Comment investir un million d’euros ?
Bernard et Chantal ont vendu leur fonds de commerce. À 62 ans, ils sont désormais à la tête d’un million d’euros. Même s’ils avaient conscience que leur commerce valait cette somme, la voir sur le compte bancaire est une toute autre histoire…
Propriétaires de leur résidence principale (il leur reste 2 ans de crédit), ils ont la tête pleine de projets mais aussi beaucoup de craintes sur l’avenir.
- Comment placer au mieux cette somme ?
- Comment la protéger ? La faire fructifier ?
- Faut-il la donner aux enfants ?
- Comment payer moins de frais ?
- Quid des impôts ?
Nous proposons une approche réfléchie et stratégique pour une allocation d’actifs aux frais à la fiscalité optimisés adaptée à leurs objectifs et à leur personnalité.
Raisonner par strates de patrimoine
Bernard et Chantal doivent prendre le temps de se poser des questions sur leurs objectifs.
Ils doivent raisonner par étages de patrimoine : grouper leurs usages prévus en grandes thématiques, homogènes en niveau de risque et en maturité.
Après étude de leurs besoins, ils concluent que leur patrimoine peut être réparti en trois strates :
- une épargne de précaution, qui servira aussi d’épargne-projet pour des voyages et des aménagements dans leur maison
- une épargne destinée à fournir des revenus immédiats, car ils n’ont plus de revenus professionnels et la pension de retraite qu’ils toucheront dans quelques années ne sera pas suffisante pour répondre à leur train de vie
- une épargne plus dynamique à vocation de performance.
Ce dernier point peut paraître incohérent mais ils sont encore jeunes et ils estiment qu’une fois l’épargne de précaution aménagée et les besoins de revenus couverts, leur réel objectif est la croissance du capital.
Leur espérance de vie le permet. Et si les marchés baissent, peu importe : les titres seront transmis aux enfants… qui profiteront du rebond !
En parlant d’enfants, Bernard et Chantal souhaitent aussi donner une partie de ce capital aux enfants, petits-enfants, neveux, et aux personnes qui ne sont pas de la famille, mais qui ont contribué à la bonne marche de l’entreprise.
Avant de parler placements, commençons justement par ce point !
Donations : profiter des abattements
En matière de donations, la fiscalité est plutôt généreuse : les abattements de 100 000 € par enfant et par donateur permettent de transmettre, dans le cas d’un couple ayant deux enfants, jusqu’à 400 000 € sans aucun frais. Rappelons que ces abattements se renouvellent tous les 15 ans.
Ces donations peuvent se combiner avec un don manuel (exonérés jusqu’à 31 865 € pour les enfants et petits-enfants) et pourquoi pas un présent d’usage (anniversaire, Noël…).
Au final, Bernard et Chantal s’aperçoivent qu’ils peuvent transmettre la grande majorité de leur patrimoine sans aucun frottement fiscal (sur le sujet, voir aussi comment transmettre une maison de 800 000 € sans payer d’impôt).
Après avoir fait les comptes, Bernard et Chantal prévoient un budget “donation” de 200 000 €.
Placements financiers : croiser enveloppes et classes d’actifs pour une vision holistique
Reste à s’occuper de leur propre patrimoine.
Côté placements, ils doivent raisonner selon deux axes :
- les enveloppes de placement (PEA, Assurance-vie, PER…)
- le contenu de ces enveloppes (actions, obligations, immobilier…)
Le premier aspect est purement technique : toutes les enveloppes ne peuvent pas recueillir tous les placements. Il faut favoriser autant que possible les enveloppes disposant d’un avantage fiscal.
Le second point est plus personnel : la bonne allocation d’actifs dépendra des projets du couple, de l’horizon de gestion de chaque strate et de leur attitude vis-à-vis du risque.
La diversification pour réduire les risques
Quelle que soit la classe d’actifs choisie, Bernard et Chantal devront veiller au contrôle des risques. Ils acceptent le risque de marché (risque de perte en capital possible, causé par l’évolution à la hausse comme à la baisse du prix des actifs) sur leur poche dynamique.
Mais inutile de prendre des risques supplémentaires ! Le risque lié au choix des titres (quelles actions acheter ?) peut être fortement réduit en optant pour des ETF indiciels : ces fonds répliquent la performance de l’intégralité d’un marché donné.
Ainsi, l’évolution - positive ou négative - d’une valeur individuelle a très peu de poids.
Définir une cible en matière d’allocation d’actifs
Le plan sera donc :
- pour l’épargne sécuritaire, un contrat d’assurance-vie majoritairement en fonds en euros et des livrets
- pour les revenus complémentaires, un mélange de pierre-papier et d’assurance-vie au profil de risque modéré, sur lesquels ils feront des retraits réguliers à hauteur d’un SWR décidé en amont (voir : devenir rentier)
- pour la croissance, un PEA qui sera transmis aux héritiers et une assurance-vie au profil dynamique investie en actions.
Et l’implémenter au meilleur coût
Une fois le plan tracé, reste à le réaliser. Et pour cela, il faut choisir les bons fournisseurs.
L’essentiel sera de faire attention aux coûts. Et à cet égard, leur banque historique est plutôt mal placée.
Avec un million d’euros, le pourcent de frais vaut 10 000 €… par an !
Les coûts se situent à plusieurs niveaux :
- les frais d’entrée, encore et toujours pratiqués par quelques établissements (ils sont nuls chez Yomoni)
- les frais de gestion des enveloppes de placement (gestion administrative du PEA par exemple)
- les frais de gestion des supports choisis (un ETF a ses propres frais).
En matière de placements, et contrairement à beaucoup d’autres domaines, le prix n’est pas synonyme de qualité. Si vous payez cher votre manteau, vous avez probablement un vêtement de qualité. Mais lorsque vous payez cher vos placements, vous avez un placement moins performant et donc de moindre qualité.
Ici, les ETF évoqués plus tôt pour la diversification se révèlent encore idéaux pour réduire les frais. C’est la solution choisie par la majorité des investisseurs institutionnels, et celle conseillée par Warren Buffett aux investisseurs individuels qui n’ont pas son goût pour l’étude des rapports annuels.
C’est aussi le produit utilisé dans les mandats de gestion Yomoni.
Bernard et Chantal ont chacun un PEA ouvert dans leur banque historique, sur lesquels 50 000 € au total végètent sur un produit à frais élevé et peu performant. Fort heureusement, les PEA sont transférables et nos deux millionnaires pourront profiter de la gestion sous mandat en ETF de Yomoni.
En conclusion : où et comment placer un million d’euros ?
Pour Bernard et Chantal, une solution pourrait être la répartition suivante :
- 200 000 € de donation aux enfants, à la famille et à quelques proches,
- 50 000 € d’épargne de sécurité et épargne de projets placés sur des livrets,
- 300 000 € en pierre-papier (SCPI) et en Assurance-vie Profil 4, desquels ils tireront des revenus complémentaires,
- 250 000 € pour abonder leurs PEA jusqu’au plafond une fois ces derniers transférés chez Yomoni,
- 200 000 € en assurance-vie dynamique Profil 8.
Bien entendu, avec ce niveau de patrimoine le conseil doit être personnalisé. Vous n’avez pas le même profil que Bernard et Chantal : contactez-nous pour obtenir une proposition liée à votre situation.
Vous avez un projet d'investissement ?
En quelques minutes, vous détaillez votre projet et nous vous proposons une solution adaptée à votre profil d'investisseur.
Les supports d’investissement présentent des risques de perte en capital.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les supports de placements mentionnés dans cet article présentent un risque de perte en capital.