Notre stratégie ESG s’applique à notre offre responsable, c’est-à-dire aux fonds Yomoni Monde, Yomoni Allocation et à nos mandats d’assurance vie ESG. Les comptes titres et les PER proposés par Yomoni sont investis dans les fonds Yomoni Monde et Yomoni Allocation, notre stratégie ESG s’applique aussi à ces enveloppes.
1/ Allocation d’actifs
1.1 L’allocation stratégique
L’allocation stratégique est l’allocation de référence. Elle est construite de sorte à ce que les projets des clients puissent être réalisés quelles que soient les conditions de marché.
L’allocation stratégique est fixe, et déterminée par les benchmarks. Pour le fonds Yomoni Monde, il s’agit de l’indice MSCI World All countries (couvert du risque de change à hauteur de 50%). Pour le fonds Yomoni Allocation, il s’agit d’un indice composite égal à 50% de l’indice MSCI World All countries (couvert du risque de change à hauteur de 50%) et 50% de l’indice Bloomberg Global Aggregate Corporate Total Return Index Hedged EUR. Cette allocation stratégique peut être revue ponctuellement lors du comité d’allocation d’actifs de façon exceptionnelle et à une fréquence très limitée (supérieure à un an).
1.2 Définition de l’allocation stratégique
Cette approche a été mise en œuvre dès le lancement de notre activité en 2015.
Cette allocation repose sur différentes classes d’actifs : actions, obligations, liquidités ou stratégies particulières. Les gestionnaires s’attendent à ce que ces actifs soient faiblement corrélés entre eux de façon à contrôler le niveau de risque du portefeuille.
L’allocation stratégique est totalement indépendante du contexte de marché ou d’anticipations de court terme.
1.3 L’allocation tactique
L’allocation tactique consiste à faire dévier les portefeuilles types de leurs allocations stratégiques par grandes classes d’actifs (actions et obligations), par secteurs ou zones géographiques au sein des actions, et par niveau de risque crédit, niveau de duration et zones géographiques au sein de la classe d’actifs obligataires.
Au sein de la partie d’un portefeuille investie en actions, elle consiste à privilégier un secteur, une zone géographique ou un thème spécifique si l’on estime qu’il présente un potentiel de surperformance par rapport à l’ensemble du marché des actions, ou qu’il permet de réduire les risques à court terme. Ces déviations sont définies sur la base d’une analyse de l’environnement macro-économique international, s’appuyant notamment sur de la recherche externe indépendante. Le calibrage des paris tactiques fait l’objet d’un contrôle strict ex-ante, afin d’en limiter les effets potentiels sur la performance relative des portefeuilles modèles par rapport à leur allocation stratégique. Ce risque de déviation est appréhendé au travers d’une limitation de la « tracking-error ».
Les perspectives de croissance économique à court terme nous permettent de définir des vues sur le caractère plus ou moins offensif des positions tactiques. Très schématiquement, dans les phases de croissance économique satisfaisante ou en amélioration, nous augmentons le caractère dynamique des portefeuilles en privilégiant les actifs les plus risqués et les thématiques les plus procycliques. Dans un tel environnement, les actions seront donc privilégiées par rapport aux obligations, les secteurs les plus cycliques seront privilégiés par rapport aux secteurs plus défensifs au sein de la classe d’actifs actions, et, au sein de la classe d’actifs obligataires, le risque crédit sera également privilégié.
À l’opposé, dans les phases de ralentissement ou de récession, nous mettons en place des positions tactiques défensives en privilégiant les classes d’actifs les moins risquées (obligations gouvernementales en particulier), les secteurs boursiers les moins sensibles à la tenue de la conjoncture et, au sein de la classe d’actifs obligataire, les obligations les plus sûres.
L’inflation entre également en ligne de compte dans la définition de l’allocation tactique, essentiellement pour définir les vues concernant la duration dans la partie obligataire des portefeuilles. C’est en effet l’inflation qui est le déterminant principal de la politique monétaire, et donc de l’ensemble de la courbe des rendements. Les phases de hausse de l’inflation conduisent en général à des hausses des taux, dont il est possible d’amoindrir les effets en ajustant à la baisse la duration de l’exposition obligataire d’un portefeuille. À l’opposé, la perspective d’une baisse de l’inflation pourrait se traduire par une augmentation de l’exposition au risque de taux au travers d’une hausse de la duration globale de la poche obligataire.
