Nous inaugurons une nouvelle rubrique : la Tribune.
La Tribune est un espace ouvert à des invités sélectionnés avec soin, venus apporter une contribution personnelle sur la finance, l'investissement, le patrimoine... Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir que nous à les découvrir.
Pour cette première Tribune, nous laissons la parole à Yoann Lopez, auteur de la newsletter Snowball.
Dans cette discussion, Yoann nous parle notamment de relation à l'argent, du rôle de la chance, de savoir dire "assez" et de la loi de Pareto appliquée à la vie.
Bonjour à tous les lecteurs et lectrices du blog Yomoni ! C’est avec un immense plaisir que j’ai accepté l’opportunité de venir vous parler directement ici sachant que je suis moi-même utilisateur de Yomoni depuis plusieurs années.
Étant passionné de finances personnelles et d’économie depuis de nombreuses années, un sujet qui me tient beaucoup à cœur tourne autour de la raison d’être de l’investissement.
Pourquoi investir ? (et comment le faire avec le bon état d'esprit ?)
Cette question peut paraître simple, mais elle est en fait un peu plus complexe. Vaste sujet, accrochez vos ceintures : c’est parti.
Comme nous le rappelle Morgan Housel, associé de la société de capital-risque Collaborative Fund et auteur du best-seller "La psychologie de l'argent", le fait de connaître la réussite financière a très peu à voir avec le fait d’être “intelligent”, mais plus avec le fait de bien se comporter et de bien gérer ses émotions.
Et comme vous le savez, le comportement est difficile à enseigner. Ce n’est pas pour rien que la plus grosse valeur ajoutée d’un coach sportif n’est pas forcément l’aspect technique, mais plus l’aspect motivation. C’est lui qui va vous pousser à avoir le bon comportement. C’est un peu la même chose avec l’argent.
Il est très courant d’entendre des success stories de personnes banales avec des métiers très banals qui se retrouvent avec un énorme pactole à la retraite tout simplement car ils ont eu un bon comportement. Et inversement, des personnes comme Johnny Depp ou Rihanna qui se retrouvent en difficultés financières, encore une fois à cause de leurs comportements, malgré les centaines de millions qui transitent par leurs comptes bancaires.
Il est fascinant de se rendre compte que la réussite financière dépend très peu d’un aspect purement technique comme cela pourrait être le cas dans les réussites d’un médecin ou d’un pilote d’avion.
Justement parlons de médecine et de santé. Il existe deux choses qui vous impactent que vous vous y intéressiez ou non : la santé et l’argent.
Le domaine de la santé est omniprésent dans nos vies. L’hygiène, être suivi par un médecin, les avancées médicales, être conscient de ce que l’on mange et faire du sport (même si c’est très difficile) composent aujourd’hui un ensemble nous permettant de vivre mieux et plus longtemps.
Nous n’avons pas vu d’avancées similaires du côté de la finance. Nous ne sommes pas vraiment devenus de meilleurs investisseurs avec le temps. L’épargne globale a augmenté car la population globale a augmenté et notre espérance de vie aussi, mais nous n’investissons pas mieux.
Quand j’ai lancé Snowball, c’était un de mes objectifs. Tenter de vous aider à mieux investir en partageant mes connaissances et celles de personnes que j’admire.
Vous aider à investir est un point important, mais comprendre pourquoi il faut épargner et investir est peut-être encore plus important pour vous aider à lancer la machine.
Découvrez le projet qui vous ressemble
1/ Face à l'argent, nous sommes tous différents
Il est important de comprendre que nous sommes tous différents dans notre rapport à l’argent. Une personne née pendant une dépression économique sera forcément plus “proche” de son argent et aura tendance à ne pas investir.
Une personne qui commence à investir au début de marchés financiers en pleine croissance aura tendance à prendre plus de risques (c’est clairement mon cas, car j’ai commencé à investir dans des marchés haussiers après 2008).
Logiquement nous devrions investir notre argent par rapport à nos objectifs, par rapport au climat actuel et futur et par rapport aux instruments disponibles. Ce n’est pas le cas. En 2006, les économistes Ulrike Malmendier et Stefan Nagel ont démontré en analysant près de 50 ans de données que les gens prennent des décisions économiques et financières basées sur les expériences propres à leur génération.
