Ce matin, France Inter était présent dans nos bureaux pour assister à notre point marché suite aux récentes actualités.
Journaliste : D'abord la matinée, vue du côté des investisseurs. Bonjour Luc Chemela.
Luc Chemela : Bonjour.
Journaliste : Vous êtes rendu chez Yomoni, société de gestion qui gère de l'épargne en ligne. Elle est installée à Paris et la priorité ce matin, c'était rassurer quelques-uns des 60 000 clients.
Luc Chemela : Oui et pour ça la direction a d'abord dû faire un point complet de la situation avec ses équipes. À neuf heures et demie ce matin devant une cinquantaine de personnes, la réunion hebdomadaire d'entreprise a tourné en grande partie autour de l'affolement des marchés. Au programme, résumer les mouvements des derniers jours, se projeter.
Sébastien d'Ornano (Président de Yomoni) : On peut espérer que les marchés se stabilisent un petit peu. Néanmoins, on est loin potentiellement d'être sorti des inquiétudes puisque la vraie question, encore une fois, c'est que cherche à faire de notre choix. Et il faut part. Et il faut détailler savoir quoi dire aux clients. Pédagogie et empathie dans nos échanges, c'est sûr qu'aujourd'hui vous allez avoir des clients qui vont être stressés.
Luc Chemela : Car il confie de l'argent à Yomoni pour que l'agence prenne ensuite les décisions de gestion à leur place rapidement plusieurs salariés casques sur la tête, prennent justement des appels et donnent des conseils, c'est le cas de Satish et la discussion est très pointue.
Satish (conseiller Yomoni) : Si vous me dites aujourd'hui j'ai entre guillemets dix mille euros à répartir et je ne compte pas faire de versements programmés, moi je ne préconise pas de rentrer en une seule fois au vu du contexte un peu agité, c'est quand même mieux de faire des versements programmés.
Luc Chemela : Il y a évidemment de l'enjeu car l'affolement actuel sur les marchés a déjà des conséquences concrètes explique Tom Demaison de chez Yomoni, un appel vient d'ailleurs de le montrer.
Tom de Maison (Yomoni) : On a un client qui a investi 100 000 euros sur un plan épargne en action, il s'est connecté ce matin sur son application, il s'est réveillé, il n'était plus qu'à 90 000 euros. Et là nous notre travail, c'est d'expliquer et de lui dire ce n'est pas le bon moment pour vendre, tant que vous ne vendez pas, vous ne perdez pas. Et sur les marchés, on dit souvent que les montées prennent l'escalier et que les baisses prennent l'ascenseur. Aujourd'hui, on peut le constater concrètement.
Luc Chemela : Signe de l'anxiété des clients, le nombre d'appels et de mails a doublé hier par rapport à d'habitude. On est plutôt dans l'ascenseur en ce moment.
Journaliste : Merci Luc Chemela.