Nos positions tactiques sont suivies au quotidien dans les portefeuilles, et elles sont revues lors des Comités de gestion mensuels et éventuellement entre deux comités en cas d’évènement majeur. Dans un souci de transparence, nous procédons en outre à un examen régulier de l’attribution de performance de notre gestion tactique.
L’objectif de ces positions tactiques est bien évidemment de générer un surcroît de performance par rapport à celle qui serait obtenue en maintenant le portefeuille parfaitement aligné sur son allocation d’actifs stratégique.
Il convient de préciser le contrôle du risque mis en œuvre dans son implémentation. Nous avons déjà souligné à plusieurs reprises la prépondérance de l’allocation stratégique dans notre approche de la gestion financière des portefeuilles. Concrètement, nous avons donc défini des limites strictes pour la mise en œuvre du pilotage tactique, afin d’éviter de modifier l’allocation stratégique de façon significative.
1.4 L’analyse ESG
Chaque support d’investissement est analysé par le prisme financier et extra-financier. Chaque support d’investissement doit répondre à des critères précis exposés dans notre méthodologie et positionnement.
2/ Univers d’investissement
L’univers d’investissement se restreint aux fonds indiciels cotés en bourse, communément appelés ETF, et aux fonds indiciels.
Seuls les ETFs et fonds indiciels dits Article 8 et Article 9 sont éligibles à notre univers d’investissement. Les fonds et ETF dits Article 8 sont conçus pour promouvoir des caractéristiques environnementales ou sociales dans leurs investissements. Ces fonds intègrent des facteurs ESG dans leur processus d'investissement et définissent des objectifs de durabilité spécifiques dans leur politique d'investissement. Les fonds et ETF dits Article 9, plus poussés en matière de durabilité, doivent contribuer de manière substantielle aux objectifs de durabilité de l'UE, tels que l'Accord de Paris sur le climat. Ces fonds sont tenus d'intégrer de manière significative les facteurs ESG dans leurs décisions d'investissement. Ils doivent avoir des mécanismes de vérification indépendants pour évaluer leur impact sur la durabilité.
3/ Nos objectifs
L’objectif de Yomoni est de participer à la transition vers une finance responsable en prenant en compte les critères extra-financiers que sont les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le choix de ses investissements. Yomoni est convaincu que la finance a un rôle à jouer dans la réduction des émissions de gaz à effets de serre et se positionne pour un modèle économique durable. Investir dans une finance responsable afin de créer de la valeur est l’engagement de Yomoni auprès de ses clients.
Yomoni est signataire des Principes pour l’Investissement Responsable (PRI) et a pour but d'aider et encourager les entreprises financières à incorporer des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) dans leurs décisions d'investissement. Yomoni privilégie les fournisseurs d’indices qui sont alignés avec nos valeurs et signataires des PRI.
Yomoni entend également générer un impact social, sociétal et environnemental positif et significatif dans l'exercice de ses activités. Yomoni est une entreprise Bcorp et a développé une politique interne de réduction des émissions carbone qui passe notamment par le non-financement des voyages en mobilités polluantes et le remboursement à ses employés des abonnements pour les mobilités douces uniquement.
Yomoni s’engage, pour tous ses portefeuilles ESG à :
- Réduire de 30% l’empreinte carbone par rapport à l’indice de référence
- D’avoir une note ESG globale supérieure à celle de l’indice de référence
- De réduire la hausse des températures implicites par rapport à l’indice de référence
- D’exclure les secteurs controversés
4/ Méthodologie des indices des ETF en portefeuille
Au sein des actions, nous avons choisi de nous appuyer essentiellement sur la méthodologie MSCI, le premier fournisseur d’indices actions au monde. MSCI propose notamment 4 méthodologies de construction d’indices actions ISR que nous avons retenues.
La méthodologie MSCI ESG Ratings and Trend Leaders
Objectif principal
Ces indices visent à sélectionner des entreprises ayant :
- De meilleures performances ESG basées sur les notations MSCI ESG.