Chaque décision financière qu'une personne prend a un sens pour elle à ce moment-là, et “coche les cases qu'elle doit cocher”. Chacun se raconte une histoire sur ce qu'il fait et pourquoi il le fait, et cette histoire a été façonnée par sa propre expérience.
Il faut garder à l’esprit que nous sommes tous des newbies en finance ! Le système financier moderne est extrêmement jeune (environ 50 ans). Il est normal de ne pas être des experts. Comme le dit Mickaël Mangot, économiste, expert en finance comportementale et auteur d'ouvrages sur le rapport à l'argent :
“Nous n'avons pas évolué pour interagir avec un écran Bloomberg.” (les écrans utilisés par beaucoup de traders.)
Ne vous jugez pas de façon trop sévère. J’entends trop souvent des “je suis nul”, “la finance c’est trop compliqué”, “ce n’est vraiment pas pour moi” ou encore “je ne serai jamais aussi bon que…”. Partez du principe que vous – et le reste du monde – avez été influencés par l’environnement dans lequel vous avez grandi. Le fait d’en prendre conscience vous permet de détecter certains biais. Si vous avez peur d’investir, est-ce vraiment parce que vous avez peur ou bien parce que vos parents conservaient leur argent sous le matelas ?
2/ Talent, chance et prise de risque
Il ne faut pas chercher très loin pour comprendre que la réussite ou l’échec financier sont souvent liés à des facteurs que vous ne pouvez pas forcément maîtriser. Évidemment votre talent et votre connaissance du monde entrent en jeu. C’est d’ailleurs pour ça que vous lisez le blog Yomoni (et Snowball) ! Pour améliorer vos connaissances dans le monde des finances personnelles.
Notre cerveau cherche souvent des raccourcis pour faciliter le traitement des infos. On va donc avoir tendance à vouloir copier ce qui a marché dans la réussite des autres et éviter ce qui a provoqué leur échec. Ce n’est pas pour rien que beaucoup cherchent à émuler la philosophie de Benjamin Graham ou encore Warren Buffett. Alors oui, c’est très bien de s’inspirer de ces gens-là, mais il faut garder en tête que le monde n’est ni tout blanc ou tout noir, mais une nuance de gris.
Si on prend le cas de Graham par exemple, il est devenu extrêmement riche en investissant énormément d’argent dans la compagnie d’assurance américaine Geico. Il a donc brisé sa fameuse règle de diversification. Graham a même dit par rapport à cet investissement :
Coup de chance ou décision extrêmement judicieuse - pouvons-nous les distinguer ?
Le risque et la chance fonctionnent souvent ensemble. Est-ce que j’ai été brillant ou bien complètement inconscient d’investir 7 000 € en 2014 (donc presque toutes mes économies) dans Tesla et Apple ? Certainement un peu des deux.
Le truc pour mettre toutes les chances de votre côté en cas d’échec est d'organiser votre vie financière de telle sorte qu’un mauvais investissement ici et un objectif manqué là ne vous anéantissent pas, afin que vous puissiez continuer à jouer jusqu'à ce que les chances tombent en votre faveur.
Il n’y a pas de recette magique qui vous fera gagner à tous les coups ! Vous pouvez par contre faire en sorte de mixer prise de risque, chance et talent pour vous diriger vers une meilleure santé financière. C’est pour cette raison que les stratégies qui allient prise de risque avec investissements moins risqués sont souvent les meilleures.
3/ Assez !
Nous vivons dans une société qui nous pousse à vouloir toujours plus. Toujours plus de fame, toujours plus d’amis, toujours plus de likes, toujours plus de nourriture, toujours plus de pouvoir et toujours plus d’argent.
La véritable richesse n’est-elle pas de se libérer de cette fuite en avant et de se dire à un moment que c’en est assez ?
Si on fait rentrer le risque dans l’équation, on se rend souvent compte que l’être humain, considéré comme rationnel par les économistes, tend à risquer ce qu’il possède déjà pour ce qu’il n’a pas encore, et souvent pour des choses dont il n’a même pas besoin.
