Yomoni : investissez mieux !

À chaque changement d’année, c’est le même rituel : vous adressez vos vœux, puis vous listez vos bonnes résolutions.

Pour ce qui est des vœux, je ne sais pas pour vous mais j’ai personnellement trouvé l'exercice bien moins léger que les autres années. Que peut-on souhaiter lorsque le monde d’avant n’est plus et que celui d’après n’est pas encore là ?

Eh bien commençons par vous souhaiter une belle et douce année 2021, et bien évidemment une bonne santé ! Je parle ici de santé physique, mentale et — puisque vous nous lisez — de santé financière.

Nous vivons une période de transition. Pourquoi ne pas en profiter pour préparer au mieux vos projets à venir ?

D’ailleurs, vous avez été très nombreux à nous solliciter, à suivre nos recommandations et à nous faire confiance depuis le confinement. Nous ne pouvons que vous en remercier.

Dans la lignée des bonnes résolutions financières de l’an passé, je vous livre nos cinq tips pour des investissements éclairés en 2021.

1. Budgétisez

Lors des audits patrimoniaux, vous nous faites part de votre volonté d’investir sur les marchés. Cependant, beaucoup d’entre vous se focalisent sur ce que vous souhaitez investir. C’est bien. Ce que je vous suggère, c’est aussi de bien vérifier ce que vous pouvez investir.

Lorsque vous investissez, vous effectuez un acte d’achat : vous achetez un portefeuille boursier. C’est exactement la même démarche que lorsque vous achetez un bien immobilier.

Dans le cas de l’immobilier, vous connaissez assez clairement votre budget maximum avant même de démarrer les visites (assorti, éventuellement, d’une rallonge en cas de coup de cœur).

Faites la même chose sur vos placements : fixez-vous un montant de départ, ajoutez des versements programmés mensuels selon vos capacités et gardez ce rythme. Cela vous aidera à épargner, mais aussi à garder le cap en cas de baisse.

Conseil numéro 1 : Établissez un budget qui vous aidera à investir plus sereinement et éloignera le risque de biais cognitifs en cas de baisse.

2. Faites fi de l’antériorité fiscale

Ici encore, beaucoup d’investisseurs me font part de leur mécontentement vis-à-vis d’anciens contrats d’assurance-vie qu’ils détiennent depuis des années, mais très décevants en termes de performance. Face à la proposition de fermer ce contrat, la discussion tourne souvent court : le contrat à déjà plus de huit ans donc il est donc réputé fiscalement avantageux.

C’est vrai : l’assurance-vie acquiert tous ses avantages après 8 ans.

Mais n’oubliez pas l’essentiel. Si la performance n’est pas au rendez-vous, il ne vous coûtera fiscalement pas très cher de mettre fin à ce contrat qui ne vous satisfait plus.

Rappelons que la fiscalité, lors d’un rachat (total ou partiel) ne pèse pas sur le capital, mais bien sur la plus-value. Avoir une enveloppe fiscale attractive sans espoir de rentabilité, c’est un peu comme avoir une Bugatti sans permis !

Conseil numéro 2 : N’hésitez pas à prendre des décisions un peu radicales avec vos anciens contrats s’ils sont peu performants.

Découvrez le projet qui vous ressemble

3. Pensez “nuances” : il n’y a pas que les livrets et les actions dans la vie

Au cours de nos audits patrimoniaux nous constatons beaucoup de stratégies dichotomiques.

Vos placements sont très souvent répartis sur le court terme (compte courant, livrets bancaires, fonds en euros) et le long terme (portefeuilles quasi exclusivement investis en actions), mais le segment intermédiaire est souvent délaissé, quand il n’est pas totalement absent.

En soi, ce n’est pas très grave. Le problème, c’est que ce type d'approche entraîne souvent une surcharge du côté des placements sans risque. Vous vous retrouvez ainsi avec une épargne de précaution importante, supérieure à votre besoin, clairement dormante, sur laquelle pèse le risque d’érosion monétaire.

Est-ce par méconnaissance du sujet ou par conviction que seules les actions sont rentables sur le long terme ? Je ne saurais trop dire… Sachez toutefois qu’il est tout à fait possible de viser un meilleur rendement que les livrets et le fonds en euros, sans pour autant vous engager sur des durées de 8 ans et plus.

