Yomoni : investissez mieux !

Vous avez 70 ans ou plus et vous souhaitez placer une partie de votre épargne sur les marchés actions. Malgré certaines idées reçues, c’est tout à fait possible. En effet, même si traditionnellement nous avons tendance à sécuriser les capitaux à partir de la retraite, chaque investisseur a un projet et des problématiques qui lui sont propres.

Ainsi, si vous n’avez pas besoin de ces capitaux avant une durée égale ou supérieure à 8 ans, et que vous disposez d’un minimum d’épargne de précaution pour faire face à d’éventuels imprévus, il vous est tout à fait possible de capter le potentiel de performance des marchés actions.

L’assurance-vie après 70 ans : toujours une bonne idée, mais plus une aubaine

Comme vous le savez sûrement, les primes versées sur un contrat d’assurance-vie après vos 70 ans connaissent une tout autre règle en matière successorale.

Les changements concernent notamment l’abattement : il passe de 152 500 € à 30 500 € et n’est plus décompté par bénéficiaire mais pour l’ensemble des bénéficiaires désignés.

Pour des explications plus complètes, je vous invite à vous reporter à cet article :

Assurance-vie après 70 ans: ce qui change (en mieux)
Les règles de l’assurance-vie changent après 70 ans. Voici ce qui change, comment en profiter, et pourquoi l’AV reste toujours intéressante.

Par conséquent, si vous cherchiez à optimiser vos droits de succession, l’assurance-vie reste une bonne enveloppe mais n’est plus forcément une aubaine. Tout dépend du montant investi.

Une autre caractéristique de l’assurance-vie peut être problématique lorsque vous investissez principalement en actions après 70 ans. En effet, ce contrat se dénoue au jour du décès de son souscripteur, peu importe la valorisation des marchés.

Prenons un exemple. Vous décidez à vos 71 ans d’ouvrir une assurance-vie Yomoni en profil P10, le profil le plus risqué mais aussi celui qui a le plus de potentiel de performance, car investi intégralement en actions.

Malheureusement, vous décédez 3 ans plus tard, avant la durée minimale d’investissement recommandée de 8 ans, qui permet de lisser la volatilité pour ce type de profil. Il se peut à ce moment que vous soyez en moins-value, et donc que le dénouement du contrat soit peu favorable pour les bénéficiaires.

À partir d’un certain âge, l’investisseur dynamique se trouve confronté à un double aléa qui est l’augmentation du risque de décès et la volatilité de marché. Deux aléas impossibles à estimer correctement.

Bien évidemment, il existe la garantie plancher, qui garantit à vos héritiers a minima le montant initialement investi, mais ce type de garantie coûte relativement cher et vient s’ajouter aux frais de gestion de votre contrat. Un schéma moyennement favorable à la performance, que nous recommandons rarement.

Découvrez le projet qui vous ressemble

Le PEA : un aspect successoral qui peut être avantageux

Si l’assurance-vie reste l'enveloppe préférée des Français, il ne faut pas négliger le Plan d’Épargne en Actions (PEA). À partir d’un certain âge, il présente aussi certains atouts non négligeables.

Si votre but premier est de faire fructifier l’épargne investie afin, soit d’en profiter à long terme et d'assurer votre “extrême retraite”, soit de transmettre un maximum de capitaux à vos descendants, vous devez étudier l’opportunité du PEA, même après 70 ans.

D’un point de vue fiscal et tout comme l’assurance-vie, le PEA saura maximiser votre performance puisqu’il bénéficie également de la franchise d’impôts. En pratique, tant que vous ne sortez pas du PEA vos plus-values ne sont pas assujetties à la fiscalité, et l’avantage fiscal (impôt nul, seuls les prélèvements sociaux sont à payer) est obtenu après 5 ans de détention.

En revanche, sur le plan successoral, le PEA ne présente aucun avantage. Le PEA est clôturé par le teneur de compte dès que le décès lui est notifié : il est impossible de transmettre un PEA par succession.

Cette clôture intervient cependant en franchise d’impôt : la plus-value éventuelle échappe donc à l’impôt sur le revenu, et ce, quel que soit l’âge du PEA au moment du décès.

Pour autant, les lignes ne sont pas vendues. Et même si cela ne vous saute pas aux yeux, c'est le détail qui fait la différence.

En effet, les titres détenus sur le PEA sont transmis aux héritiers, qui doivent faire un choix collectif : soit les conserver sur un compte-titres ordinaire, soit les liquider.

Quel que soit leur choix, le prix de revient fiscal de ces titres est celui du jour de l'ouverture de la succession (ou du décès du titulaire du PEA). Cela revient à remettre à zéro la plus-value fiscale éventuellement constituée par le défunt, et donc à alléger la fiscalité future des héritiers s’ils conservent les titres, ou permettre une liquidation sans fiscalité sur les plus-values (ou très faible, liée aux décalages de dates) s’ils les vendent.

Contrairement à ce qui se passe avec une assurance-vie, si le marché est défavorable, les héritiers peuvent donc conserver les titres et allonger la durée de détention pour espérer un marché plus favorable pour les céder.

PEA et succession : précautions et limites

La solution que nous mettons en lumière aujourd’hui n’est pas miraculeuse : en matière d’investissement financier rien ne l’est. Il y a toujours des aspects positifs et des limites à chaque solution.

Les points forts d’un placement sont rarement problématiques. Vous devez vous concentrer sur ses limites et vérifier qu’elles sont en adéquation avec votre projet pour minimiser leurs conséquences.

Première limite à la capitalisation sur un PEA : le règlement des droits successoraux pour les héritiers. En effet, la valeur du PEA au jour du décès va être intégrée à la masse successorale. Cela peut poser un problème de liquidité : si les héritiers choisissent de conserver les titres, ils doivent payer des droits dessus. Mais cette problématique peut largement être anticipée si vous avez d’autres avoirs liquides par ailleurs, qui leur seront transmis et qui leur permettront de payer ces droits.

Seconde limite, conserver les titres sur un compte-titres crée une indivision entre vos héritiers. Tous doivent être alignés dans la volonté de conservation des titres. Mais ce souci n’est pas plus compliqué que pour un bien immobilier, où le sujet est bien plus fréquent : les titres sont faciles à liquider ensuite, même partiellement.

Le gros avantage de la solution “PEA après 70 ans”, c’est qu’elle permet de mettre l’aspect financier en avant. Si votre objectif premier est de placer une somme et de la faire fructifier dans le temps afin d’en disposer ou de transmettre un maximum à vos descendants, le PEA vous permet de le faire. Vous n’aurez plus à vous inquiéter d’une éventuelle chute de marchés au moment de votre décès, car vos héritiers prendront le relais.

Le PEA peut ainsi être l’outil idéal pour la constitution d’un patrimoine intergénérationnel.

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