Yomoni : investissez mieux !

On raconte qu’un enfant, de sa naissance à son envol hors du foyer, coûte à ses parents autant qu’une maison.

Le ministère des Solidarités et de la Santé estime le coût annuel moyen d’un enfant à 9 000 €. Et puisque les enfants restent de plus en plus tard au foyer, l’addition peut facilement atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros… par enfant.

Comment faire face sereinement à ces dépenses ? Voici les 4 conseils indispensables pour éviter la banqueroute

Informez-vous : apprenez combien coûte un enfant

Le premier enfant est celui qui coûte le plus cher, pour plusieurs raisons.

D’abord, parce qu’il faut acheter tous les équipements, dont les éventuels suivants pourront profiter (poussette, meubles, lit etc.).

Ensuite, parce que l’on fait beaucoup moins de mauvais achats pour le second

En effet, les jeunes parents inexpérimentés sont une cible facile pour les marques, qui sauront jouer sur la corde sensible pour vous faire acheter tout ce dont vous n’avez pas besoin… Vous serez culpabilisés si vous n’achetez pas ceci ou cela, avec des arguments concernant la santé de bébé, son bien-être, son développement physique ou mental…. Bref, si on les écoutait, il vous faudrait TOUT acheter.

Et comme vous ne savez pas encore discerner l’utile du superflu, vous allez forcément trop acheter,

Pour ne pas dépenser inconsidérément, vous allez devoir faire le tri. Parlez-en avec d’autres parents, pour savoir ce qui a sauvé la vie et ce qui a fini au placard. Certains seront tentés de vous entraîner dans leur folie d’achats. Mais d’autres seront plus avisés et vous guideront sur ce qui est essentiel. Qui sait, ils seront peut-être aussi heureux de vous donner, prêter ou revendre du matériel.

Au tout début, visez les incontournables, les indispensables : principalement l’alimentation et les couches…

Repérez les aides auxquelles vous avez droit

La France a une politique sociale forte qui encourage la parentalité. Renseignez-vous auprès de la CAF, mais aussi de votre employeur et de toute autre source susceptible de vous apporter des aides.

Bonne nouvelle : votre quotient familial va augmenter. En effet, l’augmentation du nombre de parts du foyer diminue l’imposition et peut vous rendre éligible à davantage d’aides et avantages.

Faites des recherches sur tout. Encore et encore. Beaucoup d’aides ne sont pas demandées. Mairie, commune, département, région, mutuelle…

En parlant de mutuelle, c’est d’ailleurs un bon moment pour faire le point sur vos tarifs et vos garanties !

Réaménagez votre budget pour tenir compte des frais liés à votre enfant

Même si notre système est assez redistributif, ce n’est pas une raison pour vous laisser aller, car un enfant coûte cher.

À court terme, sachez où vous allez piocher pour faire face aux dépenses liées aux premiers mois. Sachez quelle épargne, vous allez mobiliser pour éviter d’être pris au dépourvu et de tomber dans le découvert ou les crédits.

Anticipez en mettant de côté petit à petit pendant les mois qui précèdent la naissance, ou en utilisant une épargne dédiée (car vous avez bien anticipé, non ?). La plupart des parents coupent fort sur le budget loisirs la première année, notamment en abandonnant toute notion de vacances.

Ce qu’il ne faut pas faire, c’est utiliser votre épargne long terme (retraite, achat de résidence principale…). On n’abandonne pas ses projets à long terme pour des dépenses à court terme !

Enfin, une fois ces dépenses passées, il faut créer un budget qui équilibrera recettes et dépenses, à long terme. Si vous tenez déjà un budget, il faut l’ajuster, si vous n’avez pas de budget, c’est l’occasion ! Vous allez devoir lancer Excel (Calc, Sheets ou autre). Vous n’y couperez pas.

Ayez aussi une pensée pour les dépenses à long terme, qui arriveront d’ici quelques années : véhicule plus spacieux, logement plus grand, vacances plus onéreuses... Vous n’avez pas à connaître tous les détails, mais savoir que cela sera nécessaire vous aidera à vous projeter et éviter la sortie de route financière.

Le but : trouver un équilibre viable à long terme, et ne pas vivre au-dessus de vos moyens. Vous devrez faire face pour au moins 20 ans ! Ne dépensez jamais plus que ce que vous gagnez en pensant que cela sera exceptionnel, car cela deviendra vite une habitude.

Les coûts liés à l’enfant vont aller croissants. Équilibrer votre budget n’est pas un confort, c’est une obligation pour éviter les soucis financiers.

Pensez à l’épargne pour votre enfant

Encore une dépense ? Oui et non. Un décaissement pour vous, oui. Mais au service de votre enfant plus tard. C’est donc une économie pour vous !

Pourquoi c’est intéressant ? Car en plaçant de l’argent pour votre enfant, vous mettez toutes les chances de votre côté pour constituer, à long terme, un joli magot qui financera plus tard son permis de conduire, ses études, ses premiers loyers…

Disons-le franchement : c’est autant que vous n’aurez pas à sortir plus tard.

Ce qui est surtout intéressant, c’est de placer à long terme pour profiter des opportunités offertes par les marchés financiers (actions et obligations) tout en profitant de la réduction du risque apportée par l’horizon long. Car si sur le court terme, les marchés financiers peuvent être erratiques, ils ont prouvé maintes fois leur capacité à apporter de la valeur sur une longue durée.

Où placer l’argent ? Assurance-vie, compte-titres ou PER, c’est à vous de voir. L’important est de viser long terme et de faire la part belle aux actions, plus dynamiques.

L’assurance-vie peut représenter une bonne solution. En effet, elle peut être souscrite au nom de l’enfant et permet d’ajouter un pacte adjoint, document rattaché au contrat d’assurance-vie qui détaillera les possibilités de sortie des fonds après les 18 ans de l’enfant (sans toutefois pouvoir le limiter au-delà de ses 25 ans). Idéal pour éviter que votre enfant ne dilapide son magot à sa majorité !


https://www.yomoni.fr/projets/enfant

À l’opposé, le mauvais réflexe, c’est le livret A, qui fait perdre du pouvoir d’achat surtout à horizon long.

Attention : même si les parents ont le choix des modes de gestion de cette épargne, l’argent appartient juridiquement à l’enfant, et c’est une faute de piocher dedans pour les besoins du foyer (hors urgence évidemment).

En outre, les enveloppes présentées plus haut sont investies sur les marchés financiers et présentent donc un risque de perte en capital.

En conclusion…

Les statistiques de l’INSEE démontrent que le niveau de vie diminue après la naissance d'un enfant. Mais cela est davantage lié à la modification des comportements d'activité, en particulier une réduction, voire un arrêt de l'activité professionnelle dans le ménage, qu'à la charge financière supplémentaire induite par cette naissance.

Dans tous les cas, joindre les deux bouts quand on vient d’avoir un premier enfant sera difficile. L’insouciance n’existe plus : avec moins de temps, moins de revenus et plus de dépenses, discipline financière et bonne organisation sont obligatoires pour se libérer l’esprit et avoir un souci de moins !

Vous avez un projet d'investissement ?

En quelques minutes, vous détaillez votre projet et nous vous proposons une solution adaptée à votre profil d'investisseur.

Les supports d’investissement présentent des risques de perte en capital.

Vous êtes abonnés à Yomoni
De retour parmi nous ! Vous êtes connecté.
Félicitations ! Vous êtes abonné.
Félicitations ! Votre adresse e-mail a été mise à jour.
Votre lien a expiré
Félicitations ! Utilisez le lien reçu par e-mail pour vous connecter.