Les 4 bonnes résolutions pour mes investissements
Et si cette année, nous prenions soin de nous et de notre épargne ?
Promis on ne vous parle pas ici de défis sportifs ou de régimes alimentaires intenables.
On vous donne juste quelques clefs pour la bonne tenue et surtout la bonne performance de vos portefeuilles financiers sur le long terme.
Rassurez-vous, en lisant notre Newsletter vous avez déjà fait le plus dur.
1/ Profil plutôt que market timing
Que les marchés soient haussiers ou baissiers, tout investisseur ne cesse de se demander si c’est le bon moment pour entrer en bourse. S’il est en hausse, on craint le crash et s’il est en baisse, on craint également qu’elle s’accentue... En clair, tout le monde veut gagner mais personne ne veut perdre.
Pour autant, en entrant sur les marchés, vous savez que cela peut arriver.
La performance des marchés résulte en effet de la différence entre les points hauts et les points bas sur une durée donnée.
Pour autant la théorie imparable, qui consiste à dire “rentrez au plus bas, vendez au plus haut” est malheureusement impossible à mettre en pratique. En effet, il a largement été démontré que le point haut, ou bas, ne se démontrait que par rapport à la veille et jamais au lendemain et qu’il était scientifiquement impossible de déterminer en amont ces deux points.
Pour preuve, lorsqu’en décembre 2018 les marchés chutent, bon nombre d’investisseurs refusent de rentrer en invoquant que la chute sera d’une tout autre ampleur. Mais par rapport à quoi ? Certainement pas par rapport à la performance engendrée en 2019.
Même si l’exemple semble assez facile ici, il est pourtant très parlant. En cherchant le bon moment pour entrer sur le marché vous risquez deux choses : le louper ou ne pas investir.
La seule bonne question à vous poser en entrant sur les marchés est : quel niveau de perte suis-je capable d’accepter sans paniquer ?
Ce qui nous amène à la deuxième résolution.
2/ Tenir bon
Une fois votre niveau de risque choisi, il faut s’y tenir que ce soit dans les périodes baissières, mais également haussières de votre portefeuille.
Chaque niveau de risque renvoie à une classe d’actifs et à une durée de détention minimale. Par exemple, si vous prenez un profil risqué équivalent du P10 chez Yomoni, vous savez que vous partez pour un investissement de 8 ans minimum, alors que si vous optez pour un profil équilibré équivalent du P6 chez Yomoni, vous partez sur une durée de 5 ans.
La durée de détention s’explique au final par la volatilité des actifs qui composent votre profil. Plus l’actif est risqué et volatile, plus vous risquez de descendre sur le marché et plus il faudra du temps pour remonter.
Du coup, une fois votre profil choisi en fonction de votre durée de détention et de votre aversion au risque, il faut en quelque sorte d’oublier votre portefeuille sur la durée correspondante.
Durant les périodes de baisse, et c’est souvent le plus compliqué, il faut surtout ne pas changer de profil car d’une part, vous risquez de vendre en période de baisse, alors qu’en théorie dans ce type de période il faut acheter, mais surtout lorsque le marché remontera vous serez sous exposé. En clair, vous prendrez 100% de la baisse sur un profil exposé et vous louperez la hausse car échaudé de vos dernières pertes, vous ne rentrez sur le marché qu’une fois la hausse largement confirmée.
Tout ce qu’il faut éviter !
Dans une autre mesure, cela vaut également dans les périodes de hausse. En effet, certains investisseurs, avant le terme de leur investissement sécurisent leur plus-value. Pour autant, il a scientifiquement été démontré que cette même plus- value réinvestie au sein d’un portefeuille était vectrice de performance supplémentaire et servait également à lisser la performance moyenne au terme.
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3/ Moins cher
Les frais imputés sur les portefeuilles sont très souvent difficiles d’accès et méconnus par un certain nombre d’investisseurs. Pour autant, ils ont un véritable impact sur la performance finale. Si le marché vous semble cher au moment où vous rentrez, ayez bien conscience qu’en ajoutant ces frais, vous payez votre risque vraiment très cher. Le point qui vous semble haut est, dans les faits encore, plus haut.
Depuis le 1er janvier 2020, la législation oblige toutes les institutions financières à rendre ces frais publics mais pour autant, cela reste un véritable travail de recherche pour l’investisseur.
Bien évidemment nous parlons des frais d'entrée, des frais de tenue de compte mais surtout nous vous parlons des frais de gestion, appelés aussi frais courants, qui sont présents dans tous les FCP, OPCVM sur lesquels vous investissez. Ces frais, dont personne ne vous parle, sont bel et bien présents et impactants.
Pour garder un portefeuille en bonne santé, il nous paraît indispensable de connaître et de maîtriser ces frais. Après, le choix vous revient d’acheter le marché et le service qui va avec au prix qui vous convient. Sachez néanmoins qu’en terme de probabilité, vous aurez beaucoup plus de chance d'améliorer la performance globale de votre portefeuille en limitant les frais plutôt qu’en timant le marché. D’ailleurs, revenons en au timing de marché avec notre quatrième et dernière recommandation.
4/ La mise en place de prélèvements automatiques
Nous ne réfutons pas la théorie selon laquelle pour faire un maximum de performance il faut investir au point bas et vendre au point haut, nous expliquons juste que, dans les faits, c’est impossible à mettre en place.
Pour autant, et afin de multiplier les chances de capter ce fameux point bas et à défaut lisser les cours de bourse à la baisse, la mise en place de prélèvements automatiques mensuels sur votre portefeuille est une technique qui a largement fait ses preuves.
Même si le montant paraît peut significatif par rapport au capital initial, la performance sera forcément meilleure avec que sans.
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