- Une amélioration continue des scores ESG dans le temps (tendance positive).
Ils permettent aux investisseurs d'intégrer les facteurs ESG tout en maintenant une diversification sectorielle proche de celle de l'indice de référence.
Étapes principales de la méthodologie
- Évaluation des entreprises :
- MSCI ESG Ratings : Les entreprises sont notées sur une échelle allant de CCC (faible) à AAA (excellence), selon leur gestion des risques et opportunités ESG spécifiques à leur secteur.
- Tendance ESG : Les entreprises montrant une amélioration significative et constante de leur score ESG sont identifiées.
- Filtrage des entreprises :
- Exclusion des controverses majeures : Les entreprises impliquées dans des violations graves (droits de l'homme, environnement, gouvernance) ou des controverses ESG importantes sont exclues.
- Seuil minimal : Seules les entreprises atteignant une note ESG minimale définie par l’indice (généralement BB ou supérieur) sont retenues.
- Composition de l’indice :
- Taille de l’univers d’investissement : Les entreprises éligibles sont choisies parmi celles faisant partie de l’indice MSCI parent.
- Maintien de la diversification sectorielle : L’indice est construit pour refléter une allocation sectorielle similaire à celle de l’indice de référence, tout en favorisant les entreprises ESG performantes.
- Pondération des entreprises : Les poids sont ajustés en faveur des leaders ESG ou de celles avec des tendances ESG positives.
- Mises à jour :
- Revue périodique : L’indice est révisé (généralement trimestriellement ou semestriellement) pour refléter les changements dans les scores ESG, la tendance et les controverses.
Exclusions spécifiques
Certaines entreprises sont automatiquement exclues de l'indice, quelle que soit leur performance ESG :
a) Controverses majeures :
- Entreprises impliquées dans des controverses graves identifiées via le MSCI ESG Controversies Score (noté de 0 à 10) :
- Score ESG Controversies = 0 : exclues (controverses très graves).
- Exemples : violations des droits de l'homme, scandales environnementaux, corruption importante, etc.
b) Secteurs spécifiques exclus :
- Industries controversées (souvent alignées sur des critères éthiques ou durables) :
- Fabrication d’armes controversées (mines antipersonnel, armes biologiques/chimiques).
- Armes à feu civiles.
- Production de tabac et produits dérivés.
- Extraction de charbon thermique (souvent un seuil d’exposition aux revenus, par exemple, > 5 %).
- Production d’énergie à base de charbon (seuil de revenus similaire).
- Activités dans le domaine des jeux d'argent.
c) Performances ESG insuffisantes :
- Les entreprises notées CCC ou B (évaluations MSCI ESG) sont exclues.
- Les entreprises montrant une tendance ESG négative sur plusieurs périodes d’évaluation sont également écartées.
Nombre d’entreprises retenues (en pourcentage)
a) En moyenne :
- Environ 25 % à 50 % des entreprises de l'indice parent sont retenues après application des filtres ESG.
- Cela dépend des régions, des secteurs et de la proportion d'entreprises respectant les critères ESG.
b) Variations par secteur :
- Certains secteurs, comme l'énergie ou les matériaux, ont un taux de sélection plus faible en raison des controverses ou des faibles scores ESG généralisés.
- D'autres, comme les technologies ou la santé, tendent à avoir une meilleure représentation dans l'indice (jusqu'à 60 % retenus).
Principes clés
- Focus sur la performance ESG relative : L’accent est mis sur les meilleures entreprises de chaque secteur en termes de performance ESG.
- Favorisation des entreprises en transition : Les entreprises avec des améliorations notables de leur performance ESG sont mises en avant, encourageant ainsi des progrès continus.
La méthodologie MSCI Climate Transition Benchmark
Objectif principal
L’indice MSCI Climate Transition Benchmark (« CTB ») est conçu pour aider les investisseurs à aligner leurs portefeuilles sur les objectifs climatiques mondiaux, notamment ceux de l’Accord de Paris.
L’indice favorise les entreprises qui :
- Réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).
- S’alignent sur une trajectoire de réchauffement climatique inférieure à 2 °C.
