son patrimoine au sein de la même enveloppe, et donc de mieux moduler le risque. En revanche, c’est l’assureur qui décide de la gamme proposée aux clients. Il est difficile de sortir des sentiers battus et d’investir à sa guise en achetant telle action ou tel fonds si l’assureur ne les a pas référencés.
Quelle que soit l’enveloppe choisie, il est possible de déléguer la gestion. Dans ce cas, les contraintes se répercutent sur les profils de risque proposés.
Ainsi, en gestion pilotée comme chez Yomoni :
- le PEA n’a qu’un unique profil, le P10 (100 % actions),
- l’assurance-vie peut être gérée selon 9 profils allant du P2 (risque très faible) au P10.
Le bon choix pour Maxime
Maxime souhaite une solution simple : l’assurance-vie est mieux adaptée pour lui. Dans cette enveloppe « tout en un », il pourra loger la majorité de son épargne selon le profil de risque qui lui convient.
Le PEA n’est pas une mauvaise enveloppe, mais elle est plutôt destinée aux investisseurs qui souhaitent un compartiment spécialisé pour héberger la partie risquée de leur patrimoine, tandis qu’ils constituent la poche sécuritaire de leur patrimoine sur d’autres produits (livrets, assurance-vie moins risquée...). Le PEA est aussi plébiscité par les chefs d’entreprise qui peuvent y placer des participations minoritaires dans un cadre fiscal avantageux.
#2 - Liberté des versements et des retraits : avantage assurance-vie
Aucune de ces enveloppes n’est bloquée. Néanmoins, leurs conditions de versements et de retraits diffèrent.
L’assurance-vie n’est soumise à aucun plafond. Les retraits sont libres, et il est possible de reverser après un retrait sans conséquence sur la vie du contrat.
Le PEA est limité à 150 000 € de versements. Tout retrait avant 5 ans entraîne la fermeture du PEA. Après 5 ans, les retraits n’occasionnent plus la fermeture du PEA, mais ils sont tout de même à éviter autant que possible. En effet, le plafond de 150 000 € de versements s’apprécie sur le cumul des sommes versées pendant toute la vie du plan. Verser puis récupérer l’argent peu après limite donc la capacité totale du PEA.
Le bon choix pour Maxime
Maxime pourrait avoir à récupérer une partie de son épargne avant 5 ans. Il sera mieux loti avec un contrat d’assurance-vie, le retrait n’ayant pas de conséquences défavorables.
#3 - Fiscalité : léger avantage au PEA
Pour le PEA, la maturité fiscale est atteinte au bout de 5 ans : les gains peuvent alors être récupérés, partiellement ou totalement, sans aucune fiscalité.
Dans l’assurance-vie, la maturité est atteinte à 8 ans. En outre, l’avantage fiscal est plus faible que celui du PEA puisqu’il prend la forme d’un abattement annuel de 4 600 € sur les gains et non d’une exonération totale.
Dans les deux cas :
- tant que vous ne retirez rien, vous n’êtes pas taxé,
- le capital retiré n’est jamais taxé, seule la proportion de gain contenue dans un retrait l’est,
- en cas de retraits précoces, la Flat Tax de 30 % sur les gains s’applique : ce n’est pas une pénalité mais le régime général,
- quels que soient les abattements ou exonérations, les prélèvements sociaux sont toujours dus sur les gains. Leur taux est sensiblement identique dans l’assurance-vie et dans le PEA (17,2 % actuellement).
Le bon choix pour Maxime
Mathématiquement, le PEA est une meilleure solution fiscale. Cependant, l’imposition légèrement plus faible des gains vient avec des contraintes rédhibitoires pour Maxime, qui doit privilégier la souplesse de l’assurance-vie. Et tant pis s’il faut payer un peu d’impôt sur les sorties des années 5 à 8… En revanche, il devra veiller à ne jamais retirer l’intégralité des sommes afin de laisser vivre son contrat, tout retrait total entraînant la clôture définitive.
