Yomoni : investissez mieux !

Des nouvelles fraîches de la planète économique en ce mois de mai et de vos portefeuilles ? Notre équipe gestion fait le point.

Une étincelle peut mettre le feu à la plaine !

Comme le dit le proverbe chinois : une étincelle peut mettre le feu à la plaine. L’idée n’est pas ici de tout craindre ou de penser qu’il existe une multitude d’étincelles potentielles, mais plutôt de rappeler qu’au cours du mois de mai, on pouvait redouter qu’une petite erreur d’appréciation puisse avoir des conséquences dramatiques. Ainsi, l’attention était fixée sur les discussions politiques aux États-Unis concernant le relèvement du plafonnement de la dette qui auraient pu, comme en 2011, avoir un impact massif sur les marchés financiers. C’était peu probable, mais à jouer avec le feu, les dirigeants politiques auraient pu créer un embrasement.

Chère Economie, comment te portes-tu ?

Au niveau macroéconomique, il est particulièrement difficile de poser un diagnostic précis sur l’état de santé de l’économie mondiale. En effet, la différence entre l’activité manufacturière qui ralentit plus que prévu et l’activité des services qui elle, au contraire, se porte mieux qu’espérée, les consommateurs puisant dans l’épargne constituée pendant la période de Covid, laisse perplexe les économistes.

L’analyse est également difficile pour les banques centrales qui non seulement cherchent à mener des politiques adaptées, mais qui doivent également convaincre sur leurs actions. Et, alors que la FED laissait sous-entendre la possibilité d’une pause dans le cycle de hausse des taux afin de faire un point sur l’impact de la politique économique, les marchés obligataires ont surinterprété les discours et ont commencé à anticiper un retour à une politique de baisse des taux dès le mois de septembre. La FED avait beau essayer de convaincre les investisseurs que la hausse des taux pourrait reprendre si besoin, il aura fallu attendre la publication d'un PIB américain supérieur aux attentes pour doucher les espoirs d'une possible baisse des taux dès septembre. Il apparait désormais comme probable d’observer une nouvelle hausse des taux lors de la réunion de la FED de juin ou de juillet et les prévisions de baisse de taux potentielles sont progressivement repoussées à l’année prochaine.

Dans ce contexte, les actions mondiales considérées en euros auront baissé d’environ -1%. Au niveau géographique, les actions européennes ont perdu -2,5% alors que les actions japonaises et américaines ont progressé de respectivement 4,5% et 0,5% en Euro. Dans un climat d’aversion au risque, le dollar s’est apprécié de 3% contre l’euro. Portées par le thème de l’intelligence artificielle, les actions du secteur technologique progressent de plus de 12% alors que les actions européennes reculent, le luxe ayant pâti de déception concernant l’économie chinoise.

Décisions de gestion : on vous explique !

Dans les portefeuilles, nous continuons à réduire globalement le risque en adoptant un positionnement légèrement défensif. Ainsi, dans un profil 6, nous passons désormais à une exposition à 45% en actions et à 55% en obligations. Nous pensons en effet que les marchés actions pourraient devoir reprendre leur souffle.

Selon nous, les marchés commencent à devenir plus réalistes en terme d’anticipation sur les prochains mouvements des banques centrales. Néanmoins, la solidité de l’économie américaine, qui repose essentiellement désormais sur l’activité des services et sur le maintien de la consommation, a dorénavant plus de chance de montrer un réel ralentissement qu’une accélération.

Si le thème de l’intelligence artificielle a servi de réels catalyseurs au marché actions durant le mois de mai, les autres soutiens potentiels semblent très hypothétiques. Au sein de notre positionnement action, nous restons positif sur le secteur des technologies de l’information qui devrait continuer de bénéficier de l’engouement actuel. Nous conservons également notre opinion positive sur les actions émergentes dans une volonté de diversification par rapport aux économies développées qui continuent de connaitre des taux d’inflation importants malgré une tendance à une diminution lente qui semble se confirmer. Au sein des obligations, nous profitons de notre choix de la diminution du risque sur la partie action pour augmenter notre exposition en obligation d’entreprises européennes de bonne qualité, permettant de générer du rendement avec un faible risque de défaut.

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