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Le récap de la semaine du 31 octobre au 4 novembre 2022

Le récap de la semaine du 31 octobre au 4 novembre 2022

Chaque lundi, notre Directeur de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?

Source : @Bloomberg LP

🌍 Macroéconomie

En Chine, l’activité s’est à nouveau dégradée en octobre, que ce soit dans l’industrie (l’indice PMI manufacturier ayant reculé de 0,9% à 49,1) ou dans les services (l’indice PMI des services ayant affiché un niveau de 48,4 contre 49,3 le mois dernier). L’économie du pays continue à être pénalisée par la crise immobilière et la politique zéro Covid stricte appliquée dans le pays.

Aux États-Unis, l’activité industrielle s’est montrée résiliente en octobre, l’indice ISM manufacturier s’étant établi à 50,2 (ce qui traduit une légère expansion du secteur industriel), celui des services à 54,4 (contre 56,7 le mois précédent). Par ailleurs, le marché du travail est resté très solide avec la création de 261 000 emplois dans le secteur non agricole, contre 193 000 attendus par les analystes. Les salaires sont restés sous pression avec une hausse de 0,4% sur un mois et de 4,7% sur un an.

En zone euro, l’inflation a encore progressé, les prix à la consommation ayant augmenté de 10,7% sur un an en octobre, contre 10,2% attendu et 9,9% en septembre. Les prix de l'énergie affichent un bond de 41,9%, et ceux de l'alimentation, de l'alcool et du tabac de 13,1% en un an. Mais l'inflation sous-jacente, qui exclut l'énergie et les produits alimentaires non transformés, a, elle aussi, accéléré à 5%, contre 4,8% le mois dernier. Par ailleurs, l’activité a continué à se contracter en octobre, à un rythme plus important que le mois dernier, aussi bien dans l’industrie que dans les services. L’indice PMI manufacturier a en effet affiché un niveau de 46,4, contre 48,4 le mois précédent, tandis que celui des services s’est établi à 48,6 contre 48,8 en septembre. La contraction de l’activité a été particulièrement importante en Allemagne, où les ventes à l'export ont notamment fortement chuté, l'incertitude géopolitique, l'inflation galopante et la dégradation de la conjoncture économique mondiale ayant pesé sur la demande étrangère.

💶 Politiques monétaires

La Réserve fédérale américaine (FED) a, comme prévu, relevé son principal taux directeur de 0,75%. Elle a, par ailleurs, indiqué que les effets sur l'économie des relèvements déjà effectués depuis le mois de mars devraient être pris en compte et pourraient nécessiter des hausses moins marquées dans les prochains mois. Jerome Powell, de son côté, a affirmé qu’il était « très prématuré » d’envisager une pause dans le cycle de hausse des taux directeurs, ajoutant que, au vu des indicateurs disponibles, le pic en matière de taux d’intérêt se situerait probablement plus haut que précédemment estimé.

📈 Performances

Les marchés ont rebondi en fin de semaine sur des rumeurs d’assouplissement de la politique zéro covid en Chine (démenties ce week-end), mais les investisseurs craignent toujours une récession en Europe et un durcissement de la politique monétaire aux États-Unis. Au final, les actions internationales ont baissé de 1,4% sur la semaine, avec une nette surperformance des actions des pays émergents puisqu’elles ont, quant à elles, progressé de 4,7% sur la semaine.

Nous maintenons notre biais défensif tant que nous n’observons pas d’inflexion dans les politiques monétaires américaine et européenne.

💡
À retenir :

En Chine, l’activité s’est à nouveau dégradée en octobre, que ce soit dans l’industrie ou dans les services. L’économie du pays continue à être pénalisée par la crise immobilière et la politique zéro Covid stricte appliquée dans le pays.

Aux États-Unis, l’activité industrielle s’est montrée résiliente en octobre, avec une activité qui ralentit, mais qui reste en expansion, aussi bien dans les services que dans l’industrie. Par ailleurs, le marché du travail est resté très solide avec la création de 261 000 emplois dans le secteur non agricole. Les salaires sont restés sous pression avec une hausse de 0,4% sur un mois et de 4,7% sur un an.

En zone euro, l’inflation a encore progressé, les prix à la consommation ayant augmenté de 10,7% sur un an en octobre. Par ailleurs, l’activité a continué à se contracter en octobre, à un rythme plus important que le mois dernier, aussi bien dans l’industrie que dans les services. La contraction de l’activité a été particulièrement importante en Allemagne, où les ventes à l'export ont notamment fortement chuté.

La Réserve fédérale américaine (FED) a, comme prévu, relevé son principal taux directeur de 0,75%. Elle a, par ailleurs, indiqué que les effets sur l'économie des relèvements déjà effectués depuis le mois de mars devraient être pris en compte et pourraient nécessiter des hausses moins marquées dans les prochains mois. Jerome Powell, de son côté, a affirmé qu’il était « très prématuré » d’envisager une pause dans le cycle de hausse des taux directeurs, ajoutant que, au vu des indicateurs disponibles, le pic en matière de taux d’intérêt se situerait probablement plus haut que précédemment estimé.

Les marchés ont rebondi en fin de semaine sur des rumeurs d’assouplissement de la politique zéro covid en Chine (démenties ce week-end), mais les investisseurs craignent toujours une récession en Europe et un durcissement de la politique monétaire aux États-Unis. Au final, les actions internationales ont baissé de 1,4% sur la semaine, avec une nette surperformance des actions des pays émergents puisqu’elles ont, quant à elles, progressé de 4,7% sur la semaine.

Nous maintenons notre biais défensif tant que nous n’observons pas d’inflexion dans les politiques monétaires américaine et européenne.
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