Yomoni : investissez mieux !

Chaque lundi, notre Directeur de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?

Source : @Bloomberg LP

🌍 Macroéconomie

Aux Etats-Unis, l’activité industrielle a nettement ralenti en septembre (avec un PMI manufacturier à 50,9 vs 52,2 attendu et 52,8 en août). Si l’indice d’activité est toujours en territoire d’expansion, cela masque la forte contraction des sous-composantes des nouvelles commandes et de l’emploi. En revanche, l’activité est restée soutenue dans les services, l’indice PMI des services se stabilisant (à 56,7) par rapport au mois dernier, et la composante emploi reflétant un rebond des embauches à un plus haut de six mois dans le secteur.

→ Le resserrement monétaire commence à produire des effets sur la demande et le marché du travail dans le secteur industriel (ce qui avait fait rebondir les marchés en début de semaine), mais pas encore dans le secteur des services (les ménages américains puisent dans leur épargne accumulée pendant la Covid-19 pour compenser l’impact de l’inflation sur leur pouvoir d’achat).

Par ailleurs, l’économie américaine a créé 263 000 emplois dans le secteur non agricole en septembre, chiffre le plus faible depuis avril 2021, après 315 000 en août. La croissance du salaire horaire moyen a continué de ralentir, passant de 5,2% à 5% sur un an. En revanche, le taux de chômage a diminué de 0,2% pour atteindre 3,5%.

→ Le marché du travail ralentit, mais sans doute pas assez vite pour voir une inflexion de la politique monétaire de la FED à ce stade.

En zone euro, la baisse de la consommation a accéléré en septembre (le PMI des services s’étant établi à 48,8 contre 49,8 le mois précédent). La baisse est particulièrement marquée en Allemagne (avec un PMI des services à 45,0 contre 47,7 le mois dernier). En France, la consommation reste en revanche soutenue (le PMI des services affichant un niveau de 52,9 contre 51,2 en août).

→ Les mesures budgétaires prises en France ont permis d’atténuer les impacts de l’inflation sur le pouvoir d’achat des ménages.

📈 Performances

Les incertitudes sur l’ampleur du ralentissement aux Etats-Unis, et donc sur la capacité de la FED à poursuivre sa politique monétaire restrictive dans le temps, génèrent de la volatilité sur les actions internationales. Les actions internationales ont toutefois clôturé la semaine en progression de 1,8%.

💡
À retenir :

Aux Etats-Unis, l’activité industrielle a nettement ralenti en septembre, avec une forte contraction des nouvelles commandes et de l’emploi. En revanche, l’activité est restée soutenue dans les services, les embauches enregistrant notamment un rebond à un plus haut de six mois dans le secteur.

Par ailleurs, l’économie américaine a créé 263 000 emplois dans le secteur non agricole en septembre, chiffre le plus faible depuis avril 2021, après 315 000 en août. La croissance du salaire horaire moyen a continué de ralentir, passant de 5,2% à 5% sur un an. En revanche, le taux de chômage a diminué de 0,2% pour atteindre 3,5%.

En zone euro, la baisse de la consommation a accéléré en septembre. La baisse est particulièrement marquée en Allemagne, tandis qu’elle reste soutenue en France, les mesures budgétaires prises par le gouvernement ayant permis d’atténuer les impacts de l’inflation sur le pouvoir d’achat des ménages.

Les incertitudes sur l’ampleur du ralentissement aux Etats-Unis, et donc sur la capacité de la FED à poursuivre sa politique monétaire restrictive dans le temps, génèrent de la volatilité sur les actions internationales. Les actions internationales ont toutefois clôturé la semaine en progression de 1,8%.
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