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L'observatoire des ETF Yomoni X SmartBourse

L'observatoire des ETF Yomoni X SmartBourse

Chaque mois, Smartbourse plonge au cœur de l'industrie des ETF en s'appuyant sur l'expertise de ses équipes partenaires, notamment celle d'Olivier Malteste, Directeur des Investissements chez Yomoni.

Ce mois-ci, il est temps de tirer un bilan des évolutions et tendances qui ont marqué février !

SmartBourse s’appuie sur l'Observatoire des ETF de Yomoni pour en tirer les enseignements et pour comprendre les implications de ces données pour les mois à venir

👉Retour sur l’interview 

⏱️ Résumé de l’échange, 5 minutes de lecture top chrono :

Tout d'abord, un point sur les récentes évolutions chez Yomoni. Olivier, vous avez récemment étendu votre offre pour inclure un accompagnement en matière de PEA. (0:35)

En effet, nous gérons un PEA depuis maintenant six ans, basé sur une approche indicielle et utilisant des ETF, ce qui nous a permis d'obtenir des performances solides. Grâce à l'utilisation d'ETF synthétiques, nous avons pu bénéficier d'une exposition mondiale, démontrant ainsi la puissance de ces instruments financiers.

L'année dernière, notre PEA a affiché une performance de 17,7 %, avec un rendement annualisé moyen de 8,8 % sur 5 ans*.

*Les supports d’investissement présentent un risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Nous avons constaté que plus de six millions de PEA sont détenus par les Français, dont beaucoup semblent dormir, et que le transfert d'un PEA suscite souvent des inquiétudes (il est possible de transférer un PEA tout en conservant son ancienneté fiscale en le déplaçant vers une autre banque).

Notre objectif est de fournir un accompagnement rassurant afin d'encourager nos clients à réactiver leur compte PEA, tout en mettant en avant notre offre de gestion pilotée.

Quel est le bilan du mois de février ? (2:50)

Le mois de février a été positif pour les ETF en Europe, avec une collecte nette de 14,3 milliards, bien que légèrement inférieure à celle de janvier, ce qui est habituel en début d'année.

Sur l'ensemble des deux mois, la collecte nette s'élève à 33 milliards, dépassant de 20% celle de la même période en 2023, principalement axée sur les actions.

Les flux entre les différentes classes d'actifs montrent une collecte de 13,4 milliards pour les actions et de 2,3 milliards pour les obligations.

En revanche, les matières premières continuent de connaître une tendance à la décollecte, avec 1,3 milliard de sorties, notamment pour les métaux précieux et l'or, au profit d'autres classes d'actifs plus attractives.

Sur la partie action, que peut-on dire quand on rentre dans le détail des flux ? (5:19) 

En février, nous constatons une continuation des tendances observées en 2023 et en janvier, notamment une forte demande pour les grosses capitalisations telles que celles du Japon.

Le thème de la croissance des valeurs américaines persiste, attirant toujours les investisseurs vers les ETF.

Une nouveauté notable est le retour de l'intérêt pour les actions émergentes, signalant un changement dans le sentiment des investisseurs et une reconnaissance de leur potentiel de croissance.

Sur la partie obligataire, quels sont les points à avoir en tête dans la décomposition des flux ? (6:13) 

En février, nous continuons de voir une préférence pour les obligations à long terme et à portée mondiale, avec une collecte robuste dans les obligations à échéance élevée.

Les investissements dans les obligations à échéance "high bounds" continuent de susciter un fort intérêt.

Nous observons également une tendance à privilégier les obligations à très court terme en dollar, afin de bénéficier des taux d'intérêt élevés, ainsi qu'un retour marqué vers les obligations souveraines européennes.

Que peut-on dire des émetteurs ? (7:25)

En février, parmi les 10 principaux émetteurs d'ETF, Blackrock se classe seulement 7ème en termes de collecte, ce qui peut sembler surprenant. En tête, nous retrouvons DWS, suivi par UBS et Amundi.

Cependant, en examinant les flux depuis le début de l'année, aucune modification significative n'est observée. De même, en termes d'encours et de parts de marché, tous les acteurs restent alignés avec leurs positions habituelles dans le secteur.

Que peut-on dire des nouveaux produits ? (9:05)

En février, le nombre de nouveaux lancements d'ETF a été relativement faible, avec seulement 4 nouveaux produits introduits sur le marché.

Malgré ce faible nombre, Amundi a maintenu son activité en effectuant 12 modifications sur sa gamme existante.

Parmi les nouveaux produits, 3 concernent des actions et 1 est orienté vers les obligations.

Si on veut en souligner un sur le côté action il y a celui de Ishares qui est intéressant sur la thématique de l’aérospatial et de la défense. Côté obligataire, c’est Goldman Sachs qui a sorti un ETF sur les Green Bonds, au niveau mondial avec un prisme ESG.

Comment est-ce que vous abordez, en termes de positionnement, les mandats de vos clients en ce mois de mars Olivier ? (11:57)

Nous maintenons une surexposition aux actions, cependant, nous avons réduit notre surpondération sur les actions américaines en raison d'un risque de retournement perçu et de suspicions de ralentissement de l'économie américaine plus rapide que prévu.

Nous continuons de conserver les valeurs technologiques, estimant qu'elles demeurent attractives en termes de valorisation. De plus, nous introduisons un pari sur le secteur de la santé, en nous appuyant sur le thème de l'intelligence artificielle.

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Les supports d'investissement présentent un risque de perte en capital.