#4 - Frais : ex aequo en gestion pilotée
Les frais récurrents d’un placement financier se divisent schématiquement en trois couches :
- les frais du support de placement lui-même,
- les frais de l’enveloppe de placement qui l’héberge,
- les frais d’un éventuel gérant (réduits à 0 si vous gérez vous-même).
La facture totale est généralement légèrement plus élevée en assurance-vie qu’en PEA. Cependant, tout dépend du profil de l’investisseur, du type de gestion, des supports de placement qu’il utilise, du nombre d’opérations…
Le bon choix pour Maxime
Chez Yomoni, les frais sont identiques en assurance-vie et en PEA : 1,6 % par an maximum tout compris, et 0 frais d’entrée.
Pour Maxime, les frais ne seront donc pas un critère de choix.
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#5 - Protection des proches : avantage assurance-vie
L’assurance-vie est aussi un excellent moyen de préparer sa succession. Tout contrat d’assurance-vie dispose d’une clause bénéficiaire, une disposition du contrat par laquelle le souscripteur désigne les personnes qui recevront l’argent s’il venait à décéder.
Cette clause permet de :
- désigner des bénéficiaires dans la ligne de succession ou non, proches ou lointains,
- alléger fortement les droits de succession dus par les bénéficiaires désignés.
Dissipons tout malentendu : les sommes placées sur une assurance-vie restent disponibles « en cas de vie » et sont parfaitement récupérables par le souscripteur, à tout moment !
De son côté, le PEA ne présente aucun avantage successoral : en cas de décès, les sommes sont intégrées à la succession et suivent le régime de droit commun.
Le bon choix pour Maxime
Il est peut-être un peu tôt pour que Maxime pense à sa succession… mais la clause bénéficiaire est très utile dans certaines situations (PACS sans contrat, familles recomposées...). C’est un atout disponible dans tout contrat d’assurance-vie !
Conclusion : Assurance-vie ou PEA pour Maxime ?
Maxime doit privilégier l’assurance-vie car :
- Il ne connaît pas sa réelle tolérance au risque : l’assurance-vie permet de mieux moduler le risque grâce à une plus grande variété de supports que le PEA,
- Il ne connaît pas son réel horizon de placement : l’assurance-vie permet des retraits précoces, sans blocage ni pénalité,
- Il souhaite limiter l’administratif : l’assurance-vie est plus versatile et permet d’héberger l’intégralité de son épargne à moyen-long terme.
Concrètement, en ouvrant un contrat Yomoni Vie, les sommes qu’il versera seront déposées chez Suravenir, filiale du Crédit Mutuel Arkéa. Yomoni en assurera la gestion pour son compte.
Le profil de risque est plus important que le choix de l’enveloppe
Reste l’étape la plus importante : déterminer le bon profil de risque. À l’issue d’une série de 23 questions, Maxime connaîtra le profil qui lui convient le mieux (vous pouvez, vous aussi, simuler le vôtre ici).
Son profil déterminera l’allocation d’actifs-cible que mettra en place le gérant, c’est-à-dire la ventilation entre actions, obligations et fonds en euros qui permettra d’obtenir la meilleure rémunération tout en respectant sa tolérance au risque.
Si la simulation proposée lui convient, Maxime n’aura plus qu’à réaliser son premier versement, et éventuellement mettre en place des versements mensuels qu’il pourra évidemment faire évoluer dans le temps.
Grâce à son contrat d'assurance-vie géré par Yomoni, Maxime aura à disposition une solution durable, efficace et peu coûteuse pour son épargne, qui accompagnera ses projets tout au long de sa vie dans un cadre fiscal avantageux.
Et le PER pour la retraite ?
Si un jour Maxime s’installe en libéral et si ses revenus décollent, il pourra s’intéresser au PER, le Plan d’Épargne Retraite, qui lui permettra d’épargner pour sa retraite tout en réduisant ses impôts. Toutefois, chaque chose en son temps : aujourd’hui, sa priorité doit rester l’assurance-vie car le PER est bloqué jusqu’à la retraite !
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Les supports d’investissement présentent des risques de perte en capital.