Ces 7 habitudes vous empêchent de vous enrichir (et voici comment y remédier)
Avez-vous l’impression d’aller travailler tous les jours, sans jamais créer de patrimoine ?
Une compétence indispensable pour obtenir la vie que vous souhaitez, c’est d’être capable de prendre en main vos finances. Un jeu compliqué mais qui en vaut la chandelle. L’argent vous offre une liberté qui vous permet de réaliser vos projets avec davantage de confiance, de flexibilité, de sérénité. À l’inverse, sans création de richesse, vous risquez de stagner…
Découvrez 7 erreurs courantes qui freinent votre richesse, et comment les corriger efficacement.
#1 : Vous vous payez en dernier
Vous payer en dernier, cela signifie attendre la fin du mois pour se dire “tiens, il reste quelques centaines d’euros sur le compte, je pourrais les placer”.
Pour beaucoup de personnes, c’est un bon réflexe : après tout, on épargne. Où est le mal ?
En réalité, ce comportement ne vous enrichit pas :
- car les montants en fin de mois sont aléatoires
- car cela demande un effort de placer les sommes restantes. Or, qui fait réellement cet effort ? Il est toujours plus simple de laisser le montant sur le compte… et finalement de finir par les dépenser.
Vous devriez au contraire penser “épargne” dès que vous percevez votre rémunération, et pas une fois que tout est payé. Épargner doit être votre priorité.
Le plus simple : utiliser les versements programmés, c’est-à-dire des prélèvements automatiques vers un compte d’épargne. Exactement comme pour l’électricité ou internet, sauf que le bénéficiaire n’est pas une compagnie, mais vous-même. Ils sont faciles à mettre en place sur une assurance-vie et peuvent être modifiés ou révoqués à tout moment.
Imposez-vous cette discipline pour ne jamais rater une occasion d’épargner !
#2 : Vous vous habituez au découvert
Lorsque vous avez des dépenses imprévues, quel est votre réflexe ?
Si vous utilisez votre découvert bancaire, vous n’allez pas vous enrichir. Outre les frais de découvert, cela signifie surtout que vous n’avez pas le contrôle de vos finances.
47% des Français déclarent être à découvert au moins une fois dans l’année.
Mais beaucoup sont à découvert alors qu’ils ont de l’épargne de côté. Le découvert est alors une solution de “flemme” pour éviter de déplacer l’épargne… Or, penser ainsi c’est s’habituer au laisser-aller, à la mauvaise optimisation. Et ce n’est pas comme cela qu’on s’enrichit.
Deux solutions pour quitter cette habitude :
- trouver des alternatives au découvert,
- éviter que le découvert arrive.
Pour avoir de l’argent rapidement sur votre compte, l’idéal est d’avoir de l’épargne de précaution (on en reparle au point #4).
Et pour éviter les situations de découvert, vous pouvez créer un budget mensuel avec (par exemple) la méthode 50/30/20.
Quel que soit votre choix, il faut que chaque mois vous disposiez d’une marge de manœuvre budgétaire. Par exemple, vous devez avoir au moins 20% de vos revenus non affectés, qui pourront ensuite être épargnés, investis ou dépensés.
Enfin, sortir des griffes du consumérisme (voir le point #7) peut aussi vous aider à contrôler vos dépenses.
#3 : Vous accumulez des placements sans aucune cohérence
Beaucoup de ménages pensent épargner en souscrivant le produit du moment dans leur banque, ou pire dans plusieurs banques.
Ils se retrouvent avec :
- un contrat d’assurance-vie ouvert pour profiter d’une réduction sur l’assurance habitation,
- des parts sociales souscrites pour remercier le conseiller de nous avoir offert un calendrier,
- un plan d’épargne retraite souscrit pour profiter d’un bon taux sur le crédit immobilier,
- un livret bancaire en complément du Livret A (qui n’est jamais plein)...
Ce bric-à-brac n’est pas générateur de richesse.
Ces produits sont souvent peu performants à cause des frais élevés des banques, mais ce n’est pas le souci principal.
Le vrai souci, c'est que cette accumulation crée un brouillard mental qui vous dissuade de vous intéresser réellement à vos finances... et le manque de transparence des produits bancaires n’arrange rien.
La charge mentale créée est telle qu’elle joue le rôle de repoussoir dès que vous pensez à votre argent.
Accumuler les produits au nom de la “diversification”, c’est un peu comme faire la cuisine avec des ingrédients au hasard en espérant ainsi faire un repas équilibré.
Bien investir ce n’est pas acheter tout ce que la banque propose.
Pour vous améliorer, soyez méthodique. Créez un plan patrimonial adapté à vos objectifs, vos revenus, la composition de votre foyer, etc.
De ce plan, vous définirez les montants de l’épargne de précaution, de l’épargne projet et de l’épargne à investir. Ensuite seulement, vous déterminerez les produits à souscrire selon votre horizon et votre tolérance pour le risque. Ne dites pas oui à tout !
#4 : Vous vivez sans épargne de sécurité
Vous devriez avoir de côté l’équivalent de 6 mois de dépenses courantes.
Ce montant doit être placé sur un compte immédiatement accessible : le Livret A est idéal.
