L'être humain ne peut pas survivre seul.
Impossible de construire son toit, de se nourrir, de se vêtir, d'élever sa progéniture seul.
Les animaux y parviennent, mais pas les humains. Non seulement cela nous est physiquement impossible, mais pour survivre nous avons besoin d’utiliser un patrimoine culturel qui s’est constitué par l’essai et l’erreur au fil des générations, et qu’il serait vain de tenter de le redécouvrir seul.
Nous devons répartir les tâches au sein d’un groupe social. Nous sommes faits ainsi.
Mieux : la répartition des tâches permet aussi la spécialisation, qui apporte une meilleure qualité à moindre coût au service de la société entière. Nous n’avons aucun intérêt à faire nous-mêmes certaines tâches.
Pourquoi délègue-t-on au XXIe siècle ?
Dans notre société d’abondance, déléguer n’est plus forcément une question de survie : c’est aussi le choix du confort.
Que faut-il déléguer, que faut-il faire soi-même ? Chacun place le curseur où il le souhaite, il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse. Votre voisin paiera quelqu’un pour lui livrer des pizzas alors que vous préférez cuisiner. En revanche, vous utiliserez un artisan pour refaire le carrelage de votre salle de bain alors que votre frère le fera seul.
Déléguer pour un meilleur équilibre entre travail et loisir
Déléguer, c’est échanger son temps contre de l’argent. Libéré des tâches qui ne vous apportent pas de plaisir, vous êtes libre de faire des activités plus agréables… ou de simplement regagner un peu d’énergie.
Vous pouvez aussi voir les choses dans l’autre sens.
Faire votre repassage vous-même plutôt que de payer 20 euros pour le confier au pressing, c’est exactement comme recevoir 20 euros pour renoncer à un loisir.
Certes, vous êtes 20 euros plus riche si vous renoncez à une balade en forêt avec votre chien et vos enfants et passez ce temps, fer à repasser à la main, à faire les plis de vos chemises avec la télé comme bruit de fond pour tromper l’ennui. Mais êtes-vous plus heureux ainsi ?
Déléguer pour gagner de l'argent (ou en économiser)
Déléguer c’est parfois gagner de l’argent. En effet, certaines économies n’en sont pas. Un consultant payé 800 € par jour a intérêt à faire une mission chez son client et déléguer le jardinage plutôt que de passer sa journée à tailler la haie pour économiser 200 €… À moins que ce soit un plaisir, bien sûr.
Le même raisonnement peut aussi s’appliquer aux salariés, puisque les jours de congés sont en partie monétisables. Rester au travail et payer quelqu’un pour faire les tâches que l’on apprécie pas peut être rentable. Déléguer n'est pas forcément un coût !
Déléguer pour accéder à des compétences ou à des économies d’échelle
Vous ne vous improviserez pas chirurgien-dentiste ou avocat fiscaliste. Toute tâche qui a des coûts fixes importants, qu’ils soient humains (temps d’apprentissage) ou financiers (investissements d’origine) mérite généralement d’être déléguée. Cela vaut aussi pour la gestion d'un bien immobilier, revenu passif qui ne l'est pas toujours s'il faut s'occuper soi-même de sélectionner les locataires, réaliser des travaux, faire la comptabilité du bien...
Déléguer pour réduire le risque
Changer les plaquettes de freins soi-même est légal. Est-ce une bonne idée ? À vous de voir. En revanche, dans certains domaines il est obligatoire de recourir à un professionnel : on ne peut pas refaire son électricité seul. Un professionnel vient avec son expertise et des assurances qui protègent son client et les tiers.
Et pour la gestion d’épargne, ça donne quoi ?
Un gestionnaire d’actifs comme Yomoni prend totalement en charge la gestion de votre épargne. Les avantages de la gestion pilotée (gestion sous mandat) sont ceux évoqués plus haut : le gain de temps, la réponse à votre manque d’envie ou de compétences (gérer un portefeuille est un métier), les économies d’échelle (vous n’allez pas payer un abonnement Bloomberg, le service d’information et de données financières des salles de marché, si vous êtes en êtes le seul utilisateur), une gestion du risque quotidienne…
Déléguer la gestion financière permet aussi de se protéger contre son propre comportement. Les investisseurs jeunes, lorsqu’ils sont confrontés à une crise d’une ampleur qu’ils n’ont jamais connue, sont souvent prompts à retirer leur argent et à quitter le marché, ce qui pénalise le rendement qu’ils obtiennent.
À l’opposé, les plus expérimentés profitent justement de ces phases pour investir. Un gérant professionnel peut vous aider à garder la tête froide lorsque tout va mal (ce qui, statistiquement, arrivera de nombreuses fois dans votre vie d’investisseur !) et donc vous aider à améliorer votre rendement potentiel.
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Avez-vous intérêt à déléguer la gestion de votre épargne ?
De nombreuses études ont tenté d’estimer les avantages de déléguer sa gestion financière : est-ce que les bénéfices surpassent les coûts ?
