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Devenir rentier dans 10 ans et 6 mois : la feuille de route en 5 étapes

Devenir rentier dans 10 ans et 6 mois : la feuille de route en 5 étapes

Les vacances vous manquent déjà ? 

Envie de vivre de vos rentes ? 

Suivez le guide en 5 étapes !

1. Connaissez votre chiffre

La première étape est d’estimer combien vous avez besoin.

Il existe en réalité deux "chiffres" : 

  1. Combien il vous faut mensuellement pour vivre convenablement,
  2. Quel capital est nécessaire pour générer cette rente.

Le premier chiffre, c’est à vous de le définir. Si vous faites un budget vous devriez avoir cette information (et si vous n’en faites pas, allez voir nos méthodes). Sinon utilisez vos relevés bancaires… ou votre imagination !    

N’oubliez pas qu’en arrêtant de travailler, vous allez : 

  • Avoir moins de dépenses (moins de frais professionnels et plus de flexibilité dans la vie pour faire des économies : partir en voyage hors saison, faire la cuisine plutôt que vous faire livrer etc...)
  • Mais aussi plus de temps libre… donc plus d’occasions de dépenser !

Alors à vous d’être vigilant et d’ajuster vos besoins ! 

Faites simple !

Vous n’avez pas besoin de tenir compte de l’inflation, elle est prise en compte ailleurs dans le calcul. Estimez simplement vos besoins actuels, sur la base des prix actuels.

Ensuite, Il faudra exprimer votre besoin mensuel en base annuelle puis le multiplier par 25.

Pourquoi 25 ? Car cela revient à diviser par 4%. Pourquoi 4 % ? Tout est expliqué dans notre article “Quel capital pour devenir rentier”... mais ce n’est pas nécessaire pour la suite de la lecture. 

Pour l’instant, retenez simplement que c’est le capital nécessaire pour obtenir le montant souhaité tous les mois *.

Revenu souhaité par mois

Équivalent annuel

Capital cible

1 000 €

12 000 €

300 000 €

2 000 €

24 000 €

600 000 €

3 000 €

36 000 € 

900 000 €

4 000 €

48 000 €

1 200 000 €

5 000 €

60 000 €

1 500 000 €

10 000 €

120 000 €

3 000 000 €

Rappel : dans la première colonne, ne partez pas de vos revenus, mais de vos dépenses. En effet, l’objectif est de répliquer votre train de vie, c'est-à-dire de payer vos dépenses.

Encore plus simple

Vous pouvez aussi multiplier votre besoin mensuel par 300 pour calculer votre capital-cible. En effet, 12 mois x 25 = 300.

Vous avez votre chiffre ? 

Nous parions qu’il vous semble bien plus accessible qu’initialement anticipé… Motivant, non ?

Alors, continuez la lecture !

2. Vivez en dessous de vos moyens

Une fois le chiffre connu, il va falloir l’atteindre, et donc épargner.

L’épargne vous permettra de vous rapprocher de votre chiffre plus tôt. L’idéal est d’épargner beaucoup.

Vivre au-dessous de vos moyens a un double effet : 

  1. Vous épargnez davantage
  2. Votre capital cible est plus faible, car vos besoins sont moindres.

C’est extrêmement important, et on vous dira pourquoi au point 5.

Alors comment épargner efficacement et durablement ?

Si besoin, (re)lisez nos articles sur le sujet : 

Notre meilleur conseil, c’est de vous payer en premier grâce à un versement programmé. Dès que votre salaire arrive, un virement automatique ira placer un montant fixe vers un produit d’épargne. De quoi investir régulièrement sans y penser !

Les versements programmés ont plusieurs effets. Ils diminuent le risque de vos placements (vous n’investissez jamais au mauvais moment) mais ils servent aussi à “cranter” votre train de vie et vous assurer d’avoir un taux d’épargne constant. 

Pour tout savoir sur les versements programmés, reportez-vous à nos articles :  

3. Augmentez vos revenus et diversifier vos sources de revenus

Ce facteur est moins important que le contrôle du train de vie, mais il va bien sûr aider à accélérer l’épargne.

