Pénélope reçoit 50 000 € de ses parents : comment les placer ?
Ulysse et Pénélope sont un couple de presque-trentenaires sans enfants. Ils débutent leur vie professionnelle et ne sont pas encore totalement stabilisés géographiquement.
Prévoyants, les parents de Pénélope anticipent leur propre succession en réalisant des donations de leur vivant : ils virent 50 000 € à chacune de leurs deux filles. Pénélope se retrouve ainsi avec 50 000 € sur son compte : la plus grosse somme qu’elle n’ait jamais possédée.
Ulysse et Pénélope envisagent d’acheter leur résidence principale une fois qu’ils seront sûrs de leur lieu de vie. Et encore : pourquoi ne pas rester mobiles ? Leur projet n’est pas clairement défini.
Ils pensent acquérir leur résidence principale d’ici environ 4 ans. Enfin, c’est ce qu’ils répondent aux parents. En pratique, ils veulent aussi pouvoir récupérer l’argent plus rapidement (d’ici 3 ans ? )… ou plus tard si le projet traîne un peu (5, 10, 20 ans ?).
Bref, ils veulent aussi de la liberté. Et c’est bien normal : personne ne planifie sa vie à l’année près.
Comment placer 50000 euros de façon assez sûre à échéance 4 ans (environ) ?
Avant de répondre, considérons que notre jeune couple :
- Dispose déjà d’une épargne de précaution suffisante. Si ce n’est pas le cas, il faut d’abord la constituer,
- N’a pas de dette (découvert bancaire, crédit à la consommation, crédit auto, etc.). Si c’est le cas, l’argent reçu doit d’abord rembourser ces dettes.
Une fois ces opérations effectuées, le solde peut être investi de la même manière que les 50 000 euros. Ce qui vaut pour 50 000 euros vaut aussi pour 30 000 euros : ce n’est pas tant le montant qui compte que le projet.
Investir 50000 euros : éviter les fausses solutions
Les livrets défiscalisés (Livret A, LDDS)
Certes, ces 50 000 € pourraient être placés sur des livrets d’épargne défiscalisés. En combinant Livret A (22 950 €) et LDDS (12 000 €) et en mutualisant les plafonds, ils peuvent placer 70 000 € à deux.
Mais avec un rendement de 0,50 % (250 euros d’intérêts par an pour 50 000 € placés !), ces livrets ne compensent pas l’inflation : ils appauvrissent le ménage… surtout si l’immobilier progresse entre-temps.
Les livrets sont là pour garantir l’épargne de précaution. Il est inutile de compter sur eux pour investir de l'argent au service de projets à moyen-long terme. Au-delà de 2 ou 3 ans, le manque à gagner devient substantiel.
Les comptes à terme
Les comptes à terme bancaires étaient autrefois la solution parfaite pour des échéances de 3 à 5 ans. Ce sont des placements bloqués (ou déblocables en échange d’un abandon partiel de rémunération) pendant quelques années, avec un taux supérieur à celui des livrets. Mais aujourd’hui, détenir des liquidités pénalise les banques (elles peuvent se financer à taux négatif auprès de la Banque Centrale Européenne). Elles ont peu d’appétit pour les dépôts et proposent des taux proches de 0 %.
Le Plan Epargne Logement
Et le Plan Épargne Logement ? N’est-il pas adapté aux projets immobiliers ? Hélas, sa rémunération de 1 % (avant fiscalité de 30 %) et son blocage (tout retrait ferme le PEL) en font un mauvais support pour faire fructifier cette épargne.
La proposition de Yomoni pour placer 50000 euros à 4 ans
Pour investir 50 000 euros à horizon 3 à 5 ans avec un risque modéré, nous préconisons un contrat d’assurance-vie Yomoni Vie en gestion pilotée, avec un profil 3 ou 4.
Chez Yomoni, gérant d'épargne, chaque profil d'épargne a une durée minimale conseillée de détention. Pour le profil 3, la durée minimale recommandée est de 3 ans ; pour le profil 4 c’est 5 ans.
