Yomoni : investissez mieux !

Après être sortie d’études, Sarah a rapidement trouvé un emploi qui lui plaît (en CDI). Heureusement pour elle, les galères de la vie étudiante commencent peu à peu à devenir un vieux souvenir. 

En fait, elle s’en sort tellement bien qu’elle a réussi en deux ans à accumuler une belle somme : 10 000 €. 

Afin de faire travailler cette épargne, elle a commencé par…

  1. diminuer son compte courant pour ne laisser que le strict nécessaire
  2. augmenter le capital de ses livrets bancaires classiques (Livret A, LDD). 

Mais à 26 ans, elle aimerait maintenant passer à des placements plus rémunérateurs

Voici 5 conseils que l’on pourrait donner à Sarah pour placer son argent de manière cohérente par rapport à son profil et ses projets. 

1. Les fondations : construire une épargne de précaution

Placer de l’argent sur un horizon long sans se sécuriser en amont ? Impensable. 

Avant d’envisager de dynamiser un peu plus son épargne pour augmenter son rendement, Sarah doit pouvoir optimiser ses chances de disposer d’une somme suffisante pour affronter un quelconque imprévu de la vie.

En bref, la construction d’une épargne à long terme doit impérativement être fondée sur des bases solides.

Pour ce faire, nous lui recommandons de constituer une épargne de précaution équivalente à 3-6 mois de dépenses courantes. Cette épargne sera laissée dans des livrets bancaires dont le capital est garanti et facilement accessible. 

Imaginons que Sarah dispose actuellement de 10 000 € sur son Livret A. Si elle estime son épargne de précaution nécessaire à 6 000 €, elle peut donc retirer 4 000 € de son livret pour commencer à alimenter ses placements financiers.

Astuce : Pour estimer le montant de vos besoins, rien de plus simple : vous pouvez faire la somme des dépenses sur l’année passée et diviser le tout par 2 à 4 (ce qui correspond respectivement à un semestre ou un trimestre de dépenses). Vous obtiendrez la fourchette de votre épargne de précaution.

2. Bien placer de l’argent, ce n’est pas chercher la meilleure rentabilité

Beaucoup d’épargnants débutants estiment que le meilleur investissement doit rapporter le plus d’argent possible. 

En fait, nous sommes loin de la vérité. 

La pertinence d’un investissement s’apprécie à l’aune de nombreux risques, dont deux principaux : 

  • Le risque de liquidité (puis-je liquider rapidement mes investissements en cas de besoin ?) 
  • Le risque de perte en capital (quelle est la somme maximale que je peux perdre ?) 

Pour certaines personnes qui ont des projets à court terme, la liquidité est essentielle… et un placement illiquide avec un potentiel de rendement important peut se transformer en un affreux caillou dans la chaussure. 

Nous nous répétons : ne négligez surtout pas ces deux points.  

Notre conseil pour Sarah : elle a un CDI et une épargne de précaution adéquate. Pour faire le choix du meilleur placement, elle sait qu’elle peut donc tolérer ces deux risques. 

3. Déterminer son horizon de placement

Pour identifier les placements qui pourraient correspondre à votre profil, l’une des meilleures choses à faire est d’identifier votre “horizon d’investissement” (ou “de placement”) : c’est-à-dire la durée pendant laquelle vous laisserez votre placement opérer. 

En ce qui concerne Sarah, les choses sont plutôt claires : 

Même si elle est encore locataire, elle n’a pas de projet d’acquisition pour sa résidence principale et n’a pas spécialement besoin de financer des projets lourds à moyen terme (d’horizon inférieur à 4 ans). 

Elle a aujourd’hui simplement très envie de faire fructifier un maximum son épargne

Il peut être parfois difficile d’avoir réponse toute trouvée à un concept aussi abstrait qu’un “horizon de placement”. Et c’est bien normal : la vie est faite de rebondissements permanents ! 

Même si vous n’en avez qu’une vague idée, essayez quand même de vous projeter en utilisant une fourchette de valeurs en cas de besoin (3 à 5 ans par exemple). 

4. Déterminer sa tolérance au risque

Rares sont les banquiers qui évoquent ce sujet tant il est complexe. 

Pourtant, il nous semble absolument essentiel : un épargnant qui investit doit être totalement à l’aise avec le risque qu’il prend et veiller à préserver son bien-être psycho-financier. 

Ici, nous sommes tous différents ! 

Une personne qui a une très forte tolérance au risque (trait de personnalité) pourrait être naturellement amenée à une exposition 100% actions... alors que sa capacité objective à prendre des risques est faible (car elle aura besoin de son argent dans un an ou deux).

Une autre qui a une très faible tolérance au risque pourrait, malgré un horizon de placement élevé (supérieur à 4 ou 5 ans), être amenée à investir dans des titres essentiellement peu risqués (obligations d’État ou d’entreprises bien notées…).

Dans le monde de la gestion d’actifs, cette dimension psycho-financière fondamentale est appelée la distinction entre la “volonté à prendre des risques” et “la capacité à prendre des risques”.

Sarah serait évidemment frustrée que la valeur de ses placements s’effondre et qu’elle ne puisse pas gagner un peu d’argent après plus de 5 ans d’investissement, mais elle n’est pas spécialement de nature anxieuse. Elle souhaite vraiment optimiser son rendement et faire beaucoup mieux que son livret A. 

Elle s’estime donc plutôt tolérante au risque, et est prête à investir en actifs risqués puisqu’elle n’a pas besoin de cet argent.

5. Ouvrir un PEA et garder le cap

Au vu du profil de Sarah, nous lui recommandons d’ouvrir un PEA

Il lui permettra d’investir à long terme et de découvrir les bienfaits d’une classe d’actifs historiquement performante : les actions.

Certes, Sarah est encore jeune et n’est pas à l’abri d’un changement de plan. 

D’autre part, plus on commence tôt à investir en actions, plus on peut bénéficier de l’énorme avantage que confèrent les intérêts composés.

Après avoir ouvert son PEA et investi comme prévu, la balle est maintenant dans son camp : elle devra s’en tenir au plan pour optimiser ses chances de voir son épargne atteindre les objectifs qu’elle avait en tête !

Nos conseils pour placer les 10 000 € de Sarah : épargne de précaution et PEA

Après avoir veillé à respecter la règle de l’épargne de précaution, Sarah ouvre un PEA et investit pour la première fois en actions. 

Ce PEA lui permettra de découvrir l’univers des placements financiers en actions en douceur et de commencer à expérimenter l’exposition aux actifs risqués, sans que cela n’impacte son quotidien. À titre d’exemple, la performance 2023 du portefeuille PEA de Yomoni a atteint 17,7 %, et l’historique des performances du PEA est disponible ici

Les supports de placement mentionnés dans cet article présentent un risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Vous avez un projet d'investissement ?

En quelques minutes, vous détaillez votre projet et nous vous proposons une solution adaptée à votre profil d'investisseur.

Les supports d’investissement présentent des risques de perte en capital.

Vous êtes abonnés à Yomoni
De retour parmi nous ! Vous êtes connecté.
Félicitations ! Vous êtes abonné.
Félicitations ! Votre adresse e-mail a été mise à jour.
Votre lien a expiré
Félicitations ! Utilisez le lien reçu par e-mail pour vous connecter.