Le récap de la semaine du 3 au 7 avril

Chaque lundi, notre équipe de Gestion analyse et commente les marchés financiers. Quelle est la situation sur la semaine passée ? Quelles actualités faut-il retenir ?

Source : @Bloomberg LP

🌍 Macroéconomie

• L’activité continue de freiner aux États-Unis avec une activité manufacturière qui ralentit pour le 4e mois consécutif et plus fortement qu’anticipé. L’ISM manufacturier a ainsi été publié à un niveau de 46,3 contre 47,5 attendu et 47,7 en février.
• L’indice de l’activité des services aux États-Unis a également décéléré de manière plus importante que prévu, avec une publication à un niveau de 51,2 contre une anticipation à 54,5 et un niveau de 55,1 en février.
• Dans la zone euro, l’activité manufacturière a également marqué le pas avec un indice qui est ressorti à un niveau au plus bas depuis 4 mois à 47,3 contre 48,5 en février. Néanmoins, ce ralentissement a été moins marqué qu’attendu.
• Aux États-Unis, le marché de l’emploi a une nouvelle fois surpris par sa résilience avec un taux de chômage qui s’établit à 3,5% contre 3,6% attendu. Les salaires horaires moyens ont continué de grimper même si c’est à une cadence légèrement plus faible que le mois dernier et qu’anticipé.

💶 Politique monétaire

• Aucune réunion de banques centrales américaines et européennes n’est planifiée pour le mois d’avril. La question centrale qui se pose sera de savoir si le ralentissement économique et surtout les difficultés traversées en mars par certaines institutions bancaires pourraient inciter les autorités monétaires à modifier leur stratégie.
• La majorité des opérateurs anticipait désormais que la Fed pourrait opter pour un statu quo lors de sa réunion du mois de mai afin de prendre le temps d’évaluer l’impact de la hausse des taux sur l’économie. C’est par ailleurs, comme anticipé, ce qu’a fait la banque d’Australie qui a décidé de maintenir son taux directeur à 3,6%. Néanmoins, la vigueur du marché de l’emploi américain pourrait pousser la Fed à en décider autrement.

📈 Performances

• Les actions mondiales se sont très légèrement dépréciées de -0,05%
• Le pétrole, quant à lui, s’est apprécié de 6,1% suite à la baisse de production surprise annoncée par l’OPEP+ d’un peu plus de 1 million de barils par jour à partir de mai.