Je vous invite à jeter un œil du côté des profils équilibrés de Yomoni, la zone entre le P4 et le P6 par exemple.

Pour constituer ces portefeuilles équilibrés, notre équipe de gestion utilise les obligations. Grâce à cela ils s’exposent à la performance de marché mais assurent un rempart certain pour réduire la volatilité de portefeuille. Les obligations peuvent être des obligations souveraines européennes (les fameux “bons du trésor”), ou des emprunts de sociétés privées bien notées.

L’idée générale est qu’en Bourse, vous n’êtes pas condamné à stagner sur les livrets bancaires, à défaut de ne pouvoir vous exposer sur des durées longues.

Pour des sommes dont vous pourriez avoir besoin d’ici quelques années, optez pour ces profils intermédiaires. Ils sont destinés à être conservés entre 3 et 5 ans. C’est une manière de prévoir d’éventuels imprévus en faisant un bon compromis entre risque et espoir de rentabilité, comme le fait Pénélope avec ses 50 000 € dans notre exemple.

Profils 4, 5, 6… Cherchez celui qui vous convient dans notre gamme, ou contactez-nous pour un conseil personnalisé.

Conseil numéro 3 : Acceptez les nuances dans votre gestion. Tout n’est pas blanc ou noir. Investir en bourse ne signifie pas s’exposer à 100% aux actions.

4. Testez d’autres approches de l’investissement progressif

Rares sont nos clients à avoir paniqué lors du krach de mars 2020. Vous avez plutôt eu tendance à y voir une opportunité d’investir davantage sur les marchés.

Pour ce faire, vous avez généralement lissé votre entrée en divisant votre capital sur 3 à 6 mois, et vous promettant d’entrer progressivement sur les marchés.

Lisser, c'est-à-dire étaler les entrées dans le temps, est souvent un bon moyen de gérer le risque. Mais encore faut-il réellement lisser sur la durée prévue ! Malheureusement, beaucoup d’intentions d’investissement progressif n’ont duré que deux ou trois mois et n’ont pas été menées à terme.

Nous sommes humains : notre instinct de survie prend parfois le dessus sur les décisions rationnelles… et le marché a la capacité de faire douter les plus solides d’entre nous (voici nos conseils pour tenir bon pendant les krachs).

Alors que faire pour éviter de renoncer à son plan, pourtant bon ?

À partir du mois d’octobre, nous avons testé avec certains clients une autre approche pour une entrée en douceur sur les marchés. Vous investissez l’intégralité de la somme prévue dès la prise de décision, mais avec un profil de risque inférieur. Ensuite, périodiquement (tous les 10 du mois par exemple), vous augmentez le niveau de risque jusqu’à atteindre le niveau-cible.

Autrement dit, vous ne lissez pas avec des versements, mais avec des changements de profil.

Grâce à cette méthode, si le contexte de marché vous fait douter, vous êtes tout de même déjà investis. Vous n’avez plus d’argent en attente qui dort sur un livret : ce qui est fait est fait !

Ce n’est pas forcément l’approche que nous recommandons à tous, mais si cela peut vous aider à mieux investir… sentez-vous libres de l’utiliser.

Conseil numéro 4 : Trouvez la modalité d’investissement progressif qui convient à votre tempérament.

5. Prenons rendez-vous

Même si certaines recommandations peuvent être généralisées, nous savons que chaque situation est unique. Nous nous ferons donc un plaisir de vous accompagner et de vous proposer des recommandations sur mesure.

Je serai ravie que nous puissions échanger ensemble en ce début d'année.

Conseil numéro 5 : Partagez vos projets d’investissement pour mieux passer à l’action.

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En quelques minutes, vous détaillez votre projet et nous vous proposons une solution adaptée à votre profil d'investisseur.

Les supports d’investissement présentent des risques de perte en capital.


NDLR : Les performances présentées sont nettes de tout frais mais ne tiennent pas compte d’une éventuelle fiscalité à laquelle vous seriez assujetti(e). Nous vous informons de plus que les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les supports d’investissement présentent un risque de perte en capital.

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