Combien de gens s’endettent et mettent en péril leur santé économique pour acheter des biens non nécessaires ? Les histoires de personnes surendettées qui enchaînent les prêts à la consommation pour des achats futiles sont monnaie courante. Mais rappelez-vous du point 1, nous sommes tous différents et si ces personnes ont agi de telle sorte cela ne veut pas dire qu’elles sont folles, mais peut être qu’elles sont influencées par des forces inconscientes provenant de l’environnement dans lequel elles ont grandi.
Une des choses les plus importantes en finance : savoir dire "Assez !"
Je ne veux pas dire qu’il faut s’arrêter d’épargner un jour, ou qu’il faut arrêter d’investir. En revanche, tout risquer pour obtenir un peu plus est complètement illogique. Les scandales impliquant des millionnaires dans des délits d’initiés, c’est-à-dire acheter ou vendre des actions en ayant une info que le public n’a pas, pour grappiller quelques millions sont fréquents dans les journaux. Ces gens détruisent leur carrière pour quelque chose dont ils n’avaient pas besoin : quelques millions de plus.
C’est un peu le raisonnement que j’ai utilisé lorsque j’ai décidé de revendre l’intégralité de mon portefeuille. J’avais déjà pris pas mal de risque et je me suis simplement dit “c’est assez, repartons sur des bases plus saines”.
L’ambition est saine, vouloir faire grandir son patrimoine est sain, vouloir amasser de l’argent pour des projets futurs comme l’éducation de ses enfants ou un tour du monde est sain. En revanche, la fuite en avant qui pousse à prendre des risques insensés pour ressembler à un ou une telle est dangereuse en finance, car elle vous déconnecte de la réalité et vous enferme dans la poursuite de toujours plus.
4/ Comprendre les intérêts composés (le fameux Snowball effect qui a inspiré le titre de ma newsletter)
Compound interest is the eighth wonder of the world. He who understands it, earns it ; he who doesn't, pays it — Albert Einstein
Notre cerveau a beaucoup de mal à visualiser les effets des intérêts composés car nous réfléchissons de façon linéaire. Il est facile pour nous de comprendre 10 + 10 + 10 + 10 + 10 = 50, mais plus difficile de visualiser une formule comme ci-dessous. 👇
Les intérêts composés font que si vous placez votre argent de façon régulière sur une longue période, alors votre capital augmentera de façon incroyable.
La clé des intérêts composés n’est pas forcément la somme que vous allez investir, ni le taux d’intérêt, mais surtout la période sur laquelle vous allez investir. La clé est donc la discipline.
Si on prend l’exemple de Warren Buffett qui a commencé à investir à l’âge de 10 ans et qui est maintenant un des hommes les plus riches au monde avec près de 80 milliards de dollars (cash et actions), on se rend compte que s’il avait commencé à investir à l’âge de 30 ans au lieu de 10 et qu’il s’était arrêté à l’âge de 60 ans au lieu de continuer, alors sa richesse serait de 11,9 millions de dollars ou près de 99 % de moins que sa fortune actuelle !
Faisons une petite expérience. Selon CNBC, le retour annuel moyen de l’index qui suit les 500 plus grosses entreprises américaines, le S&P 500 (équivalent du CAC40 en France), est de 9,8 %. Arrondissons à 10 % par souci de simplification.
Imaginons que vous partez avec une somme de 1 000 € et que vous investissez simplement 50 € tous les mois sur un ETF qui va suivre les cours du S&P 500. Disons que les diverses commissions rongent les retours de 1%. Du coup, partons sur 9 % de retours annuels, comparons cela à un taux d’intérêt annuel de 0,5 % (le livret A) et une personne qui aurait surperformé avec des retours de 17,5 % par an :
NB : Cette simulation présente différents scénarios de performances qui ne sont pas garantis. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement en ETF présente un risque de perte en capital.