Cet argent doit être immédiatement disponible, parfaitement liquide.
Vous voulez concrètement pouvoir approvisionner votre compte bancaire avec ce compte en quelques clics afin de faire un virement ou un paiement par carte dans les minutes qui suivent.
Imaginez la situation : vous devez rendre visite dans l’urgence à un proche alors que vous êtes en vacances. Il faut prendre le premier billet d’avion disponible, quel que soit son prix, en pleine saison, sans réduction. En cas de besoin, vous devez être capable à tout moment, y compris le week-end ou le soir, de payer plusieurs milliers d’euros avec votre carte bancaire. Et ce, même si votre salaire ne sera versé que dans une semaine.
Cela exclut donc le fait de vendre un produit financier ou de demander un rachat à votre banque ou courtier.
La bonne solution, c’est votre épargne de précaution.
Elle sert à vous protéger, mais peut aussi servir à protéger vos proches, et vous évite tout simplement de demander de l’aide.
Sans épargne de précaution, vous êtes en permanence dans un état de vulnérabilité qui empêche de prendre des bonnes décisions. Vous êtes soumis à de nombreux risques financiers et vous ne parviendrez jamais à vous projeter et prendre des risques assumés et rémunérateurs.
Pour vous améliorer : déterminez un montant-cible d’épargne de précaution et commencez à alimenter un Livret dès maintenant.
#5 : Vous avez la flemme d’investir
Vous avez de l’épargne, mais la flemme d’investir. Vous laissez l’argent sur le compte et votre seule motivation pour vous en occuper est liée au risque de hack sur votre compte. Vous cherchez simplement à éviter que le montant soit trop élevé, car cela vous panique.
Le pire, c’est que vous avez les moyens d’investir, mais vous procrastinez. Investir est synonyme de mal de tête pour vous.
C’est une erreur car en investissement, le temps joue pour vous : vous avez toujours intérêt à investir le plus tôt possible. En perdant du temps, vous perdez beaucoup d’argent. C’est le principe des intérêts composés.
Car contrairement aux idées reçues, ce n’est pas en étudiant les entreprises ou les niveaux de la bourse que vous gagnerez de l’argent. Vous n’en savez rien, et à long terme cela a peu d’importance.
Pour faire mieux, passez à l’action là où c’est facile (chez Yomoni c’est 100% en ligne).
Une fois un compte ouvert vous voulez pouvoir épargner en quelques clics sur le téléphone, ou faire des versements programmés pour ne pas oublier.
Vous éviterez ainsi d’accumuler de l’argent qui ne sert à rien sur votre compte.
💡Notez qu’investir comporte des risques de perte en capital.
#6 : Vous avez peur des impôts
“Oui mais ça sera imposable. Je ne veux pas payer des impôts”
Beaucoup de personnes prononcent cette phrase dès qu’on leur parle d’investir.
Oui, dès que l’on gagne de l’argent, on paye des impôts (et c’est normal et sain).
Se priver de tout investissement sous prétexte que l’on peut gagner de l’argent est un peu paradoxal, non ?
En outre, il existe des enveloppes fiscales qui, en échange de conditions de durée, permettent d’alléger la fiscalité. Le PER permet même de réduire son impôt sur le revenu… Que demander de plus ?
La fiscalité ne doit jamais vous gêner, que ce soit lorsque vous investissez, lorsque vous avez une promotion au travail, lorsque vous entreprenez…
#7 : Vous faites des achats compulsifs
Pour s’enrichir, il faut investir.
Et pour investir, il faut épargner.
Épargner c’est dépenser moins que ce que l’on gagne.
Beaucoup de ménages ont les capacités de bien épargner, mais gâchent ce potentiel avec des achats impulsifs ou compulsifs qui n’apportent pas ou peu de plus-value : abonnements à des chaînes qu’ils ne regardent pas, des vêtements qu’ils ne mettent jamais… bref un train de vie trop élevé et un mauvais rapport plaisir/dépense.
Chacun est totalement libre d’utiliser son argent comme il le souhaite. Mais pour s’enrichir, il faut nécessairement vivre durablement en dessous de ses moyens.
Une des clés pour sortir du consumérisme, c’est de faire la différence entre paraître riche et être riche.
Vos collègues ou amis qui s’affichent sur Instagram avec des vacances à 20 000€ dépensent beaucoup, mais ils ne sont pas riches. Ils ont juste 20 000 € de moins à la fin de leurs vacances… Et sont peut-être à découvert.
Vous libérer du consumérisme, c’est vous libérer du cycle d’insatisfaction permanent pour gagner une liberté de choix, une liberté financière et une liberté de temps.
Pas de panique : si vous vous sentez heureux quand vous dépensez de l’argent, vous le serez toujours autant, voire davantage, lorsque vous profiterez de votre épargne plus tard, et qu’elle aura grandi ou que la dépense sera plus réfléchie !
En conclusion, cessez de vous saboter !
Nous vous invitons à reprendre les 7 mauvaises habitudes et à compter celles qui peuvent vous concerner… Une, deux, trois ? Toutes ?
Choisissez-en une et essayez de la corriger dès maintenant. Chaque petit pas compte !