Chaque lundi, notre Directeur de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?
Source : @Bloomberg LP
🌍 Macroéconomie
En zone euro, l’activité s’est à nouveau contractée en septembre, aussi bien dans l’industrie que dans les services. Le PMI manufacturier s’est en effet établi à 48,5 (contre 49,6 le mois dernier), tandis que celui des services a affiché un niveau de 48,9 (contre 49,8 en août).
Aux Etats-Unis, la consommation s’est légèrement contractée en septembre, mais à un rythme bien moins important qu’au mois précédent (avec un PMI des services à 49,2, contre 43,7 en août). L’activité industrielle a, de son côté, continué à accélérer sur le mois (le PMI manufacturier progressant de 51,5 à 51,8).
💶 Politiques monétaires
La banque centrale américaine (FED) a annoncé un nouveau relèvement de 0,75% de ses taux directeurs et prévenu qu’elle poursuivrait son cycle de resserrement monétaire d’ampleur à un rythme plus soutenu afin de contrer l’inflation. Dans ses projections médianes sur l’évolution des taux d’intérêt, la FED prévoit un taux directeur à 4,4% à la fin de l’année, contre une fourchette de 3% à 3,25% actuellement. La prévision médiane est de 4,6% pour la fin 2023, contre 3,8% estimé en juin.
📈 Performances
Les anticipations d’une politique monétaire qui pourrait être moins restrictive si le pic d’inflation a été atteint ont bénéficié aux actions internationales qui ont progressé de 2,9% sur la semaine.
• L’activité de la zone euro a de nouveau montré des signes de ralentissement, aussi bien dans l’industrie que dans les services.
• Aux Etats-Unis, l’activité s’est, en revanche, montré résiliente au mois de septembre.
• La banque centrale américaine (FED) a annoncé un nouveau relèvement de 0,75% de ses taux directeurs et prévenu qu’elle poursuivrait son cycle de resserrement monétaire d’ampleur à un rythme plus soutenu afin de contrer l’inflation.
• Tandis que les actions européennes ont été pénalisées par les craintes d’une récession en zone euro (-4,3% sur la semaine), les actions américaines ont, elles, souffert des craintes de voir la FED accentuer encore le rythme de hausse de ses taux directeurs après les bons chiffres d’activité et de l’emploi (-4,8%).