Nous avons mené une enquête comparative entre 2024 et 2025 afin de savoir si les Français avaient prévu de prendre de bonnes résolutions financières pour la nouvelle année, dans quel état d’esprit ils se projetaient pour 2025 et si des changements majeurs étaient observables.
81 % des Français prendront de bonnes résolutions côté finances
Comme à l’accoutumée, les Français vont prendre des bonnes résolutions pour ce début d’année. Face à la baisse du pouvoir d’achat, bien gérer son budget fait partie des préoccupations principales. Déjà en 2024, 78 % des foyers avaient décidé de se concentrer sur leurs finances. Pour 2025, ils sont encore plus nombreux à se pencher sur leurs comptes et atteignent plus de 81 %, soit 3 points de plus en seulement 1 an.
Des Français de plus en plus intéressés par la maîtrise de leurs finances
Parmi toutes les actions possibles liées à la gestion de leur budget, certaines sont en nette augmentation par rapport à l’année dernière. Ainsi, l’épargne reste en tête et la programmation de versements automatiques gagne 4 points pour atteindre plus de 65 % de votes. En deuxième choix, la mise en place d’une épargne afin de palier aux éventuels problèmes augmente de 5 points, soit près de 59 %. Même constat pour l’investissement dans la pierre qui passe de 51 % en 2024 à près de 56 % pour 2025. Mais les plus fortes progressions concernent la volonté de mieux gérer son budget en mensualisant les dépenses, plébiscitée par 48 % des foyers (6 points de plus par rapport à 2024) et l’envie d’être mieux renseignés et mieux informés sur les sujets financiers avec 8 points d’augmentation et 36 % de votes.
Plus d’un Français sur deux toujours amoureux de la pierre
Tout comme en 2024, le placement dans l’immobilier reste le choix privilégié des Français à plus de 51 %, soit 2 points de plus par rapport à 2024.
Les comptes titres d'investissements en bourse progressent également de 3 points et conservent la deuxième avec 19 % de représentativité.
Enfin, les contrats d’assurance-vie restent à la troisième marche du podium mais baissent d’1 point et passent de 13 % en 2024 à 12 % en 2025.
Des foyers de plus en plus inquiets par leurs finances
Si les Français s’intéressent davantage à leurs comptes, ce n’est pas totalement par gaieté de cœur.
En effet, plus de 37 % envisagent l’année 2025 de façon assez pessimiste, soit 4 points de plus qu’en 2024.
Les personnes neutres restent au même niveau avec une représentativité de 32 % (31 % en 2024).
Les optimistes sont en revanche en diminution et passent de 27 % l’année dernière à seulement 25 % de représentativité pour 2025.
Une année 2025 moins bonne que 2024 ?
Face à la conjoncture et aux bouleversements économiques de 2024, les Français sont beaucoup moins confiants cette année. En effet, plus de 37 % avouent craindre que 2025 soit financièrement moins bonne que l’année dernière, soit une augmentation de 2 points par rapport à 2024.
De leur côté, la part des optimistes baisse et passe de 25 % à 24 %, ainsi que les personnes neutres de 38 % à 36 %.
"La hausse constante des résolutions financières prises par les Français, qui atteint 81 % cette année, reflète une prise de conscience croissante face aux enjeux économiques actuels. Chez Yomoni, nous voyons cette dynamique comme une opportunité d’accompagner les ménages dans une gestion plus efficace et digitale de leur épargne, en leur proposant des solutions accessibles et adaptées à leurs besoins." Tom DEMAISON, Directeur communication de Yomoni
*Méthodologie : Enquête réalisée via deux sondages auprès de personnes représentatives de la population française, âgées de 18 ans et plus. Un premier sondage réalisé en décembre 2023 auprès de 2 211 personnes et un deuxième sondage réalisé en décembre 2024 auprès de 4 728 personnes résidant en France. Sondages effectués en ligne à partir du panel de répondants BuzzPress (27 500 personnes en France sondées électroniquement par email et sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn). Réponses compilées et pondérées en fonction de quotas préétablis visant à assurer la représentativité de l'échantillon et afin d’obtenir une représentativité de la population visée. Toutes les pondérations s'appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’INSEE.