En plaçant votre argent sur le Livret A vous ne pourrez même pas vous payer une Renault Scenic neuve. Avec un placement passif sur un ETF vous pourrez bénéficier d’une rente confortable pour votre retraite avec un patrimoine financier de près de 560 000 $. Et si vous arrivez à avoir de la chance et que vous réalisez des retours annuels de 17,5 %, alors votre patrimoine s’élèvera à 14 millions de dollars ! En plaçant seulement 50 $ par mois…
Est-ce que vous comprenez mieux le pouvoir des intérêts composés ?
Le secret est donc votre discipline à investir de l’argent et surtout la longévité de cette discipline. Ce n’est pas non plus de vouloir obtenir les taux d’intérêt les plus importants, mais des taux d’intérêt décents (pas ceux du Livret A ou des fonds euros qui sont en chute libre).
Comme le dit Morgan Housel, le livre de finances personnelles le plus important devrait être intitulé : Fermez-la et attendez.
Pensez aux intérêts composés quand vous vous dites qu’investir seulement 50 € par mois ne sert à rien. Imaginez la courbe ci-dessus si vous passez de 50 € à 100 €, à 1 000 € ! Vous avez des enfants ? S’il vous plaît apprenez-leur cette notion ! Parlez-en à vos amis, à votre famille, transférez-leur cette édition !
Découvrez le projet qui vous ressemble
5/ Devenir riche vs rester riche
Pour Morgan Housel, la seule façon de rester riche est d’être un peu “frugal” (petit anglicisme) et paranoïaque.
Pour obtenir de l'argent, il faut prendre quelques risques (dans des actions et des ETF, directement ou en gestion pilotée dans une assurance-vie ou un PEA comme chez Yomoni), être optimiste et se lancer.
Mais pour garder de l'argent, il faut faire le contraire. Il faut être humble et craindre que ce que vous avez gagné vous soit retiré. Il faut faire preuve d’un peu de “frugalité” et accepter qu'au moins une partie de ce que vous avez gagné est attribuable à la chance.
Je ne vous dit pas qu’il faut être dans l’extrême du mouvement FIRE (Financial Independence, Retire Early) avec certains membres qui arrêtent complètement de sortir ou d’aller au restaurant par exemple pour économiser un maximum. Savoir qu’une partie de votre succès dépend un peu du hasard fait qu'on ne peut pas compter sur le fait que les succès passés se répètent indéfiniment.
Pour bénéficier des intérêts composés il faut pouvoir investir et donc éviter de (i) tout dépenser et (ii) de tout faire disparaître car vous avez pris trop de risques.
Nassim Taleb, mathématicien et statisticien spécialiste du risque, nous dit de façon très sage :
“Having an ‘edge’ and surviving are two different things: the first requires the second. You need to avoid ruin. At all costs.”
Traduction approximative :
"Avoir un avantage et survivre sont deux choses différentes : la première exige la seconde. Vous devez éviter la ruine. À tout prix".
Pour appliquer la méthode survivaliste à ses finances perso, Morgan Housel nous dit qu’il faut :
- Être financièrement incassable. Ça veut dire quoi ? Tout simplement que vous avez prévu le pire financièrement. Par exemple, conserver un matelas de sécurité peut paraître complètement irrationnel si on se dit que placer son argent sur les marchés peut rapporter près de 10 % par an. En revanche, si ce cash vous permet de ne pas vendre vos actions en plein krach boursier, alors le retour sur investissement de ce cash qui dormait sur votre compte sont gigantesques (effets des intérêts composés).
- Planifier OK, mais aussi se dire que le plan ne fonctionnera certainement pas tout le temps. Vous devez accepter une marge d’erreur dans votre plan. Par exemple, si vous projetez d’obtenir 8 % de retours par an sur 40 ans, mais que vous êtes aussi OK avec 4 %, alors votre plan est bon. Le fait de se laisser de la liberté à l’intérieur d’un cadre est libérateur. Être complètement inflexible (et pas qu’en finance) peut être très dangereux. Ne pas avoir d’objectif de rendement annuel est aussi OK. Se dire par exemple que vous allez investir 50 € tous les mois est une forme de plan qui peut suffire pour certains. Et si parfois vous investissez seulement 25 € c’est aussi OK.
