Vous avez 40, 50 ou 60 ans, et vous avez cette impression tenace d’avoir “raté le coche” pour la préparation de votre retraite ?
Vous n’êtes pas seul. Études longues, CDD à répétition, enfants à charge, coups durs, prix de l’immobilier délirants…
Dans la vraie vie, rares sont ceux qui ont 100 000 € sur leur PER à 30 ans.
Mais le doute peut légitimement s’installer, surtout avec les incertitudes qui entourent l’avenir de la retraite par répartition.
Alors, comment rattraper le temps perdu, surtout lorsque l’on a pas la chance d’avoir des parents fortunés ?
Trop tard pour préparer sa retraite ? Non !
Commençons par une vérité douloureuse : oui, plus on commence tard, plus l’effort à fournir est important. Plus le temps passe, moins il peut jouer en votre faveur.
Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a aucune marge de manœuvre.
Il reste des solutions, des stratégies, des outils efficaces pour vous remettre sur les rails… À condition d’agir vite, avec méthode, et sans attendre une “meilleure période”.
Comment rattraper son retard pour l’épargne-retraite ?
À chaque âge ses leviers :
- À 40 ans, vous devez structurer sérieusement votre stratégie d’épargne.
- À 50 ans, il faut rationaliser votre patrimoine et accélérer encore l’épargne.
- À 60 ans, l’âge de départ à la retraite devient le dernier levier mobilisable.
À 40 ans : vous avez pris du retard, mais vous pouvez toujours rejoindre la course
Changer d’état d’esprit face au retard
Il faut être lucide : si vous commencez à penser à votre retraite à 40 ans, vous avez pris du retard par rapport au scénario optimal.
Rien de dramatique, mais cela change légèrement la donne.
L’objectif n’est plus seulement de constituer un capital sur le long terme, mais de rattraper intelligemment les années perdues. Pour cela, il faut de la régularité, de la stratégie, et un engagement plus soutenu.
Voici les trois leviers à utiliser rapidement.
Augmenter le rythme de l'épargne
À ce stade, il ne suffit plus d’épargner "quand il reste quelque chose". L’épargne retraite doit devenir un poste budgétaire à part entière, au même titre que l’abonnement d’électricité.
Objectif : épargner chaque mois 10 à 15 % de vos revenus nets, et les sanctuariser. C’est le prix à payer pour reconstituer un matelas suffisant.
L’idéal : automatiser grâce à des versements programmés. Un prélèvement mensuel quelques jours après l’encaissement de votre salaire qui part directement sur un produit d’épargne pour être investi sur les marchés.
Non seulement c’est un automatisme budgétaire, mais aussi, c‘est un moyen parfait de tempérer le risque pris sur les marchés financiers.
Où placer cette épargne à 40 ans ?
- PER : idéal si votre TMI est élevée (30% et au-delà), grâce à la réduction d’impôts obtenue en année N+1. Attention : c’est un produit tunnel. Hors cas particuliers, les fonds ne sont déblocables qu’à la retraite. Une contrainte à accepter, mais aussi un soutien pour les plus dépensiers !
- Assurance vie : utile en complément ou comme véhicule principal pour la retraite grâce à sa grande polyvalence.
(Comment choisir ? Consultez notre article Assurance-vie ou PER ?)
Quels supports choisir à 40 ans ?
Vous le savez, il faut distinguer enveloppe de placement (le contenant, qui détermine les règles fiscales) et le support de placement (le contenu, qui fait la performance).
Si vous avez 40 ans, et à moins d’avoir une aversion au risque extrême, l'optimal est d’avoir une exposition majoritaire en actions, à base d’ETF afin d’être bien diversifié.
Ce qu’il ne faut pas faire à 40 ans
- Espérer qu’une hausse de revenus future suffira : c’est l’effort d’aujourd’hui qui comptera, car le temps joue un rôle majeur dans la capitalisation des intérêts.
- Rester sur des placements trop prudents : à 40 ans, le livret A ne vous protégera pas de la baisse de niveau de vie. Vous avez besoin de performance.
- Disperser son capital sur trop de placements sans stratégie claire.