Il existe de nombreuses stratégies pour augmenter vos revenus, à vous de trouver celle qui vous convient :

  • Optimisation de votre carrière : Grimpez les échelons dans votre entreprise, suivez des formations pour acquérir de nouvelles compétences, et devenez un atout indispensable pour votre employeur. Changez de poste régulièrement pour accélérer votre progression. Plus vous apportez de valeur, plus vos opportunités de progression salariale augmentent.
  • Développement de revenus annexes actifs : Utilisez vos soirées ou vos week-ends pour des activités de consulting, du freelancing, ou toute autre activité rémunératrice qui exploite vos compétences.
  • Création de revenus passifs : Investissez votre temps dans des projets qui génèrent des revenus avec peu d'efforts continus, tels que la création d'une formation en ligne, la gestion d'un site internet d’affiliation, le développement d'une chaîne sur Instagram ou d'autres réseaux sociaux…

Pas de secret : pour arrêter de travailler tôt, il faut… travailler !

Mais avec assez de détermination, la génération de revenus peut presque devenir un loisir 🙂

4. Placez efficacement votre épargne mensuelle

Une fois le flux mensuel d’épargne mis en place, il faut bien le placer.

Commencez évidemment par créer votre épargne de précaution. C’est l’amortisseur indispensable qui permet de faire face aux à-coups de la vie et d’investir sans stresser face à la volatilité.

Une fois l’épargne de précaution constituée, vous allez pouvoir réellement investir.

Vous devez viser une performance élevée.

Les principaux facteurs qui généreront la performance seront : 

  1. Le taux d’exposition aux actions : plus il est élevé, plus votre patrimoine a le potentiel pour une bonne performance (par conséquent, vous prenez aussi plus de risque, mais en vous y prenant plusieurs années à l’avance, vous pourrez le lisser).
  2. Les frais : pas de surprise, plus ils sont bas, mieux c’est ! Dans les frais, nous incluons aussi la fiscalité : tout ce qui pénalise votre investissement doit être réduit. Utilisez donc les enveloppes fiscales à votre disposition (assurance-vie, PEA…).

En suivant ces conseils, vous maximisez les intérêts composés : plus le temps passe, plus l’épargne grandira seule. Ajoutée à vos propres versements, elle croîtra de façon exponentielle.

Le temps doit jouer pour vous ! 

L’assurance-vie performante, à frais réduits et 100% déléguée, c’est Yomoni Vie. L’allié parfait de votre voyage vers l’indépendance financière.

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Gardez en tête qu’investir comporte des risques, notamment de perte en capital. 

Il ne nous reste qu’un dernier conseil à vous donner…

Mais avant de le dévoiler, récapitulons. 

  • Nous sommes partis de vos dépenses mensuelles.
  • Nous avons déterminé qu’il faut 300 mois de dépenses pour obtenir votre chiffre personnel : le capital susceptible de générer votre rente à vie.
  • Nous avons cherché ensuite à épargner pour atteindre ce capital.

Mais en réalité, il y a un raccourci.

L’indépendance financière est probablement encore plus proche que vous le pensez… À condition d’être motivé et bien organisé. 

5. L’astuce mathématique la plus choquante

Dans les 4 précédents points, il y a beaucoup de mathématiques. Nous n’avons pas écrit toutes les formules pour ne pas vous démotiver.

Mais en réalité, tout se modélise.  

Et si l’on pose toutes les formules, certains paramètres s’annulent, se compensent.

Finalement, il ne reste qu’un seul paramètre pour savoir quand vous pourrez être libre et indépendant. Ce paramètre n’est pas le montant de vos revenus, c’est simplement et uniquement votre taux d’épargne.

L’important, c’est le taux d’épargne

Nous le répétons : ce qui compte, ce n’est pas le montant que vous épargnez en euros. 

Que vous gagniez 1500 € par mois ou 10 000 € par mois n’est pas important. 

L’important c’est votre taux d’épargne. 

C'est-à-dire la proportion de revenus que vous conservez. Le pourcentage. C’est le seul facteur qui compte.