- Favorisent la transition vers une économie bas-carbone.
Etapes principales de la méthodologie
- Évaluation des émissions et trajectoires climatiques :
- Analyse des émissions de GES des entreprises, incluant les Scopes 1, 2 et 3 (si disponibles).
- Alignement sur les trajectoires de réduction d’émissions compatibles avec l’Accord de Paris (« Science-Based Targets »).
- Filtrage des entreprises :
- Exclusion des entreprises fortement exposées aux combustibles fossiles :
- Extraction et production de charbon thermique (> 1 % des revenus).
- Pétrole et gaz non-conventionnels (> 10 % des revenus).
- Activités liées à l’exploration et à la production de pétrole et de gaz (évaluées au cas par cas).
- Controverses climatiques et environnementales majeures : exclusion des entreprises impliquées dans des événements récents de forte intensité (par exemple, marées noires).
- Exclusion des entreprises fortement exposées aux combustibles fossiles :
- Objectifs de décarbonation :
- Réduction de l’intensité carbone (émissions GES par million de dollars de chiffre d'affaires) d’au moins 7 % par an.
- Comparaison avec un indice standard (« Parent Index ») pour garantir une décarbonation supérieure à la moyenne.
- Composition de l’indice :
- Favoriser les entreprises avec des produits et solutions bas-carbone (énergies renouvelables, technologies propres, etc.).
- Maintenir une diversification sectorielle suffisante pour refléter l’économie globale, tout en éliminant les entreprises les moins performantes climatiquement.
- Revue et mises à jour :
- Réévaluation périodique (souvent semestrielle ou annuelle) pour adapter l’indice aux progrès des entreprises et aux nouveaux objectifs climatiques.
Exclusions spécifiques
Certaines entreprises sont automatiquement exclues pour garantir une compatibilité avec les objectifs climatiques :
a) Secteurs fortement carbonés :
- Extraction de charbon thermique : revenus > 1 %.
- Pétrole et gaz non-conventionnels : revenus > 10 %.
- Production d’électricité issue du charbon : seuil d’émission (généralement > 100g CO₂/kWh).
b) Controverses climatiques :
- Entreprises impliquées dans des litiges majeurs liés au climat ou dans des événements environnementaux graves (par exemple, destruction d’écosystèmes).
c) Non-alignement sur l’Accord de Paris :
- Entreprises incapables de prouver une trajectoire compatible avec un réchauffement inférieur à 2 °C.
Nombre d’entreprises retenues (en pourcentage)
a) En moyenne :
- Environ 50 % à 70 % des entreprises de l’indice parent sont retenues après application des filtres climatiques.
b) Variations par secteur :
- Les secteurs fortement carbonés (énergie, matériaux) ont un taux de sélection faible (à peine 10 % à 20 %).
- Les secteurs comme les technologies ou la santé, moins émetteurs de GES, présentent un taux de sélection élevé (70 % à 80 %).
Principes clés
- Favoriser la transition économique : Inclusion des leaders climatiques et des entreprises en transition.
- Trajectoire alignée sur l’Accord de Paris : Priorité aux entreprises alignées sur un réchauffement inférieur à 2 °C.
- Diversification économique : Maintien d’une représentation équilibrée des secteurs.
Avantages pour les investisseurs
- Transition bas-carbone : Soutien aux entreprises réduisant leurs émissions de GES.
- Conformité aux objectifs climatiques mondiaux : Alignement sur des réglementations et initiatives globales comme l’Accord de Paris.
- Réduction des risques climatiques : Minimisation de l’exposition aux actifs à risques (secteurs fortement carbonés).
La méthodologie MSCI Paris Aligned Benchmark
Objectif principal
L’indice MSCI Paris-Aligned Benchmark (« PAB ») est conçu pour aider les investisseurs à aligner leurs portefeuilles sur les objectifs climatiques de l’Accord de Paris.
Cet indice se concentre sur :
- La réduction significative de l’intensité carbone des portefeuilles.
- L’exclusion des entreprises fortement exposées aux combustibles fossiles.
- L’alignement avec une trajectoire de réchauffement climatique inférieur à 1,5 °C.