Exemple chiffré : épargner à 40 ans = épargner moitié moins à 30 ans
- Un épargnant qui commence à 40 ans en épargnant 300 € par mois obtiendra environ 120 000 € à 60 ans.
- S’il avait commencé à 30 ans, il lui aurait suffit d’épargner 150 € par mois pour obtenir le même montant.
Le plus tôt est le mieux ! Une décennie d’avance divise l’effort par 2.
Simulation indicative, basée sur un rendement moyen de 5 % par an net de frais et de fiscalité. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les supports de placements présentent un risque de perte en capital.
Comment sauver sa retraite à 50 ans ?
À 50 ans, il faut regarder la vérité en face : le temps joue contre vous. Avec une quinzaine d’années avant la retraite, le capital que vous pourrez constituer ne sera jamais aussi abondant que si vous aviez commencé plus tôt.
Mais tout n’est pas perdu.
La question n’est plus "comment vivre confortablement à la retraite ?" mais "comment maintenir un niveau de vie acceptable et stable ?". Et cela reste possible.
Ici, il ne s’agit plus de faire au mieux. Il faut faire le maximum.
- Fixez un taux d’épargne ambitieux : 20 % de vos revenus si possible
- Profitez au maximum des déductions fiscales du PER
- Supprimez les postes de dépenses non prioritaires au profit de votre avenir
Ce n’est plus le moment des compromis. Ce que vous sécurisez aujourd’hui, c’est votre niveau de vie de demain.
Audit de votre patrimoine : cherchez les réserves cachées
Commencez par réaliser un audit complet de votre situation financière. Même si vous n’avez pas d’épargne dédiée à la retraite, vous avez probablement de l’épargne “généraliste” que vous pouvez mobiliser.
Comptes bancaires, livrets, contrats d’assurance-vie délaissés, place de parking inutilisée, collections... tout doit être passé au crible.
Les biens les moins rentables doivent être cédés pour reconstituer du capital ou le dynamiser.
Allez chercher du capital excédentaire là où vous le pouvez, notamment dans les dispositifs d’épargne salariale qui peuvent proposer un abondement. Mais ne vous dispersez pas pour autant : misez sur la simplification et la lisibilité afin de mieux contrôler les frais.
Ce qu’il ne faut pas faire à 50 ans
- Multiplier les supports de placement sans cohérence
- Retarder ses efforts d’un mois de plus, puis d’un trimestre, puis d’un an… (le fameux “je m’y mets après les vacances”)
- Continuer à augmenter son train de vie lorsque l’on a une augmentation de revenus : toutes les augmentations doivent désormais être épargnées.
Exemple chiffré : épargner 500 € par mois à 50 ans
Une personne de 50 ans qui place 500 € par mois pendant 15 ans à un rendement moyen de 5 % obtiendra un capital d’environ 132 000 €. Ce capital pourra ensuite produire 550 € net par mois pendant au moins 30 ans.
Ce n’est pas une retraite dorée, mais un coup de pouce qui peut faire la différence.
(Besoin d’estimations plus fines ? Allez lire notre article sur “Combien avoir de côté à la retraite”)
Simulation indicative, basée sur un rendement moyen de 5 % par an net de frais et de fiscalité. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les supports de placements présentent un risque de perte en capital.
À 50 ans, la rigueur est votre principal levier
Il ne reste plus beaucoup de temps pour constituer un capital retraite, mais les bons choix d’aujourd’hui peuvent changer la qualité de votre vie demain. À condition de vous y mettre très sérieusement !
À 60 ans : agir pour préserver votre train de vie
À 60 ans, la retraite est imminente : c’est l’affaire de quelques années. Si l’épargne n’a pas été constituée avant, il est trop tard pour accumuler un réel capital grâce à de l’épargne mensuelle.
Il faut renforcer stratégiquement ce qui peut encore l’être.
Le but : limiter la baisse du niveau de vie futur, diversifier les sources de revenus, protéger son capital existant.
Les actions prioritaires à 60 ans
Tout d’abord, vous devez connaître votre champ de bataille : munissez-vous des simulations de vos caisses de retraite, qui seront alors très précises et détaillées. Passez vos relevés de carrière au crible, repérez d’éventuels oublis et demandez les corrections si besoin.
