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Donald Trump : sacré, affranchi, mais pas totalement libre…

Donald Trump : sacré, affranchi, mais pas totalement libre…

CHRONIQUE. Alors que le nouveau président américain s’installe officiellement à la Maison-Blanche, notre chef économiste et directeur des investissements, s’interroge sur son prétendu pouvoir sans limite.

Quoique l’on pense de Donald Trump, on ne peut que reconnaître que sa victoire est sans appel. Il a remporté, à la fois, la majorité des grands électeurs, le contrôle du Sénat, le contrôle de la Chambre des représentants et même le vote populaire, avec plus de 50 % des suffrages exprimés.

Difficile de ne pas voir, dans ce retour en grâce de Donald Trump, des relents napoléoniens, évoquant Bonaparte se couronnant lui-même à Notre-Dame de Paris. L’image paraît d’autant plus appropriée si l’on songe aux premières déclarations expansionnistes du président Trump sur le Groenland, le canal de Panama ou le Canada.

Un contre-pouvoir réel et puissant subsiste !

L’élection de Mike Johnson, le 3 janvier, à la tête de la Chambre des représentants, était le premier grand test pour Donald Trump. L’attention se portait sur cet événement, d’une part parce que la majorité républicaine était faible, et d’autre part parce que la nomination de son prédécesseur, Kevin McCarthy, en janvier 2023, avait nécessité quatre jours et quinze tours de scrutin. On peut dire que le test a été passé avec succès ! Au premier décompte, il manquait deux voix au candidat, mais deux dissidents républicains ont changé leur vote en sa faveur, et il a ainsi pu être élu dès le premier tour.

De plus, l’élection de Donald Trump a entraîné la suspension ou l’annulation de plusieurs procédures judiciaires le visant, principalement grâce à l’immunité présidentielle qui protège un président en exercice.

On a tendance à l’oublier, mais les marchés financiers ont, à de nombreuses reprises, directement influencé les décisions politiques. Le dernier exemple marquant est sans doute celui de la Première ministre Liz Truss au Royaume-Uni, en 2022. Nommée le 6 septembre, elle annonce, le 22, un budget favorisant des réductions d’impôts massives, sans financement clair. Cela provoque une panique sur les marchés financiers, avec notamment une forte hausse des taux des obligations d’État britanniques à 10 ans, fragilisant dangereusement les fonds de pension. La livre sterling chuta également à un niveau historiquement bas face au dollar. Finalement, le 20 octobre, elle n’a d’autre choix que d’annoncer sa démission.

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