Étapes principales de la méthodologie
- Filtrage climatique :
- Exclusion des entreprises non alignées sur une trajectoire de réchauffement climatique compatible avec 1,5 °C.
- Respect des critères définis par la réglementation de l’Union européenne pour les benchmarks climatiques alignés sur l’Accord de Paris, notamment :
- Une réduction immédiate de 50 % de l’intensité carbone par rapport à l’indice parent.
- Une décarbonation annuelle d’au moins 7 %.
- Filtrage des entreprises :
- Exclusion des entreprises ayant des revenus significatifs issus de l’extraction ou de la production de combustibles fossiles, notamment :
- Extraction de charbon thermique (> 1 % des revenus).
- Pétrole et gaz non-conventionnels (> 10 % des revenus).
- Production d’électricité à partir de charbon (> 50 % des revenus).
- Exclusion des entreprises impliquées dans des controverses graves, notamment environnementales ou climatiques.
- Exclusion des entreprises ayant des revenus significatifs issus de l’extraction ou de la production de combustibles fossiles, notamment :
- Prise en compte des émissions de gaz à effet de serre :
- Les émissions de Scope 1, 2 et, si disponibles, Scope 3 sont incluses pour une analyse complète de l’empreinte carbone des entreprises.
- Diversification sectorielle :
- Maintien d’une diversification sectorielle et régionale proche de l’indice parent pour minimiser les biais tout en alignant l’indice sur les objectifs climatiques.
- Revue et mises à jour :
- Mise à jour périodique (souvent annuelle ou semestrielle) pour refléter les changements dans les données ESG et climatiques, ainsi que les nouvelles trajectoires des entreprises.
Exclusions spécifiques
Certaines entreprises sont automatiquement exclues pour garantir la conformité climatique de l’indice :
a) Secteurs fortement carbonés :
- Extraction de charbon thermique (> 1 % des revenus).
- Pétrole et gaz non-conventionnels (> 10 % des revenus).
- Production d’électricité à partir de charbon (> 50 % des revenus).
b) Controverses environnementales :
- Entreprises impliquées dans des controverses graves (score ESG Controversies = 0).
c) Non-alignement sur l’Accord de Paris :
- Entreprises ne prouvant pas un alignement sur les trajectoires climatiques définies par les Science-Based Targets.
Nombre d’entreprises retenues (en pourcentage)
a) En moyenne :
- Environ 30 % à 60 % des entreprises de l’indice parent sont retenues après application des critères climatiques et d’exclusion.
b) Variations par secteur :
- Les secteurs fortement carbonés (énergie, matériaux) ont un taux de sélection plus faible (à peine 10 % à 20 %).
- Les secteurs comme la technologie et la santé présentent des taux de sélection plus élevés (60 % à 70 %).
Principes clés
- Alignement climatique : Respect des critères de décarbonation de l’UE pour rester aligné avec l’Accord de Paris.
- Diversification : Maintien d’une représentation sectorielle et régionale équilibrée.
- Inclusion des leaders climatiques : Priorité aux entreprises avec des objectifs de réduction des émissions clairs et des solutions bas-carbone.
Avantages pour les investisseurs
- Transition bas-carbone : Soutient les portefeuilles vers une économie durable et à faible intensité carbone.
- Conformité réglementaire : Alignement sur les benchmarks climatiques imposés par l’UE.
- Réduction des risques climatiques : Limite l’exposition aux actifs à risques élevés dans les secteurs carbonés.
La méthodologie MSCI SRI Paris Aligned Benchmark
Objectif principal
L’indice MSCI SRI Paris-Aligned Benchmark (« PAB ») vise à fournir une exposition aux entreprises ayant les meilleures performances ESG tout en respectant les exigences des benchmarks alignés sur les objectifs climatiques de l'Accord de Paris.
Cet indice se concentre sur :
- La réduction de l’intensité carbone.
- L’exclusion des activités controversées et des entreprises avec de faibles scores ESG.
- L’alignement sur une trajectoire de décarbonation compatible avec un réchauffement inférieur à 1,5 °C.