Quid des rachats de trimestres d’études ? C’est rarement pertinent car les trimestres sont d’autant plus chers que vous les rachetez tard, mais cela s’étudie au cas par cas. L’alternative consiste à placer l’argent, tout simplement !
Comment placer votre épargne à 60 ans ?
À 60 ans, vous ne pouvez plus vous projeter sur plusieurs décennies comme lorsque vous aviez 30 ans. Vous avez besoin de davantage de sécurité.
Visez une allocation majoritaire en fonds euro pour la sécurité, avec une proportion modérée d’ETF pour dynamiser sans trop de risques.
Enfin, c’est aussi le moment de réduire vos charges fixes et de faire le tri dans certaines dépenses récurrentes coûteuses. Vous devez anticiper une baisse de revenus en adaptant votre train de vie dès maintenant… surtout si vous n’avez jamais réellement épargné.
Travailler plus longtemps : le dernier levier à considérer
À 60 ans, lorsque l’effort d’épargne devient insuffisant, travailler quelques années de plus que prévu peut être un dernier recours.
Attention toutefois : il n’y aura aucun miracle.
Dans notre système, les trimestres déterminent quand vous pouvez partir à la retraite. Les points déterminent combien vous toucherez.
Vous avez toutefois la possibilité de travailler au-delà de l’âge légal (en allant jusqu’à 67 ans maximum) pour améliorer le montant de votre pension.
Une fois le nombre de trimestres requis atteint, travailler plus longtemps génère une surcote de 1,25% par trimestre supplémentaire. Ainsi, en travaillant 2 ans de plus après avoir atteint la durée requise, votre pension de base augmentera de 10 %.
Autre alternative : profiter des dispositifs de cumul emploi-retraite. Ils permettent de prendre sa retraite tout en continuant une activité salariée, et donc d’obtenir des revenus complémentaires… tant que vous pouvez travailler !
Travailler davantage est donc un moyen d’éviter la casse… mais si vous aviez épargné plus tôt, vous auriez pu éviter cela.
Ce qu’il ne faut pas faire à 60 ans
- Penser systématiquement que le rachat de trimestres est une bonne option
- Adopter une allocation d’actifs trop sécuritaire : vous avez besoin de rendement, car le sous-financement de votre retraite est aussi un risque
- Ne compter que sur un unique levier (typiquement, l’immobilier locatif)
Pourquoi choisir le PER Yomoni Retraite +, même si vous commencez tard ?
Tous nos conseils révèlent une constante. A chaque décennie, on regrette de ne pas avoir investi plus tôt.
Préparer sa retraite tardivement demande de la méthode, de la régularité… et parfois un coup de pouce. Chez Yomoni, notre objectif est de rendre l’épargne plus simple, plus accessible, et plus efficace, quel que soit votre âge ou votre situation de départ.
Voici comment nous pouvons vous accompagner si vous êtes en retard sur la retraite :
1. Un Plan d’Épargne Retraite adapté à votre profil
- Une gestion pilotée en fonction de votre horizon de départ à la retraite, pour ajuster progressivement le niveau de risque.
- Une exposition maîtrisée aux marchés grâce à des portefeuilles diversifiés, composés d’ETF sélectionnés avec rigueur.
- Des frais réduits, sans rétrocommissions ni frais d’entrée.
2. Une stratégie accessible et automatisée
- Mettez en place des versements programmés, même modestes, pour installer une dynamique régulière sans y penser.
- Bénéficiez des avantages fiscaux du PER car les versements sont déductibles de votre revenu imposable.
3. Un accompagnement pédagogique et humain
- Des conseillers disponibles pour vous guider dans vos choix, accompagner vos objectifs, et vous expliquer vos options.
- Un espace client intuitif pour suivre vos performances, ajuster vos versements ou consulter vos documents.
En bref : que vous ayez 40, 50 ou 60 ans, vous pouvez encore structurer une épargne retraite adaptée. Et vous n’avez pas à le faire seul.
Investir présente des risques de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
👉 Découvrez notre PER en gestion pilotée.
Commencez dès aujourd’hui à (re)prendre le contrôle.