Yomoni : investissez mieux !

Chaque lundi, notre Directeur de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?

Source : @Bloomberg LP

🌍 Macroéconomie

En Chine, la production industrielle a ralenti en octobre puisqu’elle a progressé de 5,0%, contre 6,3% le mois précédent.

La croissance du PIB de la zone euro a nettement ralenti au troisième trimestre, puisqu’elle s’est élevée à 2,1% sur un an (et 0,2% sur un trimestre), contre 4,3% (et 0,8%) le trimestre dernier. Le taux d'inflation a par ailleurs été revu en légère baisse à 10,6% sur un an, au lieu de 10,7%, mais reste à un niveau record. En septembre, l'inflation avait atteint 9,9%, la hausse des prix à la consommation reste notamment tirée par l'énergie et l'alimentation.

Aux États-Unis, les ventes au détail ont rebondi plus qu'attendu en octobre, après être restées stables en septembre. Elles ont en effet progressé de 1,3% par rapport à septembre, tandis que les analystes s’attendaient à une hausse de 0,4% seulement.

💶 Politiques monétaires

Les discours des banquiers centraux ont continué à refléter leur volonté de durcir leurs politiques monétaires pour lutter contre l’inflation. Aux États-Unis, James Bullard, le président de la Fed de Saint-Louis, a déclaré que la banque centrale devrait rester ferme sur les taux d’intérêt et que le taux d’intérêt final pourrait se situer entre 5% et 7%. En zone euro, Christine Lagarde a confirmé vouloir poursuivre le relèvement de ses taux d'intérêt, ce qui pourrait l’amener à restreindre l'activité économique pour juguler l'inflation.

📈 Performances

Les incertitudes liées aux politiques monétaires des pays développés ont à nouveau généré de la volatilité sur les actifs risqués, et les actions internationales en particulier qui ont finalement clôturé la semaine en légère baisse de 0,4%.

💡
À retenir :

En Chine, la production industrielle a ralenti en octobre, nouveau signe d’un ralentissement de l’activité du pays.

La croissance du PIB de la zone euro a nettement ralenti au troisième trimestre, puisqu’elle s’est élevée à 2,1% sur un an, contre 4,3% le trimestre dernier. Le taux d'inflation a par ailleurs été revu en légère baisse à 10,6% sur un an, au lieu de 10,7%, mais reste à un niveau record. En septembre, l'inflation avait atteint 9,9%, la hausse des prix à la consommation reste notamment tirée par l'énergie et l'alimentation.

Aux États-Unis, les ventes au détail ont rebondi plus qu'attendu en octobre, après être restées stables en septembre. Elles ont en effet progressé de 1,3% par rapport à septembre, tandis que les analystes s’attendaient à une hausse de 0,4% seulement.

Les discours des banquiers centraux ont continué à refléter leur volonté de durcir leurs politiques monétaires pour lutter contre l’inflation. Aux États-Unis, James Bullard, le président de la Fed de Saint-Louis, a déclaré que la banque centrale devrait rester ferme sur les taux d’intérêt et que le taux d’intérêt final pourrait se situer entre 5% et 7%. En zone euro, Christine Lagarde a confirmé vouloir poursuivre le relèvement de ses taux d'intérêt, ce qui pourrait l’amener à restreindre l'activité économique pour juguler l'inflation.

Les incertitudes liées aux politiques monétaires des pays développés ont à nouveau généré de la volatilité sur les actifs risqués, et les actions internationales en particulier qui ont finalement clôturé la semaine en légère baisse de 0,4%.
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