Etapes principales de la méthodologie
- Filtrage ESG :
- Inclusion des entreprises avec les meilleures notations ESG (évaluées via MSCI ESG Ratings) à l’intérieur de chaque secteur.
- Exclusion des entreprises ayant un score ESG inférieur à BB.
- Filtrage climatique :
- Exclusion des entreprises non alignées sur une trajectoire de réchauffement de 1,5 °C ou n'ayant pas de trajectoire compatible avec les Science-Based Targets.
- Application des critères de l’UE pour les benchmarks alignés sur l'Accord de Paris, notamment une réduction immédiate de 50 % de l’intensité carbone par rapport à l’indice parent.
- Exclusions sectorielles et controverse :
- Secteurs exclus :
- Extraction de charbon thermique (> 1 % des revenus).
- Pétrole et gaz non-conventionnels (> 10 % des revenus).
- Production de tabac et produits associés.
- Production d’armes controversées (mines antipersonnel, armes chimiques ou biologiques).
- Controverses graves : exclusion des entreprises impliquées dans des incidents ESG majeurs (score de controverse ESG de 0).
- Secteurs exclus :
- Alignement sectoriel et diversification :
- Maintien d’une diversification sectorielle équilibrée tout en favorisant les entreprises leaders en matière ESG et climatique.
- Objectifs de décarbonation :
- Réduction annuelle de l’intensité carbone de 7 % minimum pour rester aligné sur les exigences climatiques de l’UE.
- Prise en compte des émissions de Scope 1, 2, et 3 (si disponibles).
- Revue et mise à jour :
- Révision semestrielle ou annuelle pour ajuster la composition de l’indice en fonction des évolutions des scores ESG et climatiques des entreprises.
Exclusions spécifiques
Certaines entreprises sont exclues pour respecter les critères ESG et climatiques rigoureux de l’indice :
a) Secteurs controversés :
- Extraction de charbon thermique : revenus > 1 %.
- Pétrole et gaz non-conventionnels : revenus > 10 %.
- Production d’armes controversées.
- Tabac et jeux d’argent.g
b) Controverses graves :
- Entreprises impliquées dans des controverses ESG majeures ou ayant un score ESG Controversies de 0.
c) Non-alignement sur l’Accord de Paris :
- Entreprises incapables de prouver une trajectoire alignée sur les Science-Based Targets ou sur une réduction des émissions compatible avec un réchauffement inférieur à 1,5 °C.
Nombre d’entreprises retenues (en pourcentage)
a) En moyenne :
- Environ 30 % à 50 % des entreprises de l’indice parent sont retenues après application des critères ESG et climatiques.
b) Variations par secteur :
- Les secteurs fortement carbonés (énergie, matériaux) ont un taux de sélection plus faible (à peine 10 % à 20 %).
- Les secteurs comme la technologie et la santé présentent des taux de sélection plus élevés (60 % à 70 %).
Principes clés
- Alignement climatique : Respect strict des critères de décarbonation de l’UE et alignement avec un réchauffement inférieur à 1,5 °C.
- Leadership ESG : Priorité aux entreprises ayant les meilleures pratiques ESG et une gestion proactive des risques climatiques.
- Diversification : Maintien d’un équilibre sectoriel représentatif de l’économie globale tout en éliminant les acteurs les moins performants ESG.
Avantages pour les investisseurs
- Exposition ESG et climat : Favorise les entreprises alignées sur les objectifs de durabilité et climatiques.
- Réduction des risques climatiques : Limite l’exposition à des secteurs à fort impact environnemental.
- Conformité réglementaire : Respect des standards imposés par l’UE pour les benchmarks alignés sur l’Accord de Paris.
5/ Choix des ETF en portefeuille et positionnement
Dans le but d’atteindre nos objectifs ESG, nous utilisons pour nos positions cœur de portefeuille (notre allocation stratégique qui a pour vocation d’être présents sur le long terme) les ETF répliquant les indices MSCI CTB, MSCI PAB et MSCI SRI PAB.
Du fait que certaines zones géographiques, secteurs ou encore styles ne sont pas couverts par des indices avec des ETF répliquant les indices cités ci-dessus, il est possible que des ETF répliquant des indices MSCI ESG Ratings and Trend Leaders soient également présents en portefeuille.
