Le récap de la semaine du 27 au 31 mars
Chaque lundi, notre équipe de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?
Source : @Bloomberg LP
🌍 Macroéconomie
- Le moral des consommateurs allemands devrait se redresser en avril avec la baisse des prix de l'énergie mais une amélioration durable est encore loin. Il s'agit du sixième mois consécutif d'amélioration mais le rythme a sensiblement ralenti par rapport aux mois précédents. Aux Etats-Unis, selon le Rapport du Conference Board, les consommateurs restent inquiets mais la confiance ne se dégrade pas.
- L'activité manufacturière en Chine a reculé en mars, ce qui laisse à penser que les espoirs d'une reprise économique forte après la pandémie de coronavirus s'estompent, alors que la demande mondiale faiblit et que le ralentissement du secteur immobilier persiste.
- La chute de la Deutsche Bank a finalement été écartée cette semaine, les craintes concernant le portefeuille des dérivés de l’établissement semblent être infondées.
- En zone euro, IPC annuel prévisionnel de mars ressort à 6,9% contre 7,1% attendu et 8,5% le mois dernier. L’inflation globale continue de ralentir malgré une accélération des prix de base.
💶Politiques monétaires
- Plusieurs banquiers centraux européens souhaitent poursuivre le resserrement monétaire afin de contenir l’inflation. Sans nier les turbulences bancaires, ils estiment que la stabilité financière et celle des prix sont deux objectifs qui ne s’opposent pas. Les banques centrales devraient donc continuer la hausse des taux. Pour les Etats, cela réduira les marges de manœuvre budgétaires, ce qui pourrait être problématique pour l’Italie alors que le pays peine à obtenir la suite de l’aide européenne.
- Les responsables de la Fed ont expliqué les erreurs de Silicon Valley Bank et mis en lumière les failles de la régulation américaine. Son durcissement est souhaité par l’administration mais le consensus politique risque d’être délicat à trouver
📈Performances
- Les actions mondiales se sont appréciées de 3,67%
- Le Brent s’est apprécié de plus de 5% dû au retour de la confiance des investisseurs, ce qui a ravivé l'appétit pour les actifs risqués