Le récap de la semaine du 28 août au 1 septembre
Chaque lundi, notre équipe de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?
Source : @Bloomberg LP
🌍 Macroéconomie
Afin de relancer son économie, le gouvernement chinois a pris des mesures fortes : réduction de la taxe prélevée sur les échanges boursiers, mise en place des mesures pour permettre d'assouplir les conditions de paiements pour les acheteurs immobiliers et demande aux banques d’abaisser les taux sur les prêts hypothécaires en cours.
La banque populaire de Chine a réduit le ratio de réserves obligatoires en devises étrangères pour les institutions financières afin de soutenir le yuan.
Toujours en Chine, l'indicateur d'activité manufacturière est un peu plus solide que prévu, mais il reste en zone de contraction pour le cinquième mois consécutif, alors que le PMI des services recule et reste très légèrement expansionniste.
Aux États-Unis, la croissance des salaires a ralenti en août et le taux de chômage est passé à 3,8% contre 3,5% en juillet.
Les PMI manufacturier de la France et de l’Allemagne se contractent plus fortement qu’attendus
La progression de l’indice des prix à la consommation des ménages américain est conforme aux attentes des économistes, soit 4,2% sur un an.
En zone euro, l’inflation, hors énergie et alimentation, s’établit à +5,3% sur un an comme attendu et en légère baisse par rapport au mois de juillet mais l’inflation globale reste stable à 5,3%.
Banques centrales
Aux États-Unis, la tendance depuis plusieurs mois vers une normalisation du marché de l’emploi couplée à une légère révision à la baisse de l’estimation du PIB au T2 pourrait pousser la FED à stopper sa hausse des taux directeurs. Dans son discours à Jackson Hole, Jérôme Powell a laissé entendre que ses décisions ne seraient plus focalisées uniquement sur les chiffres de l’inflation, mais aussi sur la situation économique
Performances
Les actions mondiales ont progressé de 2,66%
Le pétrole s’est quant à lui apprécié de 5,40%