Si la finance durable fait couler de l’encre, la question de la performance des fonds labellisés ISR, revient fréquemment. C’est d’ailleurs l’objet de l’article des Echos.fr publié le 4/04/2023, auquel Yomoni a contribué.
Pourtant, à en croire le quotidien, les performances mitigées des fonds d’investissement socialement responsables (ISR) en 2022 ne remettent pas en compte la performance possible de ces fonds en 2023 et sur le long terme. : “En dépit de cet accident de parcours, les experts sont convaincus que la performance sera au rendez-vous à long terme.” En effet, “Selon nos statistiques”, témoigne Colline Pavot (Financière de l’Échiquier), “et sur une période de treize ans (arrêtée à fin 2022), le Top 40 regroupant les performances des portefeuilles composés des meilleurs profils ESG génère une performance 3,4 fois supérieure à celle du Flop 40, rassemblant les portefeuilles ayant les pires profils ESG. Et cet écart progresse avec le temps. Il était de 3,2 fois sur douze ans et de 2,6 fois sur dix ans ».
Gardez en tête qu’investir comporte des risques de perte en capital et les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
La légitimité et la puissance de ces placements responsables est soutenue par les experts et de nombreux acteurs de la place, pas question cependant de se tourner vers n’importe quel acteur, sous peine d’être victime de Greenwasing. Pour orienter son choix, “des indications communes à tous les fonds permettent de repérer ceux susceptibles d'avoir un effet positif sur l'environnement. Il y a les labels (ISR, Greenfin, Finansol, LuxFlag, etc.) dont l'obtention est facultative et dont les degrés d'exigences sont variés. On peut aussi se fier à l'affichage rendu obligatoire par la réglementation européenne dite « Sustainable Finance Disclosure » (SFDR). Cette législation oblige à ce que chaque fonds soit classé (par la société de gestion) article 6, 8 ou 9, cette dernière catégorie étant la plus exigeante en termes d'accomplissement des objectifs.”
Outre les performances, Romain Michiels, gérant chez Yomoni aborde également la posture pionnière et futuriste des acteurs qui intègrent d’ores et déjà les exigences ISR à leurs fonds « Étant en avance dans leur politique RSE, attentives à l'amélioration de leurs critères extra-financiers et à leur émission de gaz à effet de serre, les entreprises les plus vertueuses seront en mesure à l'avenir de s'adapter facilement au durcissement éventuel des réglementations. Elles seront capables d'éviter des sujets polémiques susceptibles de malmener leur titre en Bourse ».
L'ensemble des citations de cet article est extrait de l'article des Echos.fr “Fonds ISR : la performance en question”, du 04/04/2023.