Comment bien placer son épargne selon son âge ? Concepts avancés pour investisseurs avertis !

Vous avez plus de 10 ans devant vous ? Voici pourquoi et comment vous devriez investir en actions. 

Un rappel : pourquoi vous devriez investir en actions le plus tôt possible

Historiquement, les actions ont toujours été la classe d'actifs la plus rentable. Toutefois, cette rentabilité s’accompagne d’une volatilité importante, nécessitant un horizon long terme pour surmonter les fluctuations à court et moyen terme.

Le temps joue en faveur de l’investisseur patient : plus l’horizon d’investissement est long, plus forte est la probabilité d’obtenir des rendements proches de la moyenne historique, soit entre 8 et 10% annuels. À l'inverse, investir sur une courte période s'apparente davantage à un jeu de hasard qui permet d’obtenir de très bons résultats ou de très mauvais résultats.

Les jeunes investisseurs sont avantagés : non seulement ils disposent d’un horizon long qui permet d’absorber les fluctuations du marché, mais ils bénéficient aussi de nombreuses années de revenus futurs permettant de lisser leur point d’entrée moyen sur les marchés, et donc de se rapprocher de la performance moyenne à long terme.

À l'opposé, les investisseurs plus âgés doivent adopter une approche plus conservatrice. Pour eux, la priorité est la préservation du capital. Ils doivent limiter le poids des actions et privilégier les placements plus sûrs. C’est d’ailleurs le message principal de notre article sur la préparation de la retraite : beaucoup d’actions au début, et de moins en moins par la suite.

Ce n’est pas une surprise si les fonds souverains et les fondations caritatives, avec leur durée de vie théoriquement infinie, privilégient les actions et arrivent à obtenir une excellente rémunération de leurs actifs sous gestion, à l’image du fonds souverain norvégien investi pour près de 60% en actions .

Pour la même raison, nous conseillons aux parents d’investir en actions pour leurs jeunes enfants (sur un contrat d’assurance-vie enfant par exemple) plutôt que d’opter pour le traditionnel Livret A.

Ce principe est résumé dans la célèbre règle du 100 moins âge, qui dicte la proportion idéale à détenir en actions.

Mais cette règle n'est qu'un point de départ. 

Dans cet article, nous allons dépasser ce concept de base pour explorer des stratégies d'investissement plus nuancées.

Plutôt que l’âge, c’est le besoin de liquidité qui compte

Les besoins de liquidité, c’est-à-dire le besoin de sortir de l’argent de ses placements pour faire face aux dépenses importantes de la vie, évoluent avec l'âge. 

Les jeunes ont l'achat d'un logement comme premier projet. Or, l’apport personnel ne peut absolument pas être risqué : il ne peut donc pas être investi en actions.

Pour réconcilier cet enjeu avec l’investissement en actions, il faut raisonner par strates d’épargne :

• épargne de précaution : une réserve de liquidité disponible pour les urgences,
• épargne projet : capital destiné à des projets spécifiques à moyen terme, comme l’apport personnel pour un achat immobilier
• investissement à long terme : majoritairement en actions pour profiter de la croissance.

L’enjeu est de cloisonner ce qui doit l’être pour libérer la capacité à prendre du risque. Nous avons développé ce principe dans un précédent article. 

Parfois, les actions sont moins risquées que les obligations

À la retraite, l’allocation d’actifs idéale n’est pas uniquement constituée de produits peu risqués.

Au contraire, elle doit comporter une part d’actions importante. C’est ce que démontre la célèbre “Trinity Study” que nous avons commenté dans notre article devenir rentier. 

En effet, un portefeuille majoritairement sécuritaire a davantage de chances de se dépléter qu’un portefeuille dynamique. Il faut continuer à détenir des actions, surtout si l’on retire régulièrement du capital.

Parfois, le plus gros risque est de ne pas prendre de risque !

Investir, c’est aussi un défi psychologique

Nous ne sommes pas des machines. Un placement en actions à long terme nécessite une discipline mentale difficile à vivre pour certaines personnes, qui abandonnent à un certain seuil de baisse et remettent en question leur stratégie. Bien épargner se passe dans la tête !

Par conséquent, l’allocation d’actifs théoriquement idéale (au risque élevé et au rendement potentiel maximum) n'est pas toujours adaptée.

Elle n'est adaptée qu'à un investisseur capable de maintenir le cap, c'est-à-dire celui qui possède :

• Une tolérance au risque adéquate
• Une conscience de son propre comportement
• Une connaissance des produits financiers et de l’économie afin de garder confiance y compris dans les moments difficiles.

Ce qui est ironique, c’est que ces attitudes et compétences s’acquièrent avec le temps. Souvent, lorsque nous avons la capacité de prendre plus de risques, nous ne sommes pas prêts à les assumer. 

À l’opposé, plus on vieillit, moins on est enclin à prendre des risques. Et pourtant, c'est à cet âge que nous comprenons mieux notre comportement et le fonctionnement des marchés.

En d'autres termes, deux courbes évoluent différemment au fil de la vie :

1. La capacité objective à prendre des risques : elle est maximale lorsqu’on est jeune et décroît avec le temps,
2. L'appétence personnelle pour le risque : elle est nulle lorsque l’on est jeune, mais peut se construire avec l’expérience.

C'est pourquoi il est essentiel de s'intéresser tôt au monde des placements. Comme le dit le dicton : “Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait !”

Certaines personnes passent toute leur vie sans jamais avoir investi dans autre chose que des produits garantis en capital. Cela représente un manque à gagner significatif sur une vie entière. Ne soyez pas comme elles ! 

Comment Yomoni vous aide à trouver la bonne attitude ?

Nous l’avons vu, l’idéal pour investir est d’être à la fois :

1. jeune ou avec un horizon long,
2. avec une appétence au risque élevée, née de la connaissance du monde de l’épargne.

La conjonction de ces deux facteurs permet d’obtenir les meilleures performances.

Nous ne pouvons pas changer votre âge, mais nous pouvons améliorer votre tolérance au risque : 

• en vulgarisant sans relâche les concepts financiers,
• en vous sensibilisant sur le risque et ses manifestations afin de vous permettre d’investir avec confiance à long terme, sans douter,
• en mettant à votre disposition une équipe prête à répondre à vos questions et à vous aider à garder le cap tout au long de votre vie d’épargnant.

Alors, prêts à démarrer un projet d’épargne dans les meilleures conditions ? 

Cela se passe ici !