Comment placer 100 000 € ? Nos 5 conseils
Benjamin vient d’avoir 34 ans. Il n’est pas marié.
Après un peu plus de 10 ans à avoir travaillé sans interruption comme ingénieur dans un grand groupe, il a réussi à accumuler un patrimoine confortable. D’autre part, ses parents ont décidé l’année dernière de procéder à une donation de 40 000 € pour sa sœur et lui-même.
Il se retrouve donc avec une somme d’un peu plus de 100 000 € répartis entre ses différents comptes bancaires (Livret A, LDD), et a aujourd’hui trop d’argent sur son compte-courant… dont il ne sait pas quoi faire.
- Il a acquis sa résidence principale il y a 4 ans, alors que les taux d’emprunt étaient encore bas.
- Chaque mois, le taux de ses dépenses courantes (mensualités de crédit compris) lui permet d’épargner 5 à 20% de son salaire.
- Il n’a pas de gros projet à financer à court ou moyen terme
Même s’il n’est pas spontanément attiré par des placements financiers un peu plus rémunérateurs, il a compris qu’avec l’inflation, diversifier son épargne devenait un enjeu patrimonial à ne pas négliger.
Benjamin a songé un temps à investir dans l’immobilier locatif en direct, mais il souhaite surtout placer son argent sans que cela ne lui prenne trop de temps. Il a besoin d’une solution pratique et modulable qui s’intègre facilement à son quotidien.
💡 Voici nos conseils pour Benjamin.
L’épargne de précaution : le b.a.-ba
Peu importe sa situation socioprofessionnelle, tout un chacun doit a minima disposer d’une épargne de précaution suffisante avant d’envisager à investir.
Le but est d’avoir suffisamment d’argent pour pouvoir assumer 3 à 6 mois de dépenses courantes.
Benjamin ne doit donc pas liquider tous ses comptes bancaires pour placer l’intégralité de ses 100 000 €.
Le conseil pratique : Pour trouver le montant adéquat de son épargne de précaution, Benjamin totalise les dépenses de l’année dernière (N-1) et divise le tout par 12.
Il obtient une somme qui représente la moyenne de ses dépenses mensuelles.
Il multiplie le tout par le nombre de mois de dépenses courantes qu’il souhaite allouer en épargne de précaution. Cette somme est à placer dans des livrets bancaires sécurisés et facilement accessibles.
La diversification : l’enjeu central des placements financiers
Placer d’un coup la totalité de ses liquidités sur une même classe d’actifs et sur un même type de placement ?
Cela semble aventureux compte tenu du profil de Benjamin.
Le jeune ingénieur aspire certes à investir avec un maximum de simplicité, mais cela ne doit pas se faire au détriment de la prudence et d’une bonne gestion des risques.
Benjamin a donc tout intérêt à privilégier une approche diversifiée, tant au niveau des produits que de l’allocation d’actifs de chaque enveloppe de placement (profils de gestion).
Tolérance au risque, optimiser son rendement/risque
La tolérance au risque est un facteur essentiel de l’investissement : plus elle est élevée, plus l’épargnant est considéré comme tolérant au risque, et plus il peut s’exposer à des actifs dont le capital n’est pas garanti.
L’épargnant peut aussi raisonner à l’inverse avec la notion d’aversion au risque (plus elle est élevée, moins le profil de l’épargnant l’incline à aller vers des actifs risqués).
Dans tous les cas, un épargnant doit faire tout ce qu’il peut pour optimiser la fameuse balance rendement/risque et être à l’aise avec son allocation d’actifs !
La situation financière de Benjamin est objectivement bonne, mais il n’est pas particulièrement le type d’épargnant qui apprécie prendre des risques avec son argent. Pour lui, il serait inconcevable de se retrouver un jour avec une valeur totale de portefeuille à -20%.
En même temps, il a très envie de gagner un peu plus que ce que ses placements bancaires traditionnels (Livret A, LDD…) lui apportent tous les ans.
Quelle durée d’investissement ?
La durée d’investissement (ou horizon de placement) permet d’orienter la stratégie de placement. Pourquoi ?
Plus une classe d’actifs investie est risquée, plus la durée d’investissement minimale recommandée augmente. Il est possible de déplacer plus finement le curseur du risque grâce à une diversification de portefeuille optimale. C’est la raison pour laquelle Yomoni propose par exemple 10 profils d'investissement différents en dirigeant la pondération des actifs.
Exemple :
Le profil 5 de l’Assurance-Vie Yomoni comporte 20% de Fonds en euros, 40% d’obligations et 40% d’actions.
Certains produits de placement requièrent une durée de vie minimale avant de pouvoir bénéficier d’avantages fiscaux. C’est notamment le cas du PEA, qui au bout de 5 ans de vie, permet d’échapper à l'impôt sur le revenu et les gains en capital (les prélèvements sociaux restent dûs).
Benjamin a identifié sa durée d’investissement à 6 ans minimum. Il possède déjà sa résidence principale et gagne confortablement sa vie.
Prendre en compte le patrimoine global et ses enjeux
Contextualiser ! C’est le maître-mot pour optimiser ses décisions de placement
Il serait totalement insensé d’orienter ses choix sans prendre en compte une série d’enjeux :
- Le revenu disponible diminué des dépenses
- La pondération des actifs risqués et illiquides
- La fiscalité
- La retraite
- La dimension successorale
Pour Benjamin, l’enjeu est surtout de nature fiscale et retraite : il souhaite diminuer autant que possible l’imposition de ses gains au fil du temps, disposer de revenus complémentaires à la retraite et ne pas prendre trop de risques.
Ouvrir une Assurance-vie et un PER… investir en immobilier
Au vu de la situation de Benjamin, ouvrir une Assurance-vie et un PER (plan d’épargne retraite) peut être judicieux.
Qui plus est, il pourrait être intéressant de compléter le tout avec un début d’investissement en pierre-papier. L’idée ici est de répondre à son attrait pour l’immobilier tout en conservant une certaine simplicité de gestion. L’assurance-vie Immobilier de Yomoni lui permettra en sus d’avoir une liquidité sur son placement.
Voici ce que nous imaginons :
- 60 000 € pour l’Assurance-Vie (profil 4)
- 20 000 € pour le PER (profil Équilibré)
- 20 000 € en Assurance-Vie Immobilier
À noter : Contrairement à une idée reçue, l’assurance-vie est aussi bien un outil pour transmettre un patrimoine que pour le construire dans des conditions fiscales avantageuses. Le profil choisi permettra de dynamiser l’épargne de Benjamin dans les meilleures conditions.
Les supports de placement mentionnés dans cet article présentent un risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
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