Les autorités françaises s'attellent enfin aux déterminants et outils qui permettent aux ménages de bien gérer leur épargne.
Le dernier rapport de contrôle sur la protection des épargnants, sorti le 7 octobre 2021, s’intéresse aux frais des services d’épargne, aux modèles de distribution des produits financiers et à la rémunération du conseil, au besoin de transparence…
Nous accueillons ce rapport avec grand plaisir car il porte en partie le message que Yomoni véhicule depuis 6 ans.
En octobre dernier paraissait le rapport du Sénat sur la protection des épargnants. Un sujet primordial dans un contexte de taux obligataires faibles couplé avec une hausse de l’inflation, entraînant une baisse des rendements réels des produits sécurisés si plébiscités par les Français.
En parallèle, d’après la Banque de France, la crise sanitaire a engendré la constitution d’une épargne de précaution massive, estimée à 115 milliards d’euros en 2020. Le taux d’épargne des ménages a atteint quant à lui 21,4 % en 2020, son plus haut historique depuis la deuxième guerre mondiale… Dès lors, comment offrir à aux épargnants la meilleure prestation de gestion d’épargne au meilleur coût ?
En d’autres termes, comment remettre l’intérêt de l’épargnant au cœur du métier de gérant ?
C’est la question fondatrice que nous nous sommes posée avant de lancer Yomoni.
Notre réponse avait alors - et a toujours - deux volets : celui des frais et celui de la transparence. Elle est aujourd’hui totalement en phase avec les recommandations du rapport du Sénat.
L’enjeu des frais
Le sujet des frais, tel que présenté dans le rapport du Sénat, tient à la structure du marché de l’épargne en France : peu de concurrence entre acteurs mais un grand nombre d’intermédiaires.
Le modèle de la bancassurance, prépondérant en France, et la rémunération des conseillers indépendants par les frais plutôt que par des honoraires entraînent une inflation des coûts subis par les épargnants. Certes, grâce à la pression des contrats internet, les frais d’entrée se raréfient. Ils sont cependant petit à petit remplacés par des frais moins visibles mais plus pénalisants, tels que les rétrocessions de frais par lesquels les fournisseurs, qui gèrent les produits financiers, rémunèrent les distributeurs qui commercialisent leurs produits.
Ces frais captent une grande partie de la performance des épargnants, en particulier sur le long terme. Un point extrêmement important car toute baisse des frais, même de l’ordre de quelques dixièmes de point de pourcentage, peut grandement améliorer le capital obtenu à terme. Le sujet n’est pas anodin lorsqu’il s’agit d’obtenir un capital pour la retraite !
À cet égard, nos voisins étrangers ont quelques années d’avance sur nous. Ils ont compris plus tôt l’intérêt de la gestion passive : la diffusion de ces produits aux frais moins élevés a entraîné une saine concurrence et tiré les frais de la gestion active vers le bas, au bénéfice de tous les épargnants. En France, la tendance a été plus tardive, mais le mouvement est clairement enclenché grâce notamment à l’éducation des épargnants sur ces sujets : les termes ETF, trackers et gestion passive ne sont plus ésotériques !
Le rapport du Sénat pose les chiffres. Les ETF permettent de diviser les frais par quatre, ou de restituer plus d’un pourcent de performance par an aux épargnants.
“En France, les frais annuels moyens des 92 ETF d’actions recensés en 2019 se sont élevés à 0,36 %, contre 0,95 % pour les fonds d’actions classés en indiciels et 1,68 % pour les fonds d’actions « actifs ».
Le même constat peut être fait à l’échelle européenne, avec des frais moyens en gestion passive et en ETF sur le marché actions de respectivement 0,3 % et 0,4 %, contre 1,4 % pour les OPCVM en gestion active.”
Chez Yomoni l’épargne des clients est placée sur des ETF dont les frais totaux ne seront jamais supérieurs à 0,30 % par an.
Pour rappel, l'investissement en ETF comporte un risque de perte en capital, leur cours est soumis aux fluctuations du marché et peut évoluer à la hausse comme à la baisse.
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L’enjeu de la transparence
Le deuxième sujet est celui de la transparence.
Le rapport du Sénat demande clairement au secteur financier de “permettre à l’épargnant de faire un choix plus éclairé”. Or, la position de Yomoni est justement, depuis plusieurs années, d’aider l’épargnant à opter pour un… investissement éclairé ! Coïncidence ?
Dans le contexte du rapport du Sénat, la transparence rejoint le sujet des frais. Elle est en effet motivée par la nécessité de clarifier les frais sans noyer les épargnants dans un amas d’informations.
Chez Yomoni, nous détaillons les trois types de frais auquel l’épargnant fait face : les frais de gestion (qui reviennent à Yomoni), les frais de l’enveloppe d’investissement (qui rémunèrent le teneur de compte ou l’assureur, au titre de l’hébergement des fonds gérés) et les frais des sous-jacents (ETF, plafonnés à 0,30 % par an). Nous communiquons sur les frais totaux, y compris ceux qui ne nous reviennent pas, et nous assurons que total des frais ne dépasse jamais 1,6 % par an.
Autre point important pour la transparence, la possibilité pour l’épargnant d’avoir la bonne information facilement. Sur son compte - accessible en ligne n’importe où, n’importe quand - l’épargnant peut accéder aux informations de ses contrats (historique, solde à date, performance du portefeuille, rapports de gestion, possibilité de versement/rachat avec de la visibilité sur les délais et les coûts nuls…). Les informations importantes sont accessibles en quelques clics et intelligibles. L’épargnant peut récupérer son argent aussi simplement qu’il l’a versé, et toujours sans frais.
Comment développer la gestion passive en France ?
L’usage plus massif de la gestion indicielle répondrait parfaitement aux recommandations du rapport du Sénat. Mais sa popularité auprès du grand public se heurte à un problème d'offre autant qu’à un problème de demande.
Côté offre, les distributeurs sont souvent réticents à proposer des ETF. C’est naturel : il leur faut trouver un modèle économique adapté à l’absence de rétrocessions de frais de gestion qui représentent l’essentiel de leurs revenus (88% pour les CGPI CIF), puisque les ETF, dont les frais de gestion sont compressés, n’en distribuent pas… alors que ces rétrocessions représentent l’essentiel des revenus des Conseillers en Gestion en Patrimoine et des Conseillers en Investissements Financiers, selon les données compilées par l’Autorité de Marchés Financiers.
Côté demande, l’attrait des ETF ne peut que croître car le principal promoteur des ETF est tout simplement… la réalité des résultats pour l’épargnant.
La gestion passive est, à long terme, indéniablement plus performante que la gestion active. Les investisseurs institutionnels connaissent bien l’étude périodique SPIVA, qui mesure la performance des fonds actifs face à leur indice de référence, ou les travaux similaires de Lyxor. Aux acteurs de l’épargne de partager ces informations au grand public.
Ici encore, Yomoni apporte une réponse en proposant des mandats de gestion construits autour d’une sélection diversifiée des meilleurs ETF, personnalisée selon le profil de risque et l’horizon d’investissement des épargnants, logés dans l’enveloppe fiscale la mieux adaptée au projet du client, tout en mettant l’accent sur l’éducation et la transparence.
Fin 2021, Yomoni compte plus de 31 000 clients et 687 M d’€ d’encours géré. Une décision heureuse pour ces épargnants éclairés qui évitent de payer trop de frais… mais une goutte d’eau dans l’épargne financière des Français, qui atteint près de 1900 milliards d’euros rien qu’en assurance-vie !
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