Il faut noter que les stratégies ESG poursuivies par les fonds sous-jacents peuvent varier ce qui pourrait générer un résultat d’ensemble hétérogène.
Yomoni a aussi décidé d’exclure certaines activités afin de réduire le risque réputationnel de l’entreprise. Le manque d’éthique, le risque de gouvernance et d’éventuelles controverses des entreprises dans lesquelles nous sommes investis sont des composantes pouvant provoquer ce risque réputationnel. Ces exclusions nous permettent de soutenir nos convictions environnementales en évitant les secteurs avec un impact carbone trop important. Ces exclusions visent également à éviter des potentiels impacts financiers.
Yomoni a décidé d’exclure de ses investissements les entreprises qui participent aux activités suivantes :
- Armes controversées : Entreprises qui participent au secteur d'activité des armes controversées, comme les armes à sous-munitions, les mines terrestres, les armes à uranium appauvri, les armes biologiques/chimiques, les lasers aveuglants, les éclats non détectables et les armes incendiaires
- Armes nucléaires : Entreprises qui fabriquent des armes nucléaires, y compris des ogives nucléaires, des missiles balistiques intercontinentaux et des sous-marins lance-missile balistiques, capables de fournir des ogives nucléaires.
- Armes à feu civiles : Entreprises qui fabriquent des armes à feu et des munitions de petit calibre pour les marchés civils.
- Tabac : Entreprises qui fabriquent des produits de tabac
- Contrevenants au Pacte mondial des Nations Unies : Entreprises qui ne respectent pas les Principes du Pacte mondial des Nations unies
- Charbon thermique : Entreprises qui tirent plus de 5 % du total de leurs revenus de l’extraction de charbon thermique
- Sables bitumineux : Entreprises qui tirent plus de 5 % du total de leurs revenus de l’extraction de sables bitumineux
Notre méthodologie est tenue à jour à chaque éventuelle modification et à minima à une fréquence annuelle.
6/ Les moyens mis en œuvre
Tous les membres de l’équipe de gestion ont obtenu une certification d’analyse ESG. Des outils propriétaires permettent d’extraire les données concernant les objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance, des supports d’investissements détenus en portefeuille. Nous utilisons également les données de nos fournisseurs d’ETFs afin de compléter notre base de données.
7/ Information des investisseurs
Yomoni s’engage à rendre disponible les performances ESG de chacun de ses supports d’investissement à travers les factsheets de ses fonds et les rapports d’impact des fonds.
8/ Politique de vote
Les fonds Yomoni Monde et Yomoni Allocation sont investis indirectement dans des actions et obligations d’entreprises et des obligations d’Etats à travers des ETFs. Par conséquent, Yomoni n’est pas directement actionnaire des entreprises et ne possède pas les droits de vote en assemblées générales permettant d’inciter les entreprises à avoir une politique de responsabilité sociale plus forte.
Nous nous focalisons donc à étudier les politiques de vote des fournisseurs d’ETF afin de vérifier qu’elles soient en accord avec nos principes. Concernant le climat, nous vérifions que chaque partenaire possède des politiques de vote allant dans le sens d’une limitation des gaz à effet de serre pour tendre vers des émissions nulles d’ici 2050. Afin d’atteindre ces objectifs de décarbonisation, nous rencontrons régulièrement les fournisseurs d’ETF pour avoir des exemples de leurs actions en assemblée générale. C’est un point important sur lequel nous demandons des retours auprès des fournisseurs.
Concernant la gouvernance, nous regardons si les politiques de vote promeuvent la diversité au sein des entreprises (que ce soit en diversité de genre ou en diversité ethnique). La cohésion sociale est également un facteur sur lequel nous étudions la politique de votes des fournisseurs pour vérifier que l’équilibre salarial dans les politiques de rémunération et l’implication des salariés dans la gouvernance des entreprises sont respectés.
Notre politique de vote consiste essentiellement à sélectionner les supports d’investissements provenant d’entreprises dont l’engagement actionnarial est fort et capable d’interpeller directement ou par l’exercice des droits de vote en assemblées générales les sociétés à avoir une politique de responsabilité sociale plus forte.