Entre 3 et 4, le juste niveau dépend du tempérament mais aussi de facteurs propres aux finances de notre couple : cet apport sera-t-il crucial au projet ? Sera-t-il complété par une autre épargne ? Le projet peut-il être décalé dans le temps ?
Pour l’exercice, partons sur un profil 3. Rappelons que, comme tous les profils de gestion Yomoni autres que le P1, ce profil est risqué : sa valeur évolue à la hausse et à la baisse tous les jours. Il présente donc un risque de perte en capital.
Découvrez le projet qui vous ressemble
Pour quel risque ?
Si Pénélope verse 50 000 € sur un contrat d’assurance-vie en Profil 3, les gérants de Yomoni vont répartir son épargne sur des supports très diversifiés (ETF) en suivant la ligne directrice suivante :
- 60 % sur le fonds en euros
- 20 % en actions
- 20 % en obligations
(Pourquoi cette allocation ? Si les détails vous intéressent, reportez-vous à notre article sur l'allocation stratégique des portefeuilles Yomoni.)
Parmi ces supports de placement, seul le fonds en euros est 100 % garanti. Les autres supports sont soumis à un risque en capital.
Cela signifie-t-il que le contrat peut perdre 40 % de sa valeur ? En théorie oui. Mais pas de panique.
En pratique, il est impensable que toutes les actions du monde et toutes les obligations valent simultanément 0. Compte tenu de la très forte diversification des portefeuilles, cela signifierait que plus aucune entreprise au monde n’a de valeur et que tous les États du monde sont en faillite. À ce stade, la garantie du fonds en euros ne vaudrait d’ailleurs plus grand-chose… tout comme n’importe quel dépôt bancaire ou billet de banque ! C'est un cas uniquement théorique, plus qu'extrême.
De façon plus réaliste, on estime qu’un krach financier correspond à une perte sur les actions d’environ 50 %, étalée sur plusieurs jours ou plusieurs mois. Cette baisse est souvent tempérée par les obligations, qui jouent le rôle de valeur refuge pendant les krachs : elles ont tendance à progresser quand les actions baissent (c’est justement leur rôle dans la construction d’un portefeuille diversifié). Par prudence, imaginons qu’elles stagnent. Imaginons aussi que le fonds en euros ne rapporte rien pendant ce krach.
Avec ces hypothèses, la perte théorique en cas de krach serait donc de la moitié de la somme allouée aux actions, soit 10 %.
Un chiffre plus réaliste qui, sans être une limite absolue ou un engagement formel, permet de mieux savoir à quoi s’attendre. Les bienfaits de la diversification !
Pour quel rendement ?
Voici les performances historiques du profil 3 de Yomoni année par année :
Assurance-vie Yomoni en Profil 3 | Performance annuelle | Baisse maximale subie au cours de l'année |
---|---|---|
2016 | +3,0 % | -2,6 % |
2017 | +3,6 % | -1,0 % |
2018 | -1,5 % | -3,6 % |
2019 | +5,4 % | -1,5 % |
2020 | +3,6 % | -7,9 % |
Voici les mêmes performances regroupées par périodes de 4 ans glissants (la première ligne correspond à une ouverture de contrat le 1er janvier 2016 et une récupération des fonds le 31 décembre 2019, et ainsi de suite) :
Assurance-vie Yomoni en Profil 3 | Performance cumulée | Baisse maximale subie au cours de la période (du plus haut au plus bas) |
---|---|---|
2016-2019 | +10,8 % | -4,0 % |
2017-2020 | +11,4 % | -7,9 % |
Ces performances incluent l’intégralité des frais mais pas la fiscalité. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Sur ces périodes de 4 ans glissants, le rendement annuel moyen a été d’environ 2,6% par an : au bout de 4 ans, Pénélope disposerait ainsi de plus de 55 000 € sur son contrat.