En tableau, cela donne : 

Taux d’épargne

Nombre d’années avant l’indépendance financière*

0 %

Indépendance financière impossible

5 %

66 ans

10 %

51 ans

15 %

43 ans

20 %

37 ans

25 %

32 ans

30 %

28 ans

35 %

25 ans

40 %

22 ans

45 %

19 ans

50 %

17 ans

55 %

14,5 ans

60 %

12,5 ans

65 %

10,5 ans

70 %

8,5 ans

75 %

7 ans

80 %

5,5 ans

85 %

4 ans

90 %

Moins de 3 ans

95 %

Moins de 2 ans

100 %

0 an

Voici un exemple.

Mettez de côté 65% de vos revenus chaque mois et vous serez indépendant financièrement dans 10 ans et 6 mois… quel que soit le montant épargné.

Le montant est neutre dans les calculs. Cependant, il y a un détail important.

  • Si, avec ce taux d’épargne vous vivez aujourd’hui comme un étudiant en stage, votre capital vous fournira de quoi vivre comme un étudiant en stage dans 10 ans et 6 mois.
  • Si vous vivez aujourd’hui comme un prince, votre capital vous fournira de quoi vivre comme un prince dans 10 ans et 6 mois.

Dans ce tableau, on considère simplement que votre train de vie futur sera égal à votre train de vie actuel. Autrement dit, votre niveau de dépenses est supposé constant. C’est pour cela que le paramètre n’est pas vraiment important. Il s’annule mathématiquement. 

Augmenter son taux d’épargne fait gagner des années 

Certes, 65% de taux d’épargne est assez élevé. Mais travailler seulement 10 ans dans sa vie n’est pas non plus donné à tout le monde ! Rappelons qu’il faut, pour le commun des mortels, 43 ans de cotisations pour toucher une retraite…

On peut aussi lire ce tableau en observant les effets d’une augmentation du taux d’épargne. 

Passer d’un taux d’épargne de 10% à 15% (par exemple, en coupant quelques abonnements inutiles et en supprimant la livraison de nourriture les soirs de flemme) peut avancer la retraite anticipée de 8 ans.

Est-ce que la livraison de sushis vaut 8 ans de travail supplémentaire ? À vous de juger… Mais vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas !

Réduire les dépenses est plus important qu’augmenter les revenus  

Réduire vos dépenses (et donc augmenter votre taux d’épargne) est bien plus efficace qu'augmenter vos revenus.

Pourquoi ? Car chaque diminution permanente de vos dépenses a un double effet :

  • elle augmente le montant que vous épargnez chaque mois,
  • et elle réduit de manière permanente le montant dont vous aurez besoin chaque mois pour le reste de votre vie.

Alors qu’augmenter vos revenus pour épargner davantage ne joue que sur un seul levier : augmenter le capital. 

Pour viser l’indépendance financière, l’idéal est donc de développer une compétence accrue pour vivre de manière frugale, efficiente… bref, une forme de développement durable !

“Mais c’est trop dur…”

Tout d’abord, n’oubliez pas que ce tableau part du principe que vous démarrez avec 0 capital. Plus votre capital initial est élevé, plus court sera le délai avant l’indépendance financière.

Soyons honnêtes : suivre pas à pas cette feuille de route n’est pas donné à tout le monde. Et pour cause : les humains ne sont pas un tableau Excel. Il faut aussi savoir profiter de la vie !

Si vous vous engagez dans cette voie, vous vous lasserez peut-être de vivre frugalement.

Mais une chose est sûre : même si vous vous engagez dans cette démarche pendant quelques années, cela aura fait tellement de bien à vos finances que l’expérience sera déjà un grand succès.

Alors, qu’attendez-vous pour épargner davantage en mettant en place dès maintenant des versements programmés vers une assurance-vie performante ?  


* Les hypothèses utilisées dans les calculs sont : 

  • pendant la phase d’épargne, un retour sur investissement de 5% inflation déduite
  • pendant la phase de rente, un taux de retrait (SWR) de 4%, retraits bruts de fiscalité, sujet aux hypothèses de la Trinity Study discutée ici.

Les investissements présentent un risque de perte en capital. Les rendements présentés ici le sont à titre d’exemple uniquement.

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CONTRIBUTEUR EXTERNE. Nicolas a passé 15 ans dans la gestion d'actifs et la finance d'entreprise. Il aime partager son expertise de façon pédagogique.

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