Chaque lundi, notre Directeur de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?
Source : @Bloomberg LP
Macroéconomie
La production industrielle de la Chine a augmenté de 0,7% en mai en rythme annuel, après avoir accusé une baisse de 2,9% en avril, grâce à l'assouplissement des restrictions liées à l'épidémie de coronavirus.
Aux États-Unis, les ventes au détail ont enregistré en mai un recul de 0,3% par rapport à avril, alors que le pouvoir d'achat des consommateurs est fortement diminué par l'inflation qui a atteint un nouveau record en 40 ans. Cela a déçu les analystes, qui tablaient sur une progression de 0,2%. Par ailleurs, les mises en chantier ont baissé de 14,4% en mai, tandis qu'elles avaient progressé de 5,5% le mois précédent. Le secteur immobilier ralentit dans ce contexte de hausse rapide des taux d’intérêt.
Politiques monétaires
La Réserve fédérale américaine (FED) a relevé de 0,75% ses taux directeurs, soit la plus forte hausse de taux depuis 1994 aux États-Unis. Les membres de la banque centrale ont par ailleurs indiqué que l’ampleur des prochains relèvements sera plus forte en vue de faire face à un niveau d’inflation inconnu depuis 1981.
Lors d'une réunion d'urgence, la Banque centrale européenne (BCE) s'est engagée à contrer le risque sur les dettes souveraines, en réinvestissant notamment les montants des obligations acquises dans le cadre du programme de rachats d'actifs lancé au début de la pandémie du Covid (PEPP) en mars 2020 et qui arrivent à échéance.
Performances
Les tensions inflationnistes et les prévisions d’un durcissement des politiques monétaires ont à nouveau pesé sur les actions internationales, qui ont baissé de 5,7% sur la semaine, ainsi que sur les taux d’intérêt, le taux de rendement à 10 ans des emprunts d’Etat américains étant repassé au-dessus de la barre des 3,2%.
• L’économie chinoise continue à montrer des signes progressifs d’amélioration, grâce à l’assouplissement des restrictions sanitaires liées à l'épidémie du coronavirus.
• Aux États-Unis, l’inflation, qui a atteint un nouveau record en 40 ans, a un impact sur la consommation des ménages qui a ralenti en mai, et sur le secteur immobilier, impacté par la hausse des taux d’endettement.
• La Réserve fédérale américaine (FED) durcit encore sa politique monétaire afin de lutter contre l’inflation, en montant ses taux directeurs de 0,75%, soit la plus forte hausse de taux depuis 1994.
• Les tensions inflationnistes et les prévisions d’un durcissement des politiques monétaires ont à nouveau pesé sur les actions internationales, qui ont baissé de 5,7% sur la semaine, ainsi que sur les taux d’intérêt, le taux de rendement à 10 ans des emprunts d’État américains étant repassé au-dessus de la barre des 3,2%.