Quelques mots sur le risque. Observée en base calendaire, la pire année est 2018 avec une baisse de -1,5%. C'est une volatilité probablement tolérable par nos protagonistes.
Le risque s'observe aussi en base intra-annuelle. En 2020, le krach lié à la crise sanitaire a entraîné une baisse maximale de 7,9% sur le profil 3, une volatilité cohérente avec l’ordre de grandeur des pertes en cas de krach que nous avions estimé plus haut. La baisse a été rapidement suivie d’une forte hausse, et l'année finit à +3,6 % pour ce profil. Il fallait évidemment tenir bon et ne pas paniquer en retirant l’argent au plus bas !
Quelle performance attendre dans le futur ?
Rappelons d’abord que les performances passées ne présagent pas des performances futures.
Cependant, le comportement observé depuis 2016 est cohérent avec ce que l’on peut attendre d’un tel profil. L’historique est intéressant à observer car il intègre une période de crise : il n’est donc pas artificiellement calé sur une période favorable.
Prenez un moment pour consulter les rapports mensuels des différents profils de gestion :
Rapports de gestion mensuels : https://www.yomoni.fr/performances/profils-investissement
Performances synthétiques : https://www.yomoni.fr/performances
Quelques questions de plus...
Lissage ou pas ?
Faut-il verser les 50 000 € d’un coup ou lisser dans le temps ? Compte tenu de l’horizon de temps (court) et de la présence effective de la somme sur les comptes (à l’opposé d’une épargne issue d’un salaire), lisser est ici contre-productif. Cela diminue le risque mais aussi le rendement potentiel moyen.
Si Pénélope souhaite vraiment le faire, elle doit le faire sur une durée courte : 3 mois ou 6 mois maximum.
Les impôts
Contrairement au Livret A, l’assurance-vie est fiscalisée. Ou plutôt, les gains le sont : le capital retiré ne l’est jamais. La fiscalité sur les gains est dégressive avec des abattements très avantageux obtenus 8 ans après l’ouverture du contrat.
Au moment de récupérer ses fonds, Pénélope devra donc privilégier un retrait partiel (en laissant le minimum sur le contrat) pour laisser le contrat d’assurance-vie atteindre les 8 ans. Il sera ensuite un outil très pratique dans son patrimoine.
Les avantages de placer de 50000 € en assurance-vie pour Pénélope
- Rapide : Le contrat Yomoni Vie s’ouvre en 15 minutes seulement.
- Automatique : La gestion est déléguée, elle ne demande aucune maintenance, aucune intervention de sa part.
- Utile aussi à long terme : L’argent est placé de façon cohérente et efficace. Si le projet d’achat immobilier traîne, il suffit de conserver le contrat sans rien toucher. On ne peut pas en dire autant d’un Livret A, dont le manque à gagner se cumule au fil des ans.
- Disponible : Pénélope peut récupérer l’argent à tout moment.
- Protecteur : Sans disposition particulière (mariage, testament…), Ulysse et Pénélope sont des étrangers au regard de la succession. Si Pénélope décède, l’argent ira à ses héritiers directs… à savoir ses parents. En plaçant sur une assurance-vie, la clause bénéficiaire permet de diriger les fonds vers Ulysse. Cette clause joue en quelque sorte le rôle d’un testament.
En conclusion : placer 50000 € à 4 ans sans trop de risque
L'assurance-vie Yomoni en profil 3 nous semble donc le choix le plus pertinent pour placer 50 000 € à 4 ans avec un risque modéré.
Si vous vous reconnaissez dans la situation de Pénélope et d’Ulysse, nous espérons que cet éclairage vous a été utile.Même si la gestion est déléguée chez Yomoni, il est toujours bon de savoir où l’on met les pieds. Nous vous avons donné ici beaucoup de détails car la délégation n’exclut pas la transparence, mais nul besoin de s’intéresser à tout ceci pour confier la gestion de votre épargne à Yomoni !
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Les supports d’investissement présentent des risques de perte en capital.