La réponse est complexe, elle dépend bien sûr de nombreux facteurs :
- les frais facturés par le conseiller ou le gérant,
- le montant du patrimoine du client,
- la façon dont ce dernier est placé,
- les comportements que le client aurait s’il était seul,
- l’âge du client (une bonne habitude prise tôt a un effet boule de neige vertueux),
- les circonstances de marché (en période difficile, un conseiller a davantage de valeur)
- les enjeux fiscaux, de transmission, etc.
Si le sujet vous intéresse, vous pouvez consulter le white paper publié par Vanguard, la société de gestion pionnière des fonds indiciels aux Etats-Unis (lien), qui estime que la valeur d’un conseiller peut atteindre 3% par an.
Nous allons rester plus modestes dans notre approche et nous contenter d’un petit quizz de 4 questions qui vous donnera un peu de recul. Chaque réponse vous donnera des points, additionnez-les au fur à mesure.
Quatre questions pour savoir si vous êtes "cavalier seul" ou "voyage tout confort"
Question 1 : Le plaisir de gérer
Prenez-vous du plaisir à vous occuper de vos placements ?
Oui : marquez 0 point.
Non : marquez un nombre de points selon le temps que vous y passez mensuellement. Ce temps intègre la récolte d’informations (magazines, sites web, émissions spécialisées, podcasts, etc.) :
- Moins d’une heure par mois : 1 point
- Entre une et quatre heures par mois : 2 points
- Plus de quatre heures par mois : 4 points
Multipliez le résultat par 2 si vous le vivez comme une corvée.
Question 2 : L’allocation d’actifs
Gérer son portefeuille, c’est avant tout définir un niveau de risque en fonction de sa sensibilité et de ses objectifs. Aujourd’hui, votre allocation d’actifs est-elle cohérente ? Avez-vous des moyens concrets de le contrôler ? Êtes-vous certain de ne pas tourner “en sous-régime” (allocation trop conservatrice), ou au contraire de prendre trop de risques ?
- Oui, avec certitude : 0 point
- Oui, probablement : 1 point
- Non, pas vraiment : 2 points
- Non, pas du tout : 4 points
Question 3 : Les outils et l’accès aux produits
Avez-vous accès aux meilleures conditions de marché ?
Si vous utilisez des titres vifs (portefeuille d’actions individuelles en direct), cela signifie des frais d’ordres peu élevés et des moyens de trouver de nouvelles idées d’investissement régulièrement. Si vous utilisez des fonds (OPCVM, ETF), cela signifie l’accès aux produits aux frais de gestion les plus faibles.
- Oui, avec certitude : 0 point
- Oui, probablement : 1 point
- Non, pas vraiment : 2 points
- Non, pas du tout : 4 points
Question 4 : Les garde-fous
Pour vous, être seul maître à bord est-il un problème ?
Les marchés financiers peuvent être turbulents et vous forcer à la faute (vous faire vendre au plus bas lors d’un krach). Vous pouvez aussi être tenté d’entrer dans une boucle de prise de risque croissante pour vous “refaire” après une perte. Ou, tout simplement, avoir du mal à vous endormir lorsque les marchés sont chahutés.
Oui, ce sont des situations rares, mais leur effet peut être si dévastateur qu’il ne faut pas les négliger. Cela vous fait-il peur ?
- Rien de tout ceci, je me sens totalement serein seul : 0 point
- J’ai déjà été stressé face à une situation de marché : 2 points
- J’ai déjà été stressé face à une situation de marché et j'ai agi impulsivement : 4 points
Si vous n’avez jamais connu de crise sur les marchés financiers, marquez 4 points.
Maintenant, comptez les points !
0 à 2 points
Investir est votre passion. Vous faites cavalier seul et semblez maîtriser les risques liés. Gardez tout de même en tête la phrase de Soros : “If investing is entertaining, if you're having fun, you're probably not making any money. Good investing is boring”.
(Bien investir doit être ennuyeux, si vous vous amusez vous ne gagnez pas d’argent).
Et même si cela ne collera pas entre nous, pensez à vos proches qui ne partagent pas forcément votre passion de l’investissement. Parlez-leur de Yomoni : ils seront entre de bonnes mains. 40 % de nos clients sont venus par recommandation !
3 à 10 points
- Vous investissez plutôt seul, mais reconnaissez que déléguer a aussi ses mérites. Peut-être hésitez-vous encore ? Alors planifiez un court rendez-vous téléphonique avec nos conseillers pour faire un choix éclairé (vous n’êtes pas obligé de confier 100% de votre épargne !).
11 points et plus
Yomoni est fait pour vous. Cela ne fait aucun doute. Vous gagnerez du temps, de la tranquillité d’esprit et probablement de l’argent. La prochaine étape ? Déterminez votre profil de risque pour découvrir concrètement ce que Yomoni vous propose.
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Les supports d’investissement présentent des risques de perte en capital.