- Optimiste quant à l'avenir, mais paranoïaque quant à ce qui peut vous empêcher d'aller dans la bonne direction. Un des concepts les plus importants dans la vie, selon moi, est de se dire que rien n’est noir ou blanc. Vous pouvez l’appliquer à tout. Le fait de comprendre que le monde est fait de nuances est primordial pour avancer sereinement et mieux comprendre les autres. Être optimiste en finance ne veut pas dire que vous allez réussir 100 % du temps, mais que dans l’ensemble vous allez réussir. Il faut accepter qu’entre le début de vos investissements et la réussite (obtenir un patrimoine confortable), il puisse y avoir des échecs.
Espérer et tout faire pour que le meilleur arrive tout en se préparant pour le pire est souvent la meilleure façon d’avancer sur de nombreux sujets pour garder l’esprit sain et libre. Par exemple, un pilote d’avion fera tout pour bien préparer son vol. Plan de vol, vérification de la météo, check-list de l’avion etc. Mais en cas de panne ou d’accident il saura exactement quoi faire. Il ne paniquera pas car il sait quoi faire, sortira le plus souvent de cette situation sain et sauf.
6/ La loi de Pareto
Enfin, il est important de comprendre cette fameuse loi qui dit qu’environ 80 % des effets sont le produit de 20 % des causes.
En finance cela veut donc dire qu’environ 80 % de vos retours sur investissement proviendront d’environ 20 % de vos décisions. Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Cela peut vouloir dire beaucoup de choses :
- Si vous êtes un stock-picker (vous choisissez vous-même vos actions), vous pouvez vous dire avec beaucoup de certitude que 80 % des plus-values de votre portefeuille proviendront d’environ 20 % de vos actions. C’est parfois même plus extrême comme cet exemple de Warren Buffett qui nous dit qu'il a possédé 400 à 500 actions au cours de sa vie et qu'il a gagné la plupart de sa fortune sur 10 d'entre elles.
- Imaginons que vous investissez dans un ETF sur 50 ans, cet ETF sera lui-même poussé vers le haut par quelques actions. En 2018, Amazon a été à l'origine de 6 % des rendements du S&P 500, Apple de 8 %…
- Restons sur ce même exemple de l’ETF. Si vous investissez sur une période de 50 ans, il se peut que vous traversiez des périodes tumultueuses. Le fait de garder le cap et de ne pas tout vendre en cas de crash vous permettra de profiter des intérêts composés. Ces quelques décisions généreront la majorité de vos retours sur investissement. Comme le dit Morgan Housel en citant Napoléon :
Traduction approximative de cette citation (peut-être apocryphe) de Napoléon Bonaparte :
“Un génie militaire, c’est un homme capable de faire des choses moyennes quand tout le monde autour de lui perd la tête.”
Les médias et le monde de communication à outrance dans lequel nous vivons ne nous aident pas du tout à comprendre cette loi de Pareto. Nous voyons les succès et pensons qu’ils sont instantanés. On ne voit pas les centaines d’échecs ou de petites réussites qui se cachent derrière un énorme succès.
C’est la même chose en investissement. Ce sont ces micro-décisions et quelques décisions que vous allez prendre qui vont générer la majorité de votre réussite financière. Le fait d’épargner une petite partie de vos revenus, de choisir tel ou tel travail, tel ou tel produit financier, d’acheter cet appartement dans une ville qui va grandement se développer, etc. Certaines décisions seront liées à la chance, à vos talents, d’autres à des conseils reçus par des amis ou des professionnels, et d’autres seront liées à une newsletter.
J’espère que ce “petit” article vous permettra d’y voir un peu plus clair. In fine, investir son argent, c’est s’acheter du temps et de la liberté dans le futur. Tout simplement. Peu importe vos objectifs, investir c’est s’acheter une forme de liberté.
Et qui ne rêve pas d’un peu plus de liberté ?
Vous pouvez retrouver Yoann et Snowball sur :
- Sa newsletter
- Twitter : snowball, Yoann
Vous avez un projet d'investissement ?
En quelques minutes, vous détaillez votre projet et nous vous proposons une solution adaptée à votre profil d'investisseur.
Les supports d’investissement présentent des risques de perte en capital.
NB : Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement en ETF présente un risque de perte en capital.