Yomoni : investissez mieux !

Le marché boursier est le moyen de plus efficace pour faire croître son épargne à long terme. Cependant, son rendement élevé vient avec une contrepartie : l'importante volatilité des marchés actions.

Le CAC40 dividendes réinvestis, l'indice de référence du marché français, a gagné en moyenne 8,5% par an depuis sa création en 1986, soit en moyenne 5 à 6% de plus que les obligations d'état. Cependant, la série historique est tout sauf régulière (+62% la meilleure année, -40% la plus mauvaise). A vrai dire rares sont les années où la progression a été proche de sa moyenne !

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Rendement total du CAC 40 par année depuis sa création (progression des cours + dividendes versés)

C'est donc un saut dans l'inconnu qui est demandé à l'investisseur en actions : accepter le fait que son rendement sera probablement supérieur à celui des autres placements mais sans en avoir la certitude. Le cauchemar de toute personne qui "ne croit que ce qu'elle voit" !

Pour tenir le coup et rester investi (surtout en marché baissier), il est utile de comprendre d'où viennent ces rendements plus élevés.

Premier moteur de croissance : la progression des bénéfices et des dividendes

Rien de magique dans la hausse des actions : elles montent lorsque les acheteurs sont prêts à payer plus cher, et elles baissent lorsque les acheteurs n'achètent qu'à un prix plus faible... La loi de l'offre et de la demande, simplement.

Ce qui motive les acheteurs ? Les dividendes. Les sociétés distribuent une partie de leurs profits aux actionnaires sous forme de dividende. Pris dans son ensemble, le marché des actions représente donc les profits futurs que réaliseront toutes les sociétés cotées en bourse.

Au cours du XXe siècle, la croissance économique mondiale, la croissance de la population et le progrès scientifique ont fortement contribué à la hausse des bénéfices et des dividendes des sociétés, augmentant leur valorisation. Même si cette croissance ralentit depuis le début du XXIe siècle, elle contribue toujours à la hausse de cours boursiers : c'est la première origine du rendement élevé des actions. L'autre est plus discrète...

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L'anticipation permanente

Les investisseurs anticipent : ils s'intéressent aux profits futurs plutôt qu'aux profits passés. Après tout, ce sont les dividendes futurs qui attirent l'investisseur, pas ceux du passé ! Les cours d'aujourd'hui intègrent donc les anticipations sur l'avenir, à la manière d'une intelligence collective qui analyserait en permanence les perspectives de chacune des entreprises et qui donnerait une valeur actuelle à ses profits futurs.

La conséquence de cette anticipation permanente, c'est qu'une évolution technologique ou une découverte, même majeure, ne fera pas forcément progresser le cours de bourse. Il se peut en effet que le marché les ait déjà anticipées et intégrées dans les cours. Pour que le marché avance, il faut soit des surprises, soit la réduction d'incertitudes.

Si l'on veut faire une métaphore immobilière, l'effet TGV entraîne une hausse de prix des villes nouvellement desservies. Cependant, l'ajustement des prix ne se fait pas une fois les travaux terminés et la ligne en service. Les prix montent bien avant, dès les premières rumeurs : tous les marchés anticipent !

Deuxième moteur de croissance : la prime de risque

Nul ne connaît l'avenir avec précision et les meilleurs analystes ne font pas exception. Dans le cours auquel ils achètent et vendent les actions, ils intègrent une prime de risque par rapport à leurs anticipations.

En effet, personne n'investirait sur des produits risqués pour avoir un rendement égal à celui d'un produit sans risque... Pour trouver des acheteurs, les placements risqués comme les actions doivent donc apporter un rendement supérieur à celui des placements moins risqués comme les obligations ou les livrets.

Pour reprendre la comparaison immobilière, c'est ce phénomène qui explique que les rendements locatifs soient plus forts dans les zones dépeuplées qu'à Paris. Aucune magie ou décision d'une autorité quelconque : la simple loi de l'offre et de la demande créée des primes de risque là où le risque de vacance est important.

Avec les actions, on est donc rémunéré pour subir le risque et supporter les incertitudes. Il ne faut pas se plaindre la volatilité : c'est cette caractéristique même qui créé la prime de risque, et donc le rendement !

La prime de risque est la deuxième explication majeure du rendement à long terme des actions. C'est elle qui explique que même sans croissance économique, un marché boursier peut tout de même progresser.

L'investisseur en actions, rémunéré pour supporter le risque

Les marchés d'actions ont certes une dimension aléatoire, mais également une dimension économique : ils ont été créés pour transférer le risque aux investisseurs et les rémunérer pour leur prise de risque.

Si, à certaines périodes, vous ne voyez plus que le risque, n'oubliez pas que vous êtes payé pour cela ! Plus longtemps vous restez investi, plus votre rendement final a de chances de converger vers sa moyenne, qui a été historiquement de 8,5% par an sur les actions françaises et qui est par construction supérieure au rendement des placements moins risqués.

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