Equipe Marketing image de profil Equipe Marketing

Pourquoi l’ETF synthétique est le meilleur moyen d’investir dans les actions américaines

Pourquoi l’ETF synthétique est le meilleur moyen d’investir dans les actions américaines

Les actions américaines représentent environ 65% de la capitalisation mondiale des marchés actions. Autrement dit, près des deux tiers du marché boursier mondial est constitué d’entreprises américaines comme Apple, Microsoft, Amazon, ou Nvidia. Pour un investisseur qui souhaite diversifier efficacement son portefeuille, il est donc indispensable d’être exposé au marché américain.

Mais encore faut-il choisir le bon support d’investissement. Chez Yomoni, nous pensons que les ETF indiciels sont la meilleure solution pour investir dans les actions américaines. Voici pourquoi.

Qu’est-ce qu’un ETF indiciel ?

Un ETF (Exchange Traded Fund, ou « fonds indiciel coté » en français) est un fonds d’investissement qui réplique la performance d’un indice boursier, comme le S&P 500 (les 500 plus grandes entreprises cotées aux États-Unis).

Contrairement aux fonds traditionnels gérés activement, les ETF ont pour objectif de suivre un indice avec une grande fidélité et à frais réduits. Ils sont cotés en bourse et s’achètent comme une action.

 

La retenue à la source sur les dividendes américains

Investir dans des actions américaines ne signifie pas recevoir automatiquement l’intégralité des dividendes distribués par ces entreprises. En effet, les États-Unis appliquent une retenue à la source, appelée withholding tax, sur les dividendes versés à des investisseurs non américains. Cette retenue correspond à une forme d’imposition prélevée directement à la source, avant même que le dividende n’arrive sur le compte de l’investisseur.

Le taux de cette retenue n’est pas uniforme : il dépend des conventions fiscales en vigueur entre les États-Unis et le pays de résidence de l'investisseur. En l’absence d’accord, la retenue standard est de 30%. Mais grâce aux conventions fiscales bilatérales signées par les États-Unis, ce taux peut être réduit.

C’est le cas pour les résidents fiscaux français, qui bénéficient d’un accord avec les États-Unis permettant de limiter cette retenue à 15% sur les dividendes. Cela signifie qu’un investisseur français, qu’il détienne des actions américaines en direct, ou qu’il investisse via un fonds domicilié en Europe qui détient ces actions, ne percevra que 85% du dividende brut distribué.

Prenons un exemple concret. Si une action américaine verse un dividende de 3% de sa capitalisation boursière, l’investisseur français n’en percevra que 2,55% net, après retenue de la withholding tax. Sur un investissement de long terme, cet écart de rendement cumulé peut représenter une somme importante.

Ce mécanisme concerne aussi les fonds UCITS européens à réplication physique, car ces fonds sont eux-mêmes considérés comme investisseurs non-résidents par les États-Unis. Ils subissent donc la même retenue à la source sur les dividendes perçus, qui se répercute indirectement sur la performance.

Cette fiscalité constitue un frein discret mais réel à la performance nette lorsqu’on investit sur le marché américain depuis l’Europe. C’est précisément pour cette raison que certaines structures d’ETF, notamment les ETF synthétiques, offrent un avantage décisif.

 

Les ETF synthétiques : la solution pour recevoir l’intégralité du dividende

La plupart des ETF répliquent leur indice en achetant les titres qui le composent. C’est ce qu’on appelle une réplication physique.

Mais certains ETF utilisent une réplication synthétique. Un ETF synthétique ne détient pas directement les actions de l’indice. À la place, il conclut un contrat d’échange financier, appelé swap, avec une banque.

Le swap est un accord entre deux parties :

  • L’ETF fournit à la banque un panier de titres physiques (souvent des actions européennes).
  • En échange, la banque s’engage à verser à l’ETF la performance exacte de l’indice visé, dividendes bruts compris.

Résultat : pas de retenue à la source américaine, puisque l’ETF ne détient pas d’actions américaines en direct. L’investisseur reçoit la performance totale de l’indice, comme s’il était américain, ce qui permet une performance nette supérieure.

Un risque à connaître : la contrepartie dans les ETF synthétiques

L’utilisation d’un contrat d’échange (swap) dans les ETF synthétiques implique toutefois un risque spécifique : le risque de contrepartie. En d’autres termes, si la banque partenaire de l’ETF ne pouvait plus honorer ses engagements (par exemple en cas de faillite), l’ETF pourrait subir une perte. Ce risque est néanmoins encadré de manière stricte par la réglementation européenne UCITS, qui limite l’exposition à une contrepartie unique à 10 % des actifs du fonds. De plus, les ETF sont généralement adossés à des garanties (collatéral) fournies par la banque, sous la forme de titres liquides conservés de manière distincte. Cela permet de sécuriser la transaction et de réduire fortement le risque en cas de défaut.

Etre exposé aux actions américaines dans un PEA ? C’est possible avec Yomoni

Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) est une enveloppe fiscale très avantageuse pour les résidents français. Il permet d’investir dans des actions tout en bénéficiant, au bout de cinq ans, d’une exonération d’impôt sur les gains (hors prélèvements sociaux). Mais il présente aussi une contrainte souvent mal comprise : seuls les titres émis par des entreprises ayant leur siège dans l’Union européenne sont éligibles au PEA. Cela exclut donc les actions américaines détenues en direct, ainsi que les fonds ou ETF investissant dans des actions d’entreprises américaines.

Pour la plupart des épargnants, cela signifie qu’un PEA ne peut pas contenir d’exposition significative au marché américain. Or, c’est précisément ce que Yomoni propose dans le cadre de sa gestion pilotée.

Nous proposons à nos clients une gestion sous mandat dans leur PEA, où nous intégrons des ETF à réplication synthétique qui permettent de s’exposer aux indices américains, tout en respectant les critères d’éligibilité du PEA. Ces ETF ne détiennent pas d’actions américaines en direct, mais utilisent un panier d’actions européennes (éligibles au PEA) associé à un contrat d’échange avec une banque, qui leur transmet la performance de l’indice américain ciblé. C’est ce mécanisme, autorisé par les régulateurs des marchés financiers et l’administration fiscale, qui rend l’exposition possible.

Ainsi, nos clients peuvent profiter, au sein de leur PEA, des performances des grandes entreprises américaines tout en conservant les avantages fiscaux propres à cette enveloppe. C’est une des singularités fortes de notre approche : rendre accessible une diversification mondiale optimale, y compris dans un cadre fiscal contraint. 

La sélection des meilleurs ETF

Chez Yomoni, notre mission ne se limite pas à proposer des portefeuilles diversifiés. Elle consiste à construire une stratégie d’investissement cohérente, robuste, et efficace, en prenant en compte tous les paramètres qui influencent réellement la performance nette à long terme.

Dans notre sélection d’ETF, chaque détail compte. Nous analysons la méthode de réplication, les frais de gestion, le taux de retenue à la source sur les dividendes, la qualité de suivi de l’indice ainsi que les spécificités liées à chaque enveloppe fiscale. Notre expertise en gestion indicielle nous permet d'étudier précisément chaque ETF et de rechercher les indexations les plus efficientes

Investir comporte des risques de perte en capital

Obtenez votre recommandation personnalisée en moins de 2 minutes

Les supports d'investissement présentent un risque de perte en capital.